Publié dans Economie

Energie - La distribution de « kits solaires » comme projet pilote du Gouvernement

Publié le vendredi, 08 mars 2019

De l’énergie pour tous. Ce sera le thème choisi dans la mise en œuvre du projet d’électrification à Madagascar. Selon le constat établi, seulement 15 % de la population ont accès à l’électricité dans toute l’île. C’est pourquoi le Conseil des ministres qui s’est tenu jeudi dernier s’est préoccupé sur ce sujet. Les membres du Gouvernement ont adopté la distribution de « kits solaires » comme projet pilote lors de la réunion a Ambohitsirohitra, afin que la population malagasy ne vive plus dans l’obscurité.

A noter que ce nouveau dispositif comprend déjà une ampoule et une prise pour charger les téléphones. Comme il a été entendu lors de l’entrevue avec les représentants la Banque africaine de développement (BAD) mercredi dernier, cette institution de crédit octroie un financement s’élevant à un million de dollars afin de mener une étude des zones dont le raccordement de la JIRAMA ne pourra pas atteindre. Ces lieux marginalisés bénéficieront ainsi du kit. Elle se charge également de la distribution des kits solaires dans les zones concernées.

Trois types

 Le Gouvernement distingue trois types de kits solaires selon sa capacité d’alimentation. Le premier a une capacité faible et alimente uniquement le téléphone portable en dehors de l’ampoule. Quant au second, son énergie donne un accès supplémentaire à un ventilateur. Enfin, le troisième kit solaire a une capacité supérieure et peut alimenter les réfrigérateurs et les téléviseurs. Quant au prix, le montant fixé est abordable puisqu’il tourne autour d’un à deux dollars par mois, soit entre 3 500 à 8 000 ariary selon la variation du cours de change. En plus, le paiement sera facilité puisque la durée s’étale de 12 à 24 mois. Près de 200 000 personnes vont bénéficier de ce projet. Ainsi, le Gouvernement envisage un taux d’accès à l’électricité qui pourra atteindre jusqu’à 50 % de la population. L’économie nationale reprendra ainsi son souffle puisque l’énergie représente un moteur clé en matière de productivité.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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