Publié dans Culture

Henri Ratsimbazafy - 90 ans - Le chanteur annonce son dernier concert

Publié le mercredi, 18 octobre 2023
Ce sera l’unique occasion pour les fans de l’Hexagone à le revoir sur scène Ce sera l’unique occasion pour les fans de l’Hexagone à le revoir sur scène

« Mamy indray ny miaina » débarque en France. Après avoir fait un concert à « Sold Out » le 2 avril dernier à l’occasion de la célébration de ses 90 ans, le chanteur Henri Ratsimbazafy s’envole pour la France afin de donner un dernier concert à la diaspora et ses fans. Puisqu’une année de plus se fête automatiquement, il est impensable de laisser passer 90 années sans faire une grande célébration. C’est ainsi qu’il a décidé d’emmener pour la dernière fois en France son concert « Mamy indray ny miaina », littéralement dans la langue de Molière, « La vie est encore belle ». Ce dernier concert sera pour le dimanche 29 octobre  au Théâtre Longjumeau. Certes, Dear Henri ne peut se résoudre à abandonner sa passion, mais il a décidé finalement de mettre un terme à ses rendez-vous en France après ce concert. Une dernière occasion pour la diaspora en France de revivre le bon vieux temps, à travers les tubes que le public n’a jamais oubliés. Comme un anniversaire ne se fête pas tout seul, le chanteur invitera quelques artistes à cette occasion pour célébrer dignement l’événement. Le connaissant, le chanteur offrira aux heureux privilégiés des moments inoubliables, en réinterprétant ses tubes intemporels tels que « Fiaran-dalamby », « Fitiavan’ankizy », « Ianao », « Indro tazako », ou encore le fameux « Lamba blanc », sans oublier les nombreux autres titres, exactement comme on les a vus et entendus sur scène, il y a des décennies.
Icône
Comme il l’a dit, « je continuerai de chanter jusqu’à mon dernier souffle », Henri ne peut pas s’éloigner du monde artistique. Puisque la musique, c’est sa vie, une passion qu’il n’a pas perdue même après plus d’un demi-siècle passé derrière le micro. Il faut savoir que ce chanteur, auteur et compositeur de renom a fait son entrée dans la sphère musicale dans les années 60. En 1962 et 1963, il a remporté deux fois consécutives au concours « Grand prix de la chanson française à Madagascar », organisé par le Centre culturel Albert Camus et le ministère de l’Information, grâce à ses titres « Samba tyrolienne » et « Dans tes yeux ». La différence entre les autres chanteurs c’est que Dear Henry n’interprète que ses propres compositions. Il a expliqué que c’est par crainte de commettre l’irréparable, c’est-à-dire faire une fausse interprétation, qu’il ne chante pas les morceaux des autres artistes. Le chanteur possède à son actif plus de 200 chansons. Bref, à 90 ans, avec une longue carrière, Henri Ratsimbazafy ne cesse d’étonner. Cependant, ce sera la dernière fois qu’il se produira sur le sol français.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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