Publié dans Editorial

Uni pour une cause

Publié le lundi, 01 juin 2020

Madagasikara resserre les rangs pour une cause plus que vitale. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, lors de la dernière intervention dans le cadre d’une « émission spéciale » sous forme d’une interview, appelle à l’unité sans faille de tous les Malagasy. Madagasikara affronte, au même moment, trois défis majeurs au terme desquels tous les Malagasy n’ont point pas le droit de rater. L’état d’urgence sanitaire national, la « récupération » des Iles malagasy (Iles Eparses) et la restauration suivie des travaux de construction du « Kianja Masoandro ».

 

Depuis le 19 mars, la Grande île est en proie à la contamination du nouveau coronavirus, le Covid-19. Des deux et demi mois de lutte contre ce virus, le bilan ne cesse de croître et ce malgré des  louables efforts consentis et les effets encourageants du Covid-Organics, CVO. A en croire les derniers chiffres, d’hier émanant du Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19, nous ne sommes plus loin de la barre des mille contaminés. Certes, en tenant compte du bilan des décès de moins de dix jusqu’à la date d’hier, le pays se trouve encore bien loin des hécatombes des grands pays de ce monde. Et des trois Régions infectées, Haute-Matsiatra sort du lot et les activités quotidiennes reprennent. Ainsi, Analamanga et surtout Atsinanana auront encore fort à faire pour se débarrasser du SARS-COV-2. Ces deux Régions se doivent de batailler durement dans le sens du respect strict des consignes autrement la pandémie échappera au contrôle. L’unité, selon l’appel de détresse du Président Rajoelina, est le chemin le plus court pour venir à bout de l’ennemi.

La rétrocession des îles Eparses légitimement appelées îles Malagasy, le deuxième défi majeur, ne se négocie sous n’importe quelle forme. Madagasikara revendique solennellement le retour de ces « perles rares » dans le territoire de la République Malagasy. Il s’agit purement et simplement de l’exécution à la lettre des deux Résolutions de l’Assemblée générales des Nations unies. Un cheval de bataille que le Président malagasy Rajoelina n’entend jamais lâcher et mener jusqu’à terme un combat dont le seul objectif consiste à rétablir l’intégrité et la souveraineté de Madagasilara. Pour atteindre le but tant souhaité de tous, il sollicite l’unité sans faille de tous les concitoyens de ce beau pays qui est le nôtre. Comme un seul homme, derrière le Chef, nous avançons en ordre de marche pour affronter Ensemble l’adversaire.

La « retouche » du Palais de la Reine tout en respectant les valeurs et les normes traditionnelles chères à nous tous prend forme. Depuis l’incendie du 6 novembre 1995, le Rova Manjakamiadana n’a pas fait l’objet d’importants travaux de restauration. Il fallait attendre Rajoelina Andry pour que les choses bougent. En fait, il continue ce que Ranavalona III n’avait pas pu réaliser avec une certaine touche de modernité en respectant fidèlement l’identité spécifique du Palais. Ainsi, le « Kianja Masoandro », un édifice qui ressuscitera la grandeur de la culture malagasy, émerge du site royal et attirera certainement des visiteurs locaux et étrangers. Il sera l’objet de fierté de tous les Malagasy.

Cessons les faux débats et allons ensemble combattre pour venir à bout de ces trois défis de taille. Madagasikara uni est le seul moyen pour y parvenir.  

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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