Publié dans Editorial

Tout simplement beau !

Publié le dimanche, 27 juin 2021

Féerique ! Fantastique ! Inespéré ! Grandiose ! Sublime ! Et puis quoi encore ! La célébration des 60 + 1 années du retour à l'indépendance de Madagasikara émerveilla le peuple, faly ny vahoaka ! La population s'était réjouie dans un cadre irréel mais vrai. La pandémie qui demeure présente et sévit malgré tout n'a pas pu empêcher le citoyen lambda à fêter dans l'allégresse, dans la liesse et avec une fierté légitime.

 

Tout a commencé par l'inauguration de la « Rocade d'Iarivo » précédée deux jours auparavant par la « visite guidée » du stade Barea effectuées par le Chef de l'Etat Rajoelina assisté par les proches collaborateurs et les sociétaires du Barea conduits par leur coach Eric Rabesandratana. Un avant-goût nécessaire pour prédisposer l'opinion à une grande festivité.

Le jeudi 24 juin, le Président de la République Rajoelina Andry inaugurait la Rocade Est/Nord-est officiellement baptisée « Rocade d'Iarivo ». Un joyau qui a coûté la bagatelle de 60 millions de dollars cofinancé par l'Union européenne et la France (AFD) et d'une contribution plus que substantielle de l'Etat malagasy. Elle totalise deux tronçons allant du Boulevard de Tokyo (By-pass) à Ambohimahitsy, la partie Est, et d'Ambohimahitsy à Andranobevava la partie Nord-est. Large de 7 m et d'une longueur de 8,2 km et 12 arrêts de bus, 12 passages piétons ainsi que 41 ouvrages hydrauliques, la Rocade d'Iarivo, proche d'une allure des autoroutes, a été conçue pour désengorger Antananarivo de ses éternels bouchons. Initiée en 2011 par le régime de la Transition sous la direction d'un certain Rajoelina Andry, Chef de l'Etat à l'époque des faits, la Rocade d'Iarivo symbolise, de façon vivante, la continuité de l'Etat. En effet, elle a traversé trois régimes dont deux Chefs d'Etat. La bienveillance du sort a voulu que celui qui l'a initié au départ soit l'artisan de sa finition. Désormais, la partie Est et Nord-est de la Capitale rayonne et fait le plaisir des riverains et également le bonheur des usagers.

Le jour-J du 61 ème anniversaire de l'Indépendance, le clou des cérémonies, les Forces armées malagasy (ny Foloalindahy malagasy) se livraient à une démonstration de … force et de prestation … chirurgicale. D'une précision impeccable et pointilleuse, les éléments de l'Armée, de la Gendarmerie et de la Police montraient ce qu'ils sont capables de faire. Un grand défilé digne de la souveraineté nationale. Comme nous l'avions dit plutôt prédit, le grand stade Barea brille de mille feux, ce qui a fait le grand plaisir de tous ceux ou celles qui ont pu assister sur place et de ceux ou celles qui ont pu suivre à la télé chez eux. Et que dire de cette surprise des feux d'artifice. C'est le bouquet final qui mit fin aux manifestations de la célébration du 61 ème anniversaire du retour à l'Indépendance de la Grande île. Toutefois, une partie de nos pensées s'oriente toujours vers le Nord-ouest à proximité de la Grande île dans l'océan Indien où se trouvent « séquestrées » nos petites iles, les îles éparses. En cause, une certaine grande puissance prétend avoir le droit. Madagasikara maintient ferme sa position.

Quoi qu'il en soit, la fête a été au rendez-vous.

Le peuple, malgré tout, a pu se réjouir. Ce fut tout simplement beau !

Ndrianaivo

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff