Publié dans Economie

Produits de première nécessité - Les prix au détail hors de contrôle

Publié le vendredi, 14 janvier 2022


Maîtrisé. C’est de cette manière que certains observateurs décrivent l’état des lieux en ce qui concerne le coût de la vie en général. Un constat qui a provoqué dernièrement un tollé général sur les réseaux sociaux, et en particulier chez les ménages les plus démunis. En effet, le prix du ciment durcit, celui de la bougie s’essouffle, celui de la cigarette s’enfume. Pour le riz, c’est cuit. Les tarifs au détail s’envolent malgré les contrôles. Le prix du savon n’a pas non plus échappé à cette inflation galopante, avec une hausse généralisée de 100 ariary par pièce. Effectivement, un morceau de savon coûte actuellement à partir de 300 ariary contre 200 ariary auparavant. Et le sucre et la farine suivent aussi cette tendance à la hausse, quoiqu’à un degré moindre. Cependant, ce n’est pas seulement sur les étals de détails que les prix s’envolent. Face à cette situation, les buvettes et les gargotiers ont décidé de revoir à la hausse leurs tarifs moyens. Questionné sur cette légère hausse des prix, un commerçant avance n’avoir aucune explication par rapport à cette situation. « Nous sommes contraints d’augmenter les prix car ceux fixés auprès des ravitailleurs augmentent. On sait juste qu’en cette période, la hausse de prix du riz est liée à une baisse progressive des stocks disponibles dans les zones de production ».
Tout est cher
D’un autre côté, au sujet des domaines qui sont les plus impactés par l’inflation, la plupart des gens avancent que ce sont en général les denrées alimentaires ou encore les sources d’énergie ou encore le loyer qui sont les premiers concernés par la cherté de la vie. Bref, que dire sinon que les Tananariviens ont une vision fortement arrêtée à propos de la cherté de la vie à Madagascar. Outre l’alimentation, les PPN, le loyer, en passant par l’essence, le gas-oil et les transports en commun, tout est très cher avec une perception globale qui laisse perplexe. Un point de vue sur l’inflation que la plupart des malagasy partage malgré l’insistance des responsables sur les contrôles de prix effectués sur les marchés pour tenter d’endiguer le phénomène de spéculation.
Effectivement, la crise sanitaire a entraîné à Madagascar, comme dans tous les pays, une crise économique. Les producteurs, importateurs et détaillants tentent d’endiguer ce phénomène en augmentant les prix. D’ailleurs, des relevés de prix sont effectués fréquemment sur les marchés de la Capitale, sachant que des fois, les hausses de prix sur certaines denrées sont le résultat d’une spéculation abusive de certains détaillants. En réponse à ces pratiques de hausse de prix injustifiée du riz, les autorités doivent renforcer les contrôles au niveau des marchés, notamment à travers les descentes que leurs équipes mènent sur le terrain, en rappelant dans un premier temps les textes qui régissent le commerce et en prenant, dans un deuxième temps, des mesures adéquates face aux irrégularités constatées, à l’instar des sanctions ou des rappels à l’ordre selon le niveau des délits.
Hary Rakoto

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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