Publié dans Economie

Projet « Volobe » - La gestation perdure toujours

Publié le vendredi, 03 mars 2023

Accouchement difficile. Sept ans se sont écoulés entre la genèse du projet d'une centrale hydroélectrique et sa réalisation qui peine toujours à aboutir jusqu'à présent. Une situation exposée par Rémy Hubert, directeur général de la Compagnie générale d'hydroélectricité de Volobe (CGHV), hier à Andraharo, à l'occasion d'une rencontre avec les représentants de la presse pour présenter le bilan et les perspectives de ladite compagnie. 

« D'après nos prévisions qui sont déjà inscrites dans le calendrier de réalisation, l'idéal serait d'aboutir à un contrat de concession vers la fin de ce semestre, et ce de manière à pouvoir arriver à nos objectifs de 2028 pour la première production. Au-delà de ce délai, il serait un peu plus compliqué de mettre en place toute la procédure à la vue des périodes électorales qui vont se tenir à la fin de l'année », rajoute le directeur général du CGHV. Mais pour l'instant, force est de constater que les deux années de retard cumulé jusqu'à présent, qui équivalent presque la moitié du coût des investissements de départ, soit un peu plus 200 millions de dollars, n'ont pour effet que de plomber le projet en entier. Dans tous les cas, la CGHV reste optimiste quant à l'opérationnalité du barrage. Et l'attente va encore être longue car on n'arrive toujours pas à décider la date du démarrage des travaux de construction du barrage hydroélectrique.

Négociations stagnantes

Les phases de négociation et de préparation prennent plus de temps que prévu. D'ailleurs, à l'occasion du lancement de la seconde phase du projet de renforcement du réseau électrique (PRIRTEM), le nouveau ministre de l'Energie, Solo Andriamanampisoa de déclarer : « Pour l'intérêt du pays, pour l'intérêt des usagers de la JIRAMA, s'il faut que les négociations soient encore rallongé de quelques années, l'Etat pourrait s'y prêter ». En plus du volet social, il est à rappeler que le projet « Volobe » en amont est en mesure d'assurer l'équilibre financier et opérationnel de la JIRAMA, et ce, par l'augmentation de l'accès à l'électricité fiable, verte et avec un coût compétitif. Il apporte aussi 25 % de l'objectif cible de production électrique, soit 120 MW sur les 400 MW. D'un autre côté, abordant la délicate question sur les prix au kilowatt, à l'origine du blocage, Rémy Hubert a précisé « que le contrat est quasiment bouclé à 99 %. Mais il reste des détails à peaufiner, en particulier ces prix. La JIRAMA aura des tarifs conformes à ceux qui se font sur le plan international en la matière, notamment trois fois moins coûteux, en tout cas, que l'électricité produite par le fuel-lourd ou le gas-oil ». Autant pour la préservation de l'environnement que pour ménager le pouvoir d'achat des consommateurs, ce genre d'investissement, assez lourd certes, offre de nombreux avantages.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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