Publié dans Economie

Coopération - La Chine satisfaite des relations politico-économiques avec Madagascar

Publié le jeudi, 18 août 2022

Au beau fixe. Depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et Madagascar, il y a près d'un demi-siècle, les deux parties insistent toujours sur la réciprocité des échanges. Une situation qui semble tenir une certaine stabilité, malgré les contextes mondiaux avec les crises diplomatique et politique qui prévalent un peu partout. Stabilité que les représentants de la République populaire de Chine à Madagascar conduits par Guo Xiaomei, ambassadeur de Chine à Madagascar, ont tenu à confirmer hier à l’hôtel Asia&Africa à l’occasion d’un échange entre les représentants de la presse malagasy.

« Nous remercions les autorités malagasy pour leur soutien et leur reconnaissance d’une seule Chine réunifiée avec Taiwan. Un soutien que la République de Madagascar a d’ailleurs réitéré dernièrement », avance l’ambassadeur de Chine. Une façon pour la représentante de la République populaire de Chine d’avancer que 181 pays, y compris Madagascar, ont établi des relations diplomatiques avec la Chine sur la base du principe d’une seule Chine. Le principe d’une seule Chine est devenu le consensus de la communauté internationale. Ainsi, la grande majorité des pays du monde adhèrent strictement au principe d’une seule Chine et n'entretiennent aucune forme de relations officielles avec la région chinoise de Taiwan.

Partenariat commercial

Pour ce qui est des échanges économiques, Zhang Wei, ministre conseiller de l’ambassade de Chine à Madagascar a tenu à rappeler que depuis 2015, la Chine est le premier partenaire commercial de Madagascar et la plus grande source d'importations pendant sept années consécutives. En 2021, la Chine est la troisième destination des exportations de Madagascar. Malgré l'impact de la pandémie, le commerce entre la Chine et Madagascar a connu une croissance rapide ces dernières années. Une façon pour le ministre conseiller de se rassurer sur la bonne continuité des échanges entre les deux pays. D’ailleurs, le premier semestre de cette année a poursuivi sur la tendance dynamique de 2021. Selon la partie chinoise, le volume des échanges de marchandises entre la Chine et Madagascar au cours du premier semestre 2022 s'est élevé à 1,01 milliard de US dollars, en hausse de 62,6% en glissement annuel ; dont 668 millions de US dollars d'exportations vers Madagascar, en hausse de 23,2%, et 342 millions de US dollars d'importations en provenance de Madagascar, en hausse de 334,6%. Selon la partie malagasy, le volume des échanges de marchandises entre Madagascar et la Chine au premier semestre 2022 s'est élevé à 3 320,8 milliards d'ariary (environ 830 millions de dollars), soit une hausse de 58,5 % en glissement annuel. Au cours du premier semestre, les importations de Madagascar en provenance de la Chine se sont élevées à 2 316,7 milliards d'ariary (580 millions de dollars), soit une hausse de 31,5 %, tandis que les exportations vers la Chine ont atteint 100,41 milliards d'ariary (250 millions de dollars), en hausse de 201,5 %. (Les chiffres sont calculés au taux de change de juin 2022).

Hary Rakoto

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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