Publié dans Economie

Transparence dans la gestion de la pêche à Madagascar - Les efforts déployés soulignés au niveau international

Publié le lundi, 11 avril 2022

Dans le cadre de la 7ème réunion des ministres membres de l'Organisation des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) en charge de la pêche et de l'aquaculture qui s'est déroulée la semaine dernière au Ghana, des réflexions portant sur l'amélioration de la gouvernance de la pêche durable à travers la transparence, la pêche artisanale dans les Etats membres et les perspectives offertes par l'année internationale de la pêche et de l'aquaculture ont été menées.

Les participants dont Madagascar ont également étudié la manière de lutter contre la pêche non déclarée et non réglementée au sein des Etats membres. A cela s'ajoute le renforcement des chaînes de valeur durables et inclusives dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture afin de transformer entre autres les systèmes alimentaires, les océans, les changements climatiques et l'économie bleue. 

Suivant la thématique « L'économie bleue à l'horizon 2030 : favoriser le développement durable de la pêche et de l'aquaculture pour l'avenir », le ministère de la Pêche et de l'Economie bleue (MPEB) a eu l'opportunité d'exposer les efforts déployés, notamment les actions de réorganisation du secteur de l'économie bleue à Madagascar. Lors de sa présentation, José Victor Randrianarimanana, directeur d'appui à la gestion et à la planification spatiale auprès du MPEB a mis en avant les actions d'assainissement et de redressement sectoriel qui ont été entreprises. Il s'agit de l'adhésion à la FiTI (« Fisheries Transparency Initiative »), une plateforme qui rend la gestion des pêches plus transparente et inclusive, ainsi que la signature du protocole d'accord entre le ministère avec le Bureau indépendant anti-corruption. 

Ces efforts déployés ont mérité la reconnaissance des hauts fonctionnaires au sein de l'OEACP. En effet, après la Banque mondiale, c'était à leur tour de féliciter l'engagement public du Gouvernement malagasy dans le cadre du renforcement de la transparence dans la gestion de la pêche. Ceux-ci ont déclaré qu'une transparence accrue dans la gestion de la pêche durable concourt de façon spécifique à la réalisation des objectifs de développement durable. 

En effet, en tant qu'Etat membre de l'OEACP, Madagascar a également a réalisé d'autres étapes de la transparence, notamment les décisions prises dans le processus d'attribution des licences de pêche et qui ont vu la participation de la société civile et des opérateurs économiques. Aussi, l'Autorité sanitaire halieutique (ASH) a pu reprendre ses activités de surveillance de la qualité des produits halieutiques, longtemps suspendues par la grève. 

K.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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