Publié dans Economie

Paositra Malagasy - Le ministère de tutelle se plie aux revendications des grévistes

Publié le mercredi, 14 juillet 2021

Dialogue fructueux. Le ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement Numérique, la direction générale de la Paositra Malagasy, le président du Conseil d’administration de cette dernière ainsi que les représentants des syndicats au niveau de l’établissement ont pu accorder leurs violons hier et ce après quelques semaines de tumultes. Suite à de longues discussions entre ces entités, ces représentants ont signé, hier à Antaninarenina, une convention mettant fin à la grève illimitée annoncée par les employés de la Poste. Ainsi, il a été convenu dans cet accord que les revendications des employés face à certaine crainte comme la privatisation de la Poste ou autre transparence réclamée sur les moyens de financement du projet SmartVillage ou encore les réclamations sur le basculement des employés ECD en statut de fonctionnaire seront passés en revue. Si effectivement la Poste penche vers le concept de privatisation, à travers ce projet de changement du statut, la Paoma se verra retirer certaines attributions dont la gestion de ses départements tandis que certains de ses collaborateurs seront affectés, les services postaux seront transformés en Etablissement public à caractère industriel et commercial (Epic), le service financier aura le statut d’une Société anonyme (SA) et la gestion sera confiée à un acteur privé. De plus, un projet de création d’une autorité de régulation du secteur postal (ARSEP) a aussi été évoqué. A rappeler que les membres des syndicats ont réclamé la démission du ministre de tutelle pour cause d’ingérence dans leur établissement. Selon ces grévistes, l’autonomie de la gestion de la Paoma est régie par la loi. Le rôle du ministère doit se limiter à une tutelle technique. Pourtant, aujourd’hui, ce dernier envisage de changer le statut de la Paoma par voie de décret. Des faits réfutés par les principaux concernés qui nient toutes les accusations portées à leur encontre. « Aucun projet de privatisation de la Paoma ni d’une partie de cet établissement public n’a lieu actuellement. Raison pour laquelle les discussions entre le syndicat et les représentants du ministère ont abouti à ce résultat », explique un responsable au sein du cabinet du ministère. En effet, la Paoma ne pourra pas être privatisée. Un projet de créer une société nommée Paositra Finance SA en 2019 et 2020 a été annulé afin de préserver l’établissement face à ce genre de situation. Dans la même optique, pour rassurer les syndicats, l’intégration de certains employés de courte durée (ECD) parmi les employés de longue durée (ELD) ou dans les rangs des agents assurant les emplois de fonctionnaires et assimilés (EFA) est donc confirmé dans la convention que les parties prenantes viennent de signer.

Hary Rakoto

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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