Publié dans Culture

OMDA - Une nouvelle ère se dessine

Publié le mercredi, 22 juin 2022

L’amélioration des revenus se concrétise. En effet, les auteurs et compositeurs pourront bientôt jouir de leur travail. Le ministère de la Communication et de la Culture et la société Manoova viennent de signer une convention de partenariat pour l'amélioration de l’Office malgache du droit d’auteur (OMDA). Ainsi, à partir de ce 1er juillet, le logiciel spécifique de gestion des droits d'auteurs, mise en place par la société Manoova pour la collecte des œuvres sous forme numérique se mettra en marche.

Un logiciel ayant pour mission de comptabiliser la progression des chansons de chaque artiste, les chansons qui passent à la radio, à la télévision, sur les supports qui permettent de regarder ou écoutez de la musique comme YouTube, Spotify… et même à l’étranger. Un système informatique à la pointe de la technologie qui va établir des rapports financiers des artistes membres de l'OMDA. « La collecte des œuvres débuteront le 1er juillet et qui ne se clôt jamais, puisqu’il y a toujours des nouveautés. Bien sûr, la comptabilisation de la progression des chansons débutera également à partir de ce jour. C’est-à-dire, dès que l’œuvre sera enregistrée, le logiciel commencera à compter le passage de l’œuvre sur les stations ou autres plateformes de diffusion de musique. Evidemment, ceci n’est valable que si vous êtes auteurs-compositeurs et artistes membres de l’OMDA », a précisé Francis Razafiarison, directeur général de la Culture. Par ailleurs, il est à rappeler qu'une partie du plan de rénovation consiste à établir des partenariats sérieux avec des labels étrangers à l’instar de l’Universal Music et Virgin Music.

Etape

Ainsi, Le logiciel tant attendu est maintenant prêt à fonctionner. Les auteurs-compositeurs et artistes adhérents à l’OMDA sont conviés à remplir les conditions requises et confier leurs œuvres à la société Manoova. Cette dernière les glissera dans ce logiciel de suivi qui repèrera automatiquement les diffusions sur tout canal audio-visuel. La collecte des œuvres de tous les auteurs et compositeurs, que ce soit en bande magnétique, disque vinyle, cassette audio ou vidéo, CD audio ou vidéo, DVD, disque dur, clé USB, carte mémoire… débutera à partir du 1er juillet prochain à la Bibliothèque nationale Anosy, dans la salle Gisèle Rabesahala. Ces opérations pourront également se faire en ligne surtout pour les artistes des régions. Bref, ceci n’est qu’encore qu’une partie des défis du ministère tutelle, d’autres améliorations se feront dans les jours à venir. Comme l’affirmait la ministre Lalatiana Andriatongarivo : « le MCC en aucun cas, ne veut contrôler la gestion de l’Office malagasy des droits d’auteurs (OMDA). Mais pour l'instant, comme l'OMDA est toujours sous la tutelle du ministère, la loi oblige ce dernier à gérer ses droits et à améliorer l’OMDA. Aussi, le ministère poursuit son objectif, celui d’optimaliser la situation des artistes à Madagascar ».

Sitraka Rakotobe

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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