Publié dans Dossier

Jean-Ba Mécano - L’homme au-delà de la mécanique

Publié le dimanche, 05 février 2023


Qu’importe le domaine d’activité professionnelle, on ne peut plus faire l’impasse sur le marketing d’influence pour faire parler d’elles et soigner leur marque. Les influenceurs ont un pouvoir considérable sur leur communauté et les sociétés doivent s’en servir. Passionné de voitures avec près de 60.000 abonnés, Jean-Baptiste Ramananjanahary (fb : Jean-Ba Mécano), un grand bonhomme de 52 ans, marié et père de quatre enfants, transmet quotidiennement des conseils de mécanique, des avis sur des modèles, des pièces, des astuces et des recommandations à ses abonnés.
A l’affût des progrès technologiques
Présentement, Jean-Ba Mécano dirige, d’une main de fer, son garage composé d’une dizaine d’apprentis et de mécaniciens chevronnés, situé sur la route du By Pass. Autodidacte dans le sang, l’homme ne s’est pourtant pas tourné directement vers la mécanique dans ses choix académiques. En effet, spécialisé dans l’électrotechnique à l’école nationale supérieure polytechnique de Vontovorona, rien ne le prédestinait à s’engager vers la voie mécanique. Du moins d’après ses dires.
Cependant, avec l’avènement des importations de voitures récentes avec à leurs bords, de plus en plus de technologie électronique, il était tout à fait naturel que les demandes en main- d’œuvre spécialisée dans l’entretien de ces modèles modernes soient boostées par le marché. C’est dans ce contexte que Jean-Ba Mécano, après ses années d’études en électrotechnique et son expérience, il a très vite compris qu’il est nécessaire pour lui d’aller au-delà de sa formation initiale, en se spécialisant. Il choisit donc de se consacrer notamment à tout ce qui est en rapport avec les modèles de véhicule BVA ou boîte de vitesse automatique. Il s’intéresse précisément aux systèmes hydrauliques, électroniques et électrotechniques qu’il manipule et répare les yeux fermés.
Il s’est alors tourné vers ce marché florissant depuis 2014. Depuis cette année charnière dans sa carrière professionnelle, il a accueilli et formé près d’une quarantaine de jeunes mécanos qui partagent avec lui cette même passion pour la technologie. Parmi ces jeunes, Jean-Ba ne désespère pas encore de dénicher la perle qui pourra assurer la relève dans la mesure où aucun de ses enfants n’a, pour le moment, décidé de suivre les pas du patriarche.  Un sens du partage qui l’amènera à se projeter vers une extension de ses activités à l’international dans un futur proche dans la mesure où il est déjà en contact avec plusieurs professionnels européens pour ce projet.
« Vous n’avez pas besoin de faire des études d’ingénieur pour réparer des voitures. Par contre, les formations pour devenir mécanicien sont nombreuses et dépendent du nombre d’années d’études que vous souhaitez effectuer et des connaissances en mécanique, sur les propriétés des fluides, en technologie et informatique que vous voulez avoir », lance-t-il entre deux coups de clés à douille sur le montage de la boîte de vitesse d’une Ford Ranger qui a été malmenée après des milliers de kilomètres de sortie off-road.
Rigueur et professionnalisme
Recevant une vingtaine de clients hebdomadairement, l’équipe de mécaniciens dirigée par Jean-Ba s’impose une manière de travailler méthodiquement.
« D’abord et avant tout, il faut se questionner à savoir quelle utilisation veut-on faire du garage. Plusieurs produits sont intéressants à utiliser dans le garage, ceux-ci optimisent l’espace. Les étagères ou les tablettes sont incontournables. Des armoires verrouillables sont aussi essentielles dans un garage. On peut y ranger les produits chimiques, les outils dangereux et les objets de valeur. En conclusion, il est simple d’utiliser son garage efficacement. Il faut acheter le matériel nécessaire, prendre le temps d’y réfléchir et se débarrasser du matériel inutile. C’est un endroit sous-estimé qui se doit d’être utilisé à son plein potentiel ».
Par ces quelques indications, on voit tout de suite la rigueur et le professionnalisme que le chef mécanicien s’efforce de transmettre à ces jeunes collaborateurs. Une efficacité qui se reflète ainsi sur la façon même que l’équipe a, de ranger tout l’ensemble des outils du garage après chaque utilisation, contrairement à certains endroits où le bric- à - brac est monnaie courante et où la douille de 10mm peut se perdre facilement dans les dédales d’un amas de clés entassées ou éparpillées partout dans l’atelier.
« Devenir un mécanicien chevronné nécessite une bonne formation de base, beaucoup d’expériences et un développement de nouvelles compétences à travers l’apprentissage. Lorsqu’il est question de trouver des solutions pour réparer un véhicule en atelier, les apprentis tout comme les mécaniciens les plus chevronnés peuvent s’informer sur les bonnes pratiques », avance notre chef de garage.
En effet, pour éviter les problèmes, les mécaniciens-réparateurs d’automobiles doivent, dans un premier temps, suivre les manuels des constructeurs et de ses procédures de diagnostic. Les informations disponibles dans ces manuels permettent de comprendre pourquoi le remplacement d’une pièce est nécessaire, par exemple.
L’amour de l’automatique
L’équipe de JBM est composée de partenaires forts de plusieurs années d'expérience en boîtes de vitesse automatique. Nous intervenons sur tout type de boîtes automatiques et proposons également des boites reconditionnées. En cas de panne, nous réalisons le diagnostic et établissons gratuitement le devis. A noter que l'essentiel des pannes de boite de vitesse automatique est imputable à un défaut ou un retard de vidange.
Une boite automatique est un assemblage minutieux comportant une multitude de pièces différentes. Sa robustesse dépend de la précision avec laquelle l'assemblage est réalisé. Souvent, les propriétaires de boite automatique se plaignent que ces équipements sont sensibles ou fragiles. Un constat qui est dû le plus souvent à un manque d’entretien. On rencontre en effet le même type de problème qu'avec un moteur sans entretien ni vidange. En cas de dysfonctionnement, il est possible d’opter pour un échange standard, faute d'équipement suffisant pour procéder à une réparation. Ainsi, l’équipe de JBM peut proposer un échange standard ou une réparation, plus adaptée et bien moins coûteuse. Une boîte automatique est en effet robuste et réparable dans la plupart des cas.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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