Publié dans Economie

Riziculture - Digitalisation de la production dans tout Madagascar

Publié le vendredi, 20 septembre 2019

Le riz représente le principal aliment de la population malagasy. De ce fait, la riziculture occupe une position stratégique dans le système de production du pays. Pour une meilleure rentabilisation de la filière, un projet de digitalisation de la riziculture à Madagascar sera bientôt initié par Atos, leader international de la transformation digitale et Bearing Point, un cabinet de conseil en management et technologie indépendant aux racines européennes avec une couverture  mondiale. Cette digitalisation se fera par l’apport des solutions intégrées d’Applications métiers et environnement de travail connecté.

« Ce projet est une plateforme à double enjeux pour les agriculteurs, premièrement une contribution à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire à Madagascar, et deuxièmement l’amélioration des conditions de vie des riziculteurs malagasy à travers l’augmentation des rendements agricoles, la diminution des pertes et gaspillages tout au long de la chaîne de valeur, une meilleure distribution du riz d’une région excédentaire vers des localités déficitaires, ainsi que la réduction des asymétries d’information sur les prix lors de chaque transaction », a détaillé le responsable du projet, lors de sa présentation la semaine dernière à la Foire internationale de l’Agriculture-Agribusiness-Agroalimentaire à la zone Forello Expo située à Tanjombato.

Ainsi, la plateforme disposera des fonctionnalités de base telles que le référencement des agriculteurs, le paiement mobile, des informations sur la météorologie et le prix, une formation élémentaire aux pratiques agricoles, une évolution de l’éligibilité aux microcrédits. « L’objectif étant de permettre aux agriculteurs d’accéder à des services facilitant leurs  activités économiques comme les semences de qualité, les amendements ainsi que les prêts bancaires et les assurances », ajoute le responsable.

Etude

Pour le moment, les initiateurs du projet conduisent une étude de faisabilité financière et technique de ce modèle, sous l’égide du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et financé par le ministère de l’Economie et des Finances, afin d’évaluer la possibilité et les modalités de sa concrétisation d’ici deux ans au maximum. Ils souhaitent notamment d’être au plus près de la réalité des pratiques et du terrain malagasy. En tout cas, un prototype sera bientôt testé en conditions réelles, représentatives des pratiques culturales au sein de la filière riz.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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