Publié dans Economie

Demande d'autorisation de vols - Air Austral brûle les étapess

Publié le mercredi, 30 mars 2022


Statu quo. Malgré l’annonce de la reprise qui devait accompagner la réouverture totale des frontières aériennes, la situation reste la même pour les compagnies. En particulier pour Air Austral qui vient de procéder à l’annulation de ses vols Réunion-Toamasina que la compagnie a tout de même programmé sans pour autant avoir eu confirmation du retour positif de ses demandes d’autorisation auprès des autorités responsables. « Alors que la compagnie Air Austral reste toujours dans l’attente de l’approbation formelle de son programme de vols pour la saison IATA qui s’est ouverte le 27 mars dernier, la compagnie est contrainte de retirer la desserte de Toamasina de ses opérations pour les prochaines semaines », peut-on lire dans un communiqué de presse publié par la compagnie en date du 29 mars dernier. Ainsi, le programme des vols de la compagnie reste toujours limité à deux fréquences par semaine entre l’île de La Réunion et Antananarivo. Alors qu’avant la crise sanitaire, Air Austral était en mesure de desservir six villes de la Grande île, incluant la Capitale, dont Nosy Be, Toliara, Taolagnaro, Antsiranana et Toamasina qui fait l’objet de consternation des voyageurs qui se seraient déjà procurés des billets malgré l’incertitude qui règne quant aux autorisations requises. Pour rassurer les autorités, la compagnie propose tout de même d’établir un accord de code-share avec Madagascar Airlines afin de maintenir un équilibre et une réciprocité sur la concurrence avec la compagnie nationale. Ainsi, l’impatience gagne les compagnies aériennes en général et les passagers en particulier. Un peu moins d’un mois après la date censée correspondre à l’ouverture totale et officielle des frontières aériennes, rares, pour ne pas dire aucune, sont les compagnies aériennes à avoir déposé des demandes de desserte auprès des autorités. Le scepticisme se range du côté de ces compagnies dans la mesure où le flou persiste sur les conditions communiquées par les autorités afin d’obtenir le précieux sésame. Pour le moment, les aéroports autorisés à recevoir des vols commerciaux restent ceux d’Antananarivo et de Nosy Be. Pour ce qui est des vols charters touristiques à destination de Nosy Be, une seule compagnie italienne aurait déjà déposé son calendrier de desserte au niveau de l’Aviation civile de Madagascar avec une fréquence hebdomadaire pour les deux premières semaines et qui s’étendrait à deux fréquences hebdomadaires au-delà ultérieurement. 
Hary Rakoto


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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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