Publié dans Economie

JIRAMA - Le quatrième groupe d’Andekaleka entre en phase d’essai

Publié le lundi, 12 décembre 2022



Depuis avant-hier, le réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) jouit de la totalité de l’énergie en provenance d’Andekaleka, selon les responsables au sein de la JIRAMA. Cependant, l’injection de la production d’Andekaleka dans le RIA est encore dans une phase d’essai. Ainsi, la puissance d'Andekaleka atteindra les 120 MW lorsque ce G4 sera totalement intégré et qu'il y aura assez d'eau pour faire tourner les quatre groupes. Ainsi, l’installation de ce G4 devrait signifier l’atténuation de l’intermittence de l’arrivée du courant dans les foyers des Tananariviens et les environs. Il faut savoir que la centrale hydroélectrique d'Andekaleka assure 40 % de l'électricité alimentant le RIA. Jusqu'au moment où Andekaleka atteigne son plein potentiel, les autres centrales secondaires doivent ainsi assurer le relais pour la fourniture de la RIA, à l'instar de la centrale d'Ambohimanambola où travaille la société AKSAF et qui est en mesure d'injecter près de 60 MW, la TAC de Jovena avec ses trentaines de MW, le CTA qui produit un peu plus d'une vingtaine de mégawatts, sans oublier la centrale thermique de Mandroseza qui génère près de 40 MW, la centrale hydroélectrique de Mandraka qui fournit seulement 16 MW, celle d'Antelomita et ses 8 MW, la centrale de Tsiazompaniry et ses 4 MW, celle de Sahanivotry avec ses 8 MW, sans oublier la centrale de Farahantsana avec ses 28 MW, et enfin la centrale solaire d'Ambatolampy qui fournit 12 MW.

Projet PAGOSE

« Certes, l’installation du G4 est effective depuis quelques temps. Cependant, il faudra encore attendre que les conditions hydroélectriques soient optimales pour que ce quatrième générateur soit opérationnel. Pour le moment, nous sommes encore dans la période d’étiage et le niveau d’eau dans la centrale n’est pas encore suffisant pour que le générateur fonctionne correctement. D’ici la fin du mois de décembre ou aux environs du début de l’année prochaine, ces conditions hydroélectriques seront à terme et il sera alors possible d’optimiser l’utilisation de tous les générateurs d’Andekaleka pour atténuer la situation de distribution actuelle », expliquait Hasina Raonivelo, directrice communication de la compagnie d’eau et d’électricité au moment des travaux d’opérationnalisation du G4. Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre du projet PAGOSE ou Projet d'Amélioration de la Gouvernance et des Opérations dans le Secteur de l'Electricité, des travaux de rénovation de deux transformateurs, d'une puissance de 2×60 MW, installés au Poste d'interconnexion d'Antananarivo (PIA) sis à Ambohimanambola, viennent d’être effectués. Ainsi, l'essai de mise en service de ces deux transformateurs s'est déroulé la semaine dernière tandis que leur réception technique et mise en service ont débuté hier. En parallèle, les précédents transformateurs vont être reconditionnés avant d'être réinstallés dans la sous-station Tanà-Nord sise à Antanandrano. Il faut noter que la puissance des transformateurs à Ambohimanambola était auparavant de 90 MW, soit 3×30 MW.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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