Publié dans Economie

Réserve d’or - Partage d’expériences avec la Suisse

Publié le mardi, 03 novembre 2020


A point nommé.  L’ambassadeur de la Confédération suisse à Madagascar, Chasper Sarott a effectué une visite de courtoisie auprès du ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, hier à Ampandrianomby. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la consolidation de la coopération entre Madagascar et la Suisse, et les échanges ont été axés dans le domaine des ressources naturelles, notamment minières. Vu la ferme résolution de l’Etat et les efforts déjà menés pour se constituer une réserve nationale d’or, ainsi que de promouvoir une exploitation formelle et traçable du secteur aurifère, la question de la gestion des réserves d’or a été au centre des échanges. En effet, la Suisse fait partie des pays qui possèdent la plus grande réserve d’or, rappelle le ministre de tutelle. Une coopération entre les deux parties est ainsi envisageable. « Nous tenons à rendre honneur au secteur minier qui est un secteur très porteur pour l’économie de Madagascar », a souligné le diplomate.
Il faut noter qu’à l’issue de l’appel à manifestation d’intérêts lancé par la « Banky Foiben’i Madagasikara »(BFM) en octobre, 16 sociétés parmi les 20 prétendantes ont répondu favorablement aux exigences et sont donc sélectionnées pour être les premiers partenaires de la banque centrale dans cette initiative de constitution de réserve d’or. Elles vont alimenter la réserve d’or de la BFM en vendant leurs lingots à l’Etat. « Dans un premier temps, la BFM achètera de l’or non monétaire à plus de 950 millièmes de pureté. Le prix suivra le cours mondial de l’or. Cela permet de formaliser le secteur car les deux parties travaillent avec des opérateurs formels. Le Laboratoire des mines de Madagascar, un établissement public sous tutelle du ministère des Mines et des Ressources stratégiques (MMRS), authentifie le grade de chaque lingot d’or acheté », précise un responsable auprès dudit ministère.
A l’heure actuelle, le secteur aurifère regroupe près de deux millions d’opérateurs informels. Les exportations étant encore suspendues, cette nouvelle stratégie permettra ainsi de cadrer la filière pour que les devises entrent directement dans la caisse de l’Etat. En effet, le MMRS n’enregistre que deux tonnes d’or exporté, alors que la quantité réelle atteint les 20 tonnes.
Solange Heriniaina


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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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