Publié dans Economie

Riz à Antananarivo - Des récoltes de 450 000 tonnes entre avril et juin

Publié le lundi, 30 mars 2020

Les récoltes s'avèrent prometteuses cette année dans la Région d'Analamanga. Malgré le confinement, les paysans moissonnent actuellement le riz « Vaky ambiaty ». Le passage du cyclone en fin du mois de janvier n'a pas vraiment impacté la récolte dans l'approvisionnement d'Antananarivo. « Nous n'avons rien à craindre d'une éventuelle pénurie de riz. Les agriculteurs moissonnent notre aliment de base en ce moment. Selon les prévisions, 450 000 tonnes de riz blanc sera commercialisé dans la Capitale entre mi-avril et début juin prochain.

A vrai dire, l'inondation a duré moins de dix jours. C'est pourquoi nous avons pu sauver les cultures à temps. Contrairement à ce que l'on croit, les intempéries ont alimenté en eau certaines Régions. Toutefois, les fortes pluies ont touché une partie de la Région d'Alaotra. Nous avons déjà distribué des graines et engrais aux paysans afin de limiter les dégâts. Nous avons également travaillé principalement sur les systèmes d'irrigation et la réhabilitation des canaux d'évacuation. Je tiens à souligner que ces problèmes sont dûs à la destruction de l'environnement. Ainsi, nous perdons les forêts qui protègent les bassins versants », explique Lucien Ranarivelo, ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche.

Même si le Gouvernement vise l'autosuffisance alimentaire, notre pays importe encore du riz pour nourrir toute la population. « Le mauvais état des infrastructures routières reste un problème pour acheminer les récoltes durant la saison des pluies. C'est pourquoi on continue encore d'importer du riz dont la quantité s'élevait à 350 000 tonnes l'année dernière. Il y a également les spéculateurs mais nous commençons à vérifier les stocks dans les greniers à riz. Par ailleurs, notre pays se prépare déjà à exporter du riz dans les deux prochaines années »,  poursuit-il. Outre l'exportation, le ministère prévoit de digitaliser le secteur afin de maîtriser toute la chaîne de valeur de l'exploitation.  

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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