Publié dans Economie

Marché de l’automobile - Intérêt grandissant pour l’achat de véhicules neufs

Publié le jeudi, 29 septembre 2022


Vitesse supérieure. Le secteur de l’automobile, comme tant d’autres, a été impacté par la crise liée à la pandémie de Covid-19. Par contre, la capacité de résilience de ce secteur en particulier a été ressentie hier à l’occasion de la cérémonie d’ouverture officielle de la 13ème édition du Salon de l’auto qui se tient présentement au Centre de conférence international (CCI), Ivato jusqu’à dimanche prochain. Pour preuve, malgré deux ans de crise sanitaire mondiale, les participants à l’évènement, en l’occurrence les concessionnaires ou encore les partenaires comme Telma, sont revenus en étant plus revigorés avec des offres de service et des véhicules plus étonnants les uns que les autres.
Au vu de l’euphorie constatée hier au CCI Ivato, l’on peut avancer que le marché a recouvert une bonne santé. Selon un représentant des opérateurs présent au salon, « les ventes ont repris des couleurs avec une progression notable malgré la période post-Covid. On pourrait même parler de vente stable avec quelque 3.000 véhicules neufs écoulés sur le marché local en une année ». Certes, ces quelques milliers de véhicules vendus dans le pays sont minimes par rapport aux 90 millions de véhicules neufs vendus dans le monde entier juste avant la crise.
Mais malgré tout cela, le secteur est sur une voie progressive d’après le président du Groupement des concessionnaires automobiles de Madagascar (GCAM), Frédéric Hebert qui entend même aller grappiller des parts de marché pour concurrencer les ventes de véhicules d’occasion. « Pour une voiture d’occasion, le prix payé ne correspond pas toujours au budget d’achat. Il faut tenir compte des dépenses d’utilisation et d’entretien, avec des pièces d’usure plus entamées et des composantes un peu fatiguées. N’oublions pas qu’à partir d’un certain kilométrage, il faut prévoir de grosses réparations de plus. Une voiture d’occasion peut cacher certains défauts et vices qui sont loin d’être couverts par une garantie, et encore s’il y en a une ». Une façon pour ce responsable de mettre en avant les avantages de l’acquisition d’un véhicule neuf.
Toutefois, même s’il est considéré comme assez modeste, le marché malagasy a progressivement connu des innovations. Ce, grâce notamment à la contribution du secteur bancaire. Différents types d’offres financières ont été mis sur le marché au cours des derniers temps. On peut mentionner notamment le crédit-bail qui pourrait donner au client trois possibilités : le leasing classique qui est une location sur une durée déterminée, mais permettant une possibilité d’achat à la fin du contrat, le leasing adossé qui consiste à céder une voiture en crédit-bail à un crédit-preneur qui, à son tour, donne la voiture en location à une autre personne, et enfin le « lease-back » qui offre à une entreprise possédant une voiture la possibilité de la céder. De plus, par moment, le budget pour l’achat d’un véhicule d’occasion avec toutes les options peut tout aussi bien apporter une possibilité de se procurer un véhicule neuf, peut-être pas avec toutes les options mais sûrement avec une garantie et une fiabilité que la plupart des vendeurs de véhicules d’occasion ne peuvent fournir aux clients.
Hary Rakoto



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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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