Publié dans Economie

Finances publiques - Pour un meilleur accès des citoyens aux informations budgétaires

Publié le mercredi, 28 juillet 2021


Défi de taille, la transparence budgétaire est encore à parfaire pour la Grande île. Raison pour laquelle, afin d’améliorer davantage la performance du pays, le ministère de l’Economie et des Finances en partenariat avec l’UNICEF a organisé, hier et avant-hier, un atelier sur le thème « Principes et bonnes pratiques de la transparence budgétaire selon les normes « International Budget Partnership ». Cet atelier a abordé des points relatifs aux bonnes pratiques des pays ayant obtenu le meilleur score Open Budget Survey 2019 et identifiera des opportunités pour Madagascar. La participation d’un plus grand nombre d’acteurs notamment les Organisations de la Société civile, les Partenaires techniques et Financiers à cet atelier est une option permettant de prendre en considération leurs avis tout en améliorant leurs connaissances et pratiques concernant la transparence budgétaire. Un plan détaillé pour avancer sur la transparence budgétaire devrait alors résulter de ces deux jours d’atelier avec toutes les parties prenantes. Cette action de renforcement du concept de la transparence rentre dans le cadre des missions de la Direction générale des finances et des affaires générales (DGFAG) qui a introduit, depuis 2019, une série de réformes visant à lutter contre l’opacité dans la gestion des finances publiques et à impliquer davantage des citoyens malagasy dans le processus budgétaire.
Evaluation
Pour ce faire, la DGFAG a, depuis trois ans, tenu des conférences budgétaires régionales, organisé des séances d’information et de formation sur les thématiques liées au budget tout en renflouant des annexes de la Loi de Finances qui intègrent désormais les « évaluations des impacts budgétaires ». Depuis, les documents cadres tels que les Cadres de Dépenses à moyen terme (CDMT), les Cadres Budgétaires à moyen terme (CBMT), les Cadres Macro-Budgétaires à moyen terme (CMBMT) sont beaucoup plus accessibles au grand public. « Ces actions ont permis d’améliorer la note de Madagascar dans le cadre de l’Enquête de Budget ouvert ou (Open Budget Survey). L’évaluation OBS 2017 faisait état d’un score de transparence de 34/100 pour Madagascar, tandis que l’évaluation 2019 a permis d’obtenir une note de 40/100. Toutefois, des efforts sont nécessaires pour atteindre le score de 61/100 qui représente le score moyen mondial de la transparence budgétaire. », expliquent les responsables au sein de la DGFAG. Par ailleurs, la DGFAG a aussi intégré d’autres réformes dans ce renforcement de la transparence budgétaire comme l’amélioration de la qualité des documents en termes de lisibilité et d’exhaustivité des informations, la mise en ligne des documents budgétaires sur le site web du MEF ou la mise en ligne du reporting des dépenses Covid dans des formats exploitables et intégrant les données de paiements.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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