Publié dans Economie

Whitley awards 2019 - Vatosoa Rakotondrazafy remporte le prix pour la conservation marine

Publié le vendredi, 03 mai 2019

Honneur pour les Malagasy ! Vatosoa Rakotondrazafy, coordonnatrice du réseau Mihary a remporté le prix de la conservation marine mercredi dernier à Londres lors du « Whitley awards 2019 ». « Madagascar est reconnu mondialement pour ses mangroves, ses récifs coralliens, ses plages et ses algues marines. Plus de 200000 personnes dépendent des ressources côtières et marines pour leur subsistance. Cependant, ces communautés côtières sont la plupart confrontées à un isolement géographique.

L’approche de gestion descendante des ressources naturelles est aussi encore dérisoire. Dans ce cadre, l’autonomisation des communautés locales à prendre et à appliquer les décisions concernant l’utilisation de leurs ressources est désormais considérée comme l’approche de gestion des ressources naturelles la plus efficace », écrit Vatosoa Rakotondrazafy dans la contextualisation de son projet.
Les aires marines gérées localement
La jeune femme a eu l’idée de mettre en place des  aires marines gérées localement comme levier de développement.  « Les Aires marines gérées localement (LMMA) sont des zones marines et côtières gérées par une ou plusieurs communautés dans le but de contribuer à la protection des ressources halieutiques et la biodiversité marine. Elles constituent également des outils importants pour préserver la sécurité alimentaire,  pour lutter contre la pauvreté dans les zones côtières et aider les communautés côtières à s’adapter au changement climatique », note-t-elle.  La première LMMA à Madagascar a été créée en 2005. Depuis, le réseau s’est développé. « Le concept a depuis pris de l’ampleur au sein des communautés, des autorités gouvernementales et des Organisations non gouvernementales (ONG), avec la mise en place d’environ 64 LMMA jusqu’ à ce jour. Ces LMMA sont réparties dans toute l’ile et contiennent une grande diversité de milieux marins et côtiers, des archipels de corail aux forêts de mangroves côtières et une importante communauté locale qui en dépendent pour leur subsistance ».
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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