Publié dans Economie

Facturation par lot - Fini les longues files d’attente au niveau des agences de la JIRAMA !

Publié le mardi, 05 mai 2020

La société prépare désormais sa sortie de crise. Même en cette période de crise, la JIRAMA continue le développement de son plan de redressement. Ainsi, la société nationale d’eau et d’électricité a adopté des mesures d’accompagnement afin de faciliter au maximum le paiement des factures. Avec ces nouvelles mesures, les clients de la JIRAMA n’auront donc plus à affronter les longues files d’attente auprès des agences. « Une organisation se mettra en place ce mois-ci pour décongestionner nos agences, à savoir la mise en œuvre de la facturation par lot sur tout le territoire malagasy. 

Cette nouvelle modalité permettra ainsi de segmenter la totalité des clients dans une direction interrégionale donnée. La facturation de ces lots sera ensuite étalée durant tout le mois. Chaque lot aura alors sa propre période de facturation, évitant ainsi les longues files d’attente au niveau des agences », a expliqué Thierry Ramangasoavina, directeur principal commercial de la JIRAMA, hier, au siège de la compagnie, à Ambohijatovo Ambony. 

Désormais, dans le cadre de cette nouvelle organisation, les releveurs passeront donc deux fois dans le mois. La première fois pour relever l’index. Ensuite, il reviendra trois jours plus tard pour remettre la facture. « Toutefois, ce mois de mai sera une exception. Les releveurs passeront effectivement deux fois. En début du mois, ils feront un relevé de l’index tout en remettant la facture du mois d’avril. Et la fin du mois, ils repasseront pour remettre la facture du mois de mai. Dans tous les cas, il n’y aura aucune différence ni impact sur la facture du client. Elle se basera toujours sur le même nombre de jours de consommation, soit entre 27 à 30 jours au maximum », notifie ce responsable. « Une mesure de ce genre me ravit, surtout qu’à chaque fois que je paie mes factures, je dois réserver toute une matinée. J’espère que cela me permettra de faire un gain de temps conséquent, où je pourrai m’atteler à d’autres activités », se réjouit une mère de famille.

Dans cet esprit d’améliorer l’accueil des clients au niveau des agences, la société a aussi adopté i-laharana, une gestion de file d’attente, en cours de test dans l’agence d’Ambatonakanga. « Une file de paiement dédié « Cashless » a aussi été mise en place pour ceux qui souhaitent payer par Mobile Banking. Nous encourageons également le paiement via mobile pour éviter à nos clients de se déplacer, surtout qu’il est maintenant possible d’avoir un justificatif de paiement de factures par message » rajoute Rivo Radaniela, directeur adjoint chargé du marketing, de la digitalisation et de la vente auprès de la JIRAMA. 

En tout cas, pour éviter aux usagers de se faire piéger par des charlatans, les agents de la JIRAMA seront munis de leur badge et de leur ordre de mission dans l’exercice de leur métier.

Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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