Publié dans Editorial

Test !

Publié le vendredi, 17 septembre 2021

Le régime Orange passe aux épreuves. A l'entame du second mi-mandat, les tenants du pouvoir sous la direction de Rajoelina Andry Nirina subissent une série de tests.

 

En classe, le maître fait passer régulièrement des tests aux élèves. Des tests obligatoires et incontournables qui, d'une part, donneront au maître la possibilité d'évaluer le degré de perception de ses élèves des savoirs qu'on a dispensés et cela dans un but de pouvoir les corriger pour avancer ! De l'autre, ils permettent aux élèves eux-mêmes d'avoir une idée personnelle de leurs propres erreurs et bien sûr d'avancer. Bref, un test rend service à tout le monde. Il est toujours positif pour quelqu'un qui veut progresser. Et même, s'il y a échec cela contribue toujours vers la réussite car dans tout échec il y a une part de réussite.

Ces derniers temps, des dénonciations malveillantes relatives à la privée de certains membres du Gouvernement se font émailler sur la place publique. Désinformations, diffamations ou informations utiles, il appartient aux autorités compétentes dont la Justice de fournir les éclairages nécessaires à l'opinion.

La présente colonne de l'édito ne va s'aventurer à accabler qui que ce soit, encore moins de justifier personne d'autre, le plus important consiste à attirer l'attention de tous sur l'impact de ce qu'on dit ou écrit sur la place publique. Il existe toujours une responsabilité à assumer dans ce que l'on fait ou parle publiquement. Dans les cas de figure, tout le monde, dirigeants ou simples citoyens ou professionnel de la presse sont soumis à des tests d'honnêteté, de compétence et de crédibilité d'un moment ou l'autre dans leur parcours personnel ou professionnel.

Il ne suffit pas de balancer tout, vie publique ou privée, de quelqu'un sur le toit. On doit avoir le reflexe sinon l'honnêteté de le prouver publiquement et ce dans le souci de ne pas nuire à l'honorabilité des autres. Pour leur part, les supposées victimes vraies ou fausses de diffamation ou de désinformation, au cas où ils jugeraient utiles de répondre à même sur la place publique, il leur faut nécessairement apporter des preuves tangibles ou crédibles. En tout cas, d'autres issues leurs sont offertes dont entre autres l'option du silence tout en continuant à travailler comme il se doit. Une épreuve difficile mais la sagesse du silence vaut mieux que tout autre issue. Sinon on peut saisir la Justice et il revient à cette Institution de la République de départager en toute indépendance.

Ces sulfureuses affaires défrayant la chronique et enflammant les fantasmes du public à travers notamment des réseaux sociaux nous relancent le vieux débat sur les limites éventuelles de la vie privée et la vie publique de nos princes et … princesses au pouvoir. En tout cas, dans les pays de démocratie avancée, les concitoyens montrent leur sensibilité à scruter sur le comportement ou sur la conduite de leurs dirigeants. Aux Etats-Unis, pour ne citer que leur exemple, les citoyens américains sont très stricts sur l'exemplarité de la vie publique et même privée de celui ou celle qui postule un poste public, parlementaire ou poste politique quelconque.

En effet, il est exigé à tout dirigeant de faire preuve d'un comportement ou d'une conduite irréprochable ! Un test permanent à tous et à toutes !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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