Publié dans Economie

Hausse globale des prix - Les frais de transport maritime à l'origine de tout

Publié le jeudi, 15 juillet 2021

Corollaire de la crise sanitaire mondiale. Les prix des produits de première nécessité (PPN) affichés sur les étals des épiceries augmentent de semaine en semaine, autant le riz, le sucre mais plus particulièrement l'huile. Un litre d'huile en vrac s'achète aujourd'hui entre 7 000 à 7 500 ariary, alors que l'année dernière à la même période, les prix ont tourné autour de 4 500 à 5 000 ariary.

Pour l'huile, cette hausse reste incompréhensible pour les consommateurs sachant qu'une usine locale produit et fournit la majorité des marchés dans le pays. « Ce n'est pas parce que nous produisons localement que nous sommes épargnés par les inflations sur le marché international. Il ne faut pas oublier que ces industries locales importent encore leurs matières premières », rappelle Lantosoa Rakotomalala, ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (MICA), durant son intervention.

En effet, en un an, les frais de transport maritime ont connu une hausse vertigineuse. « De 2020 à 2021, le fret maritime minimum est passé de 2 000 à 10 000 dollars, soit cinq fois plus élevé. Cette hausse des frais résulte notamment de la rareté des conteneurs mais aussi des bateaux assurant la liaison vers Madagascar. Et comme nous importons une grande partie des besoins, nous ne pouvons échapper à cette inflation globale. De plus, l'importation n'est pas le seul impacté. L'exportation est aussi touchée par ce problème », explique le premier responsable au niveau du MICA.

Les PPN ne sont pas les seuls touchés par ce problème. « Le prix du ciment à Madagascar subit de plein fouet la hausse du fret maritime international, et encore plus dans les Régions enclavées comme Taolagnaro. Les sacs et les autres matières ont également subi d'importantes hausses ces derniers mois. Nous ne pouvons pas alors approvisionner ces Régions pour le moment », soutient un responsable au niveau de Holcim Madagascar.

Pour faire face à cette situation, le ministère continue les échanges avec le secteur privé afin de trouver un terrain d'entente pour préserver les consommateurs, sans pour autant nuire aux opérateurs. En tout cas, pour le riz, en collaboration avec le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, la hausse de la production est déjà en marche afin d'initier une baisse des prix. Selon les informations communiquées, 50 000 tonnes de riz hybride devraient arriver prochainement sur le marché.

Rova Randria

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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