Publié dans Economie

Türkiye-Madagascar - 200 millions USD d’échanges commerciaux en 2023

Publié le dimanche, 03 mars 2024

Une coopération en constante augmentation. Les relations économiques entre Madagascar et la Türkiye ont connu une expansion remarquable ces dernières années, avec un volume d'échanges atteignant environ plus de  202 millions de dollars en 2023, en hausse par rapport aux 102 millions de dollars en 2022, selon les données fournies par l'ambassade turque à Madagascar. Les exportations malagasy vers la Türkiye ont présenté une stabilité, passant de 11,168 millions de dollars en 2020 à 10,725 millions de dollars en 2022, puis augmentant à 121,671 millions de dollars en 2023. En revanche, les importations de Madagascar depuis la Türkiye  ont atteint 80,799 millions de dollars en 2023 contre 100,173 millions de dollars en 2022 et 79,511 millions de dollars en 2020.

Selon les informations officielles, la diversité des produits importés par Madagascar est notable, couvrant une gamme étendue, des biens de consommation aux intrants industriels, en passant par les produits pharmaceutiques, les meubles et les appareils électroménagers. Du côté des exportations malagasy  vers la Türkiye, l'accent est mis sur les produits agricoles tels que les fruits, les légumes, les produits de rente, les terres rares, les pierres précieuses, les combustibles minéraux, les textiles, les intrants artisanaux, le sel, les épices, et divers dérivés de calcaire. Cette dynamique témoigne d'une relation économique solide, où Madagascar exporte des produits à forte valeur ajoutée, notamment agricoles, et importe des biens variés nécessaires à son développement industriel. Cette tendance ascendante souligne la robustesse des échanges commerciaux entre ces deux nations, ouvrant des perspectives prometteuses pour le futur.

Coopération économique bleue 

La collaboration  entre les deux pays dans le domaine de l'économie bleue prend une nouvelle envergure, marquée par une rencontre  entre l'ambassadeur turc à Madagascar Ishak Ebrar Çubukçu et le ministre de la Pêche et de l'Economie bleue, Mahatante Paubert, à Ampandrianomby la semaine dernière. Cette réunion, le deuxième rendez-vous officiel, vise à renforcer la coopération pour le développement durable des activités liées à l'économie bleue. La Türkiye, avec son savoir-faire et ses ressources, s'affirme comme un partenaire stratégique pour soutenir Madagascar dans l'optimisation de l'exploitation de ses ressources maritimes. L'objectif de cette collaboration est d'explorer les opportunités offertes par les vastes étendues océaniques malagasy, tant en termes de ressources en haute mer que de ressources benthiques et démersales. Lors de cette rencontre, les discussions ont couvert divers aspects de la coopération, mettant en lumière la possibilité d'échanges de savoir-faire entre les experts en pêche des deux nations. Ces échanges visent à améliorer les pratiques et à stimuler le progrès technique dans le secteur de la pêche,  pour les économies des deux pays. L'avancée  des discussions a conduit à la détermination des deux parties à concrétiser leur engagement par la signature d'une convention, événement  qui a eu lieu ce samedi dernier en Türkiye.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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