Publié dans Economie

Electricité intermittente - Le 4è groupe d’Andekaleka opérationnel en fin d’année

Publié le mardi, 08 novembre 2022

La patience est de rigueur, l’installation du quatrième générateur d’Andekaleka, il y a quelques semaines, aura fait des vagues auprès des usagers de la JIRAMA. Il a fallu alors à ces derniers de faire avec l’accentuation des habituelles intermittences de la distribution de l’électricité, surtout sur la couverture du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), pendant quelques jours. Après ces quatre jours de désagrément, les abonnés espéraient ainsi un retour à la normale de la situation. Cependant, les opinions fusent d’un peu partout au constat du fait que l’approvisionnement soit resté en statu quo alors que la mise en place d’un quatrième générateur à la centrale hydroélectrique d’Andekaleka devait signifier l’atténuation de l’intermittence de l’arrivée du courant dans les foyers des Tananariviens et ses environs. « Certes, l’installation du G4 est effective depuis quelques semaines. Cependant, il faudra encore attendre que les conditions hydro soient optimales pour que ce quatrième générateur soit opérationnel. Pour le moment, nous sommes encore dans la période d’étiage et le niveau d’eau dans la centrale n’est pas encore suffisant pour que le générateur fonctionne correctement. D’ici la fin du mois de décembre ou aux environs du début de l’année prochaine, ces conditions hydro seront à terme et il sera alors possible d’optimiser l’utilisation de tous les générateurs d’Andekaleka pour atténuer la situation de distribution actuelle » explique Hasina Raonivelo, directrice communication de la JIRAMA. A la responsable d’ajouter que les « coupures » actuelles sont principalement dues à des raisons techniques. Notamment de la vétusté des infrastructures de distribution comme les transformateurs, certains poteaux ou encore tout simplement le câblage.

Renfort

« Pour y remédier, l’ancien programme « Une semaine / Un quartier » a été performé en une semaine pour trois quartiers qui consiste à renforcer le système de distribution dans ces dits quartiers. Jusqu’à présent, nous comptons environs 2 800 poteaux remplacés dans ces quartiers sur un objectif final de 3 000. Pour ce qui est des programmes de coupure, nous invitons les usagers à consulter les insertions par voie de presse, sur notre page Facebook JIRAMA Actus ou encore sur les plages horaires sur les ondes radio », ajoute la directrice communication de la JIRAMA. Bref, en attendant, il faudra que ces usagers s’arment de patience car rappelons-le, la centrale hydroélectrique d'Andekaleka assure 40 % de l'électricité alimentant le RIA. La consommation sur le RIA qui est estimée à un peu plus de 250 MW. Le G4 va fournir 33,2 MW pour accroître à 120MW la puissance totale de la centrale hydroélectrique d'Andekaleka. Ce qui n’est pas encore suffisant par rapport au besoin total du RIA. Jusqu'au moment où Andekaleka retrouve son plein potentiel, les autres centrales secondaires doivent ainsi assurer le relais pour la fourniture du RIA. A l'instar de la centrale d'Ambohimanambola où travaille la société AKSAF qui est en mesure d'injecter près de 60 MW, la TAC de Jovena avec ses trentaines de MW, le CTA qui produit un peu plus d'une vingtaine de mégawatts, sans oublier la centrale thermique de Mandroseza qui génère près de 40 MW, la centrale hydroélectrique de Mandraka qui fournit seulement 16 MW, celle d'Antelomita et ses 8 MW, la centrale de Tsiazompaniry et ses 4 MW, celle de Sahanivotry avec ses 8 MW, et enfin la centrale solaire d'Ambatolampy qui fournit 12 MW.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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