Publié dans Economie

Tourisme - Opération de charme pour relancer Vatovavy et Fitovinany

Publié le dimanche, 15 mai 2022

Promouvoir le tourisme balnéaire. Tel est l’objectif des opérateurs touristiques des deux Régions du Sud-est que sont Vatovavy et Fitovinany en lançant une opération de charme tout le week-end dernier à Antaninarenina. Hier et avant-hier ont été ainsi l’occasion pour les Tananariviens de s’imprégner des atouts touristiques et culturels du Sud-est. « Le tourisme est une activité en pleine expansion et aussi un levier pour le développement d’une Région et d’un pays. Et plusieurs pays dans le monde font du tourisme un secteur d’activité économique qui, pour eux, n’apporte que des bénéfices.

Parlant du tourisme à Madagascar, dans l’ensemble, s’y est établie une solide réputation de ressources matérielles et de richesses culturelles non usurpées et enviées par de nombreux pays du monde pour leur variété et leur diversité. Toutes ses régions représentent une pittoresque synthèse de continent. Située au Sud-est de Madagascar, dans l’ancienne Province de Fianarantsoa, Vatovavy- Fitovinany est l’une des 22 Régions de Madagascar. Elle renferme d’énormes potentialités touristiques qui sont jusqu’ici mal exploitées et non visibles sur la scène nationale et internationale. Elle a ses spécificités et ses atouts qui peuvent faire du tourisme le générateur de devises et de travail pour les habitants » explique Phylis Raphael, directeur exécutif de l’office régional du tourisme de Vatovavy-Fitovinany. Une façon pour ce responsable de dire que comme Manakara est la plus grande ville de la côte Sud-est de Madagascar et qu’elle constitue le terminus de la ligne de train FCE, cela contribue grandement au développement du tourisme. En effet, Manakara est une ancienne ville coloniale, au climat très agréable et reposant, idéale pour les voyageurs qui souhaitent fuir l'agitation urbaine. De magnifiques plages ainsi qu'une nature riche et luxuriante aux alentours. L'activité incontournable de Manakara reste une excursion en pirogue sur le magnifique canal des Pangalanes. Par ailleurs, dans le secteur fluvial et maritime, de nouveaux ports sont en cours de construction et d’autres sont en cours de réhabilitation. Les travaux de dragage du canal des Pangalanes sont à 80% terminés, il est de nouveau possible de naviguer de Toamasina à Mananjary. Manakara et Farafangana seront bientôt accessibles via ce canal. Pour ce qui en est du transport ferroviaire, l’Etat a fait l’acquisition de six locomotives destinées à servir la ligne Fianarantsoa-Côte-Est. La promotion du tourisme national figure dans le plan de relance du secteur, par le ministère chargé du Tourisme. « Il est temps de faire découvrir aux Malagasy et aux résidents toutes les richesses de la Grande île en matière de tourisme. Nous travaillons actuellement de très près avec les opérateurs pour rendre cela effectif », rajoute le DE de l’ORT V7V.

Hary Rakoto

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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