Publié dans Editorial

Mis au pas

Publié le lundi, 05 avril 2021

Tout le monde en rang et mis au pas. On s’y attendait. Et cela ne pouvait pas être autrement. Le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, en sa qualité de berger de la Nation, brandit haut le sceptre du commandement suprême dont il est investi par le peuple et cela pour remettre en ordre de marche certaines brebis égarées sinon galeuses.

 

Lors de la deuxième intervention de l’année en cours dans le cadre de la prise en main de la deuxième vague de la Covid-19, le Chef de l’Etat interpella la conscience de chacun. Le variant sud-africain tant redouté est bel et bien chez nous. Blague à part, il ne plaisante pas ! Le virus sévit et abat cruellement sans distinction de race ni de niveau de vie. La « bête » fauche et ne fait pas de détail. Bref, il attaque tout ce qui bouge sur son passage.

Le péril nous guette tous. Ce samedi 3 avril, Rajoelina a été net et concis. Entre la vie et la mort, le pays n’a pas le choix. Il faut combattre de toutes nos consciences, nos forces et nos attentions. Au cas où nous nous laisserions aller, sans discipline ni prudence, le variant sud-africain risque de nous emporter tous. Le retour au confinement, déguisé ou non, est légitime sinon impératif. On ne peut plus continuer comme ça. Les centres de soins, de quelque niveau que ce soit, se trouvent aux abords de la saturation. Le personnel médical, dans son ensemble global, est littéralement débordé. Les équipements et les matériels de soins ne suffisent plus. Attention ! C’est l’apocalypse !

Une vaste campagne de conscientisation et de mobilisation s’impose. Les agents du public et du privé, à tous les niveaux de responsabilité, la société civile, tous les concitoyens de bonne volonté et les Forces de la défense et de la sécurité ont tous l’obligation de se donner la main.   

Sous le haut commandement du Chef suprême, le pays se met en rang et en ordre de marche. Il faut bannir ensemble l’indiscipline, l’imprudence et l’anarchie. Coûte que coûte, on doit casser l’élan effréné de la contamination.

La planète Terre se trouve confrontée à un ennemi commun : la Covid-19. On est de plain-pied dans la Troisième guerre mondiale. D’une part, tous les pays petits ou grands mènent un combat commun. De l’autre, la pandémie du coronavirus avec ses variants, de nouvelles forces de frappe, intraitables sont en phase de terrasser à même les plus coriaces.

En ce qui concerne l’option « vaccin », le Président Rajoelina d’annoncer officiellement que le pays s’inscrit dans le système Covax en identifiant deux types de vaccin jugé adapté au cas local. Il clôt ainsi un débat stérile que l’Opposition se prend le plaisir d’enfler, tout juste pour critiquer encore plus proférer de mauvaises langues.

L’Etat malagasy, en dépit des moyens limités dont il dispose, assume ses responsabilités. De son côté, chaque citoyen prend en charge le soin de se protéger et cela afin de pouvoir épargner les autres dont en premier lieu les proches et les amis. Jamais le pays n’a vu ni vécu de telle situation.

Tous les Malagasy ont intérêt à se mettre au pas.

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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