Publié dans Culture

Nécrologie - Le rappeur Tax Bouta dépose définitivement le micro

Publié le mercredi, 11 janvier 2023


La scène culturelle est de nouveau en deuil. Triste début d’année pour la culture hip hop et la musique malagasy. Après le départ de Nary Guy, l’un des fondateurs du groupe « Nary Arthur » lundi dernier, ce sont les fans et artistes qui sont tombés des nues hier. L’un des piliers du groupe Rapadango et membre du collectif DIO-XVI vient de décéder subitement à l’âge de 42 ans. Le milieu de la musique rap est aujourd’hui orphelin suite à la disparition du rappeur Iarisolo Rafanomezantsoa, connu sous le nom de scène de Tax Bouta. Une mort injuste pour de nombreux internautes qui ont fait part leur grande tristesse sur les réseaux sociaux.  Selon les informations, le rappeur est mort suite à sa maladie, le diabète. Des hommages, des souvenirs et surtout des expressions pour exprimer la tristesse ont afflué sur le réseau Facebook, hier matin, suite à l’annonce de la triste nouvelle. Parmi la foule d’anonymes à saluer la mémoire de l’artiste de 42 ans, plusieurs personnalités ont également fait part de leur émotion. C’est notamment le cas des rappeurs Tongue Nat, Big Jim Da, Fara Femcee, Da Hopp… qui ont posté sur leurs comptes sur Facebook une photo de lui. « Tax Bouta avait des textes, du flow, un auteur incontestable. Nous avons créé Rapadango ensemble en 1998. Nous étions les deux Tax du groupe et il était plus grand que moi,  c’est la raison pour laquelle on lui a surnommé Tax Bouta. Deux Tax c’est beaucoup mieux qu’un seul, aussi ce sera impossible de continuer l’aventure Rapadango sans lui. C’était l’un des poumons du groupe. Franchement, je suis membre du groupe Rapadango, mais sans Tax Bouta je crois que l’aventure Rapadango arrive aussi à son terme », selon X-Tah Ratsimba rappeur, très attristé, qui a collaboré avec Tax Bouta. A noter que Tax Bouta s’est frayé un chemin dans le monde de la musique hip hop dans les années 1997-1998. Il était l’un des piliers du groupe Rapadango qui a cartonné avec le tube « Sao Kenda» ou encore « Tsotra ». La même année, il rejoint le collectif DIO-XVI. Ses vrais fans retiendront de lui, au-delà de son talent incontestable, sa voix reconnaissable parmi tant d’autres.  Composé de Fara Femcee, X-Tah et Tax Bouta, Rapadango compte à sonactif deux albums et le dernier concert du groupe remonte à 2021. Selon le programme de la famille, une veillée funèbre se tient depuis hier à Ikianja Ambohimangakely. Par la suite son corps sera transféré Anjeva où il sera inhumé ce samedi. La rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de la famille et au monde de la culture Hip Hop à qui nous adressons également nos sincères condoléances.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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