Publié dans Culture

Dih’Max - Quand la danse se conjugue au féminin

Publié le lundi, 08 août 2022


Qui a dit que la danse urbaine rimait avec la gente masculine ? Voilà maintenant depuis dix ans qu’un groupe de danse 100 % féminin joue dans la cour des grands. Il s’agit de « Dih’Max », six filles soudées, rassemblées autour de leur passion. Ce crew est né en 2013 sous l’impulsion de Jiré (fondateur et leader) et Prisca (co-fondatrice et leader) dont le but consiste à rassembler les accros de la danse, mais également les meilleurs danseuses. Au départ, le groupe était composé de jeunes garçons et filles. Cependant, après le départ de quelques membres, les deux fondateurs ont décidé de continuer l’aventure avec uniquement des filles. Actuellement, elles sont six danseuses, à l’instar de Mickaëlla, Fifih, Victoria, Lunia, Ivy et Prisca.  La détermination à aller de l’avant de ces consœurs va les emmener à ouvrir les portes à de nouvelles recrues.
Après cette nouvelle étape, les filles dirigées par Prisca et Jiré - le seul homme du groupe - le manager, ont dû se remettre au travail. Et grâce à leur talent et aux efforts qu’ils ont fournis, le groupe a eu le privilège de collaborer avec de grands artistes de la Capitale - si l’on ne cite que la chanteuse évangélique Faratiana Church - et d’être les invités d’une émission culte diffusée sur une station de télévision reconnue à Antananarivo. Récemment, le groupe Dih’Max a effectué un casting pour agrandir la famille et prévoit également de monter un autre groupe de danse masculin. Selon Prisca, d’autres castings sont à venir prochainement pour ceux qui désirent faire partie de Dih’Max. Cette fois-ci, la candidature est ouverte autant aux jeunes filles qu’aux jeunes hommes.
« Street jazz »
En plus d’exhiber son talent, ce groupe a pour ambition de contribuer à son niveau pour une vulgarisation effective de la danse à Madagascar, ceci en agrandissant son école de danse UDAC sise à Anosy, au Bazy Studio qui enseigne le rythme « Street jazz ». Il s’agit d’un espace où tous désireux d’apprendre ou ceux qui veulent tout simplement garder leur forme pourraient y prendre part. Les cours se tiennent généralement tous les samedis. Le public, surtout les jeunes, sont sollicités à venir en cette période de grandes vacances. A travers différents styles et mouvements enseignés, chaque participant deviendra un danseur accompli et va progresser au fur et à mesure des séances, notamment grâce à la pédagogie de Prisca et ses amies. Tout cela est illustré dans les nombreuses vidéos partagées sur le la page Facebook de Dih’Max.
A titre de rappel, la danse « Street jazz » est une danse urbaine qui s’inspire du « Modern jazz » et du hip-hop. Celle-ci utilise la musicalité et les changements de rythme pour créer des chorégraphies dynamiques. Bref, si vous avez envie d’apprendre à danser comme les danseurs qui vous font rêver à la télévision, ce cours est fait pour vous. Les différents niveaux proposés permettent une accessibilité à toutes et à tous.
Dévouement
Certes, la danse « Street jazz » est le rythme le plus pratiqué par le groupe Dih’Max. Toutefois, cela ne l’empêche pas de se baigner également dans d’autres pas de danse ou la « Fusion ». Dans cette cadence, les membres du crew ne cachent pas leur envie de faire plus. Vu leur jeunesse et leur capacité à maîtriser tous les types de danse, cela va certainement les conduire à se distinguer davantage auprès des amateurs de danse à Madagascar et même à l’extérieur, étant donné que ces danseuses ont comme rêve de se produire sur une scène internationale. Vous pensez qu’on leur jette juste des bouquets de fleur. Sûrement pas ! Allez voir leurs compétences sur les réseaux sociaux et sur « YouTube » et vous serez émerveillés en découvrant les talents de ce groupe.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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