Publié dans Economie

Consommation et distribution - Cent sacs de riz pour chaque Arrondissement

Publié le lundi, 30 mars 2020

Eviter toute possibilité de rupture des stocks. Les actions menées par le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (MICA), dans le cadre du programme « Tsinjo », n'ont pas cessé. Au cours du week-end dernier, les collaborateurs du ministère ont effectué une descente auprès du 3ème Arrondissement, du côté d'Ankorondrano. « Outre les environs de la Capitale, chaque Arrondissement de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a respectivement droit à cent sacs de 50kg de riz. Cette quantité sera répartie entre les différents détaillants au

 

sein de chaque zone. Pour aujourd'hui, nous avons choisi un terrain pour la distribution de ces sacs de riz. Ainsi, cette opération peut se réaliser en suivant la distance d'un mètre imposée », a expliqué Irina Ramalanjaina, directrice de communication au sein du ministère, lors de cette descente. A noter qu'une cinquantaine de collaborateurs du ministère sont mobilisés quotidiennement pour assurer la distribution de ces produits.

Quatorze zones

Outre les six Arrondissements de la CUA, le MICA a également sélectionné quatorze zones supplémentaires de la Région d'Analamanga. « Ces actions s'inscrivent dans les dispositions prises par le ministère pour protéger les consommateurs, mais aussi les vendeurs. Ces approvisionnements permettront ainsi aux détaillants de revendre le riz à des prix abordables, adaptés au pouvoir d'achat des consommateurs, soit 1 800 ariary le kilo. Des badges « Tsinjo » sont distribués auprès des revendeurs pour permettre aux clients de les reconnaître », précise cette responsable. De ce fait, pour sélectionner les détaillants bénéficiaires, le ministère a choisi les vendeurs formels, en possession d'une patente, et se conformant aux réglementations mises en place par le MICA. « Nous restons convaincus que si ces actions menées par le ministère continuent, le problème de l'approvisionnement en riz sera vite résolu », s'est enthousiasmé l'un des détaillants.

En tout cas, les consommateurs pourront toujours joindre les responsables du programme « Tsinjo » avec le numéro vert 812 pour dénoncer toute tentative de spéculation.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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