Publié dans Culture

Festival du film documentaire - La compétition bat son plein

Publié le mardi, 26 septembre 2023
 Une vingtaine de films répartis en longs-métrages, courts-métrages et expériences digitales ont été projetés durant 3 jours Une vingtaine de films répartis en longs-métrages, courts-métrages et expériences digitales ont été projetés durant 3 jours


La voile est levée depuis le 21 septembre dernier pour la première édition du Festival du film documentaire « Ant’Sary Doc Festival ». Un événement qui réunit le public et les professionnels du monde de la cinématographique. Un lieu de rencontre et d’émergence de nouveaux projets. Pour ce faire, ce festival s’engage pour l’éducation à l’image des jeunes créations, ainsi que pour créer de l’impact et de l’innovation dans le milieu du 7ème art à Madagascar et à l’échelle internationale.
Au cœur de ce grand festival se découvre un concours de films documentaires qui a attiré des réalisateurs venus monde entier, marquant ainsi une ouverture internationale. Une trentaine de films documentaires en provenance de Madagascar, du Maroc, du Sénégal, du Burkina Faso, de l’Afrique du Sud, de Maurice, de Mayotte, et d’autres pays ont été soumis, parmi lesquels vingt-quatre ont été sélectionnés pour la compétition.
Le lancement officiel des films en compétition dans le cadre de cette première édition du Festival du film documentaire a démarré en fanfare au « Tranompokonolona » Analakely depuis lundi dernier avec le film « Tavela ». Il s’agit d’une œuvre réalisée par Geoffrey Gaspard. Celle-ci relate la vie de la population de la ville de Diégo à travers le « moraingy », un sport de combat traditionnel malagasy.
Le programme se poursuivra ce jour avec la projection du film court-métrage du réalisateur malagasy Ary-Misa Rakotobe, intitulé « Taste of the sun ».Un film qui proposera un voyage en terre aride, dans le grand Sud de Madagascar, où Zafisolo Louis (l’acteur) considère l’élevage caprin comme une réponse efficace au changement climatique, et notamment à l’extrême sécheresse. S’ensuivra la projection d’autres  films tels que « Coumba la Mère des eaux » de Moustapha Fall (Sénégal), « La Fenêtre du Destin » d’Eliane Tekou Donchi (Cameroun), « Le Destin d’un Peintre Paysan » de Sylvaince Christien (Haïti), « Histoire partagée de la Grande guerre en Guadeloupe » de Chantaléa Commin (Guadeloupe), toujours dans la catégorie « courts-métrages ».
En outre, dans la catégorie « longs-métrages », il y aura « Je veux ma part de Terre – Madagascar » de Jean Marie Pernelle (La Réunion) et « Gran Kanal » de Klein Nicolas (La Réunion). A noter que ces projections sont ouvertes au grand public. A l’issue de la compétition, des trophées seront décernés aux meilleurs documentaires dans trois catégories dont le long métrage, le court métrage et l’expérience digitale, ce jeudi 28 septembre à l’Hôtel de ville, Analakely.
En parallèle avec ces projections, des ateliers de rencontre avec des cinéastes et ainsi que des projections de films hors-compétition se dérouleront aussi ce jour à l'Association des médiateurs culturels au niveau du Centre de ressources des arts actuels de Madagascar ADMC-CRAAM, Ankatso, suivis d’une rencontre axée sur l’éducation à l’image auprès des élèves du CEG Antanimena, prévue le 28 septembre. La cérémonie de clôture dudit festival et la remise des trophées auront lieu ce jeudi, toujours à l’Hôtel de ville, Analakely.
Si.R

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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