Publié dans Editorial

A bon entendeur … !

Publié le dimanche, 03 avril 2022

« Un temps pour se taire, un temps pour parler ! » Un adage des Saintes Ecritures qui survole le temps. Le Président directeur général (PDG) du Groupe SODIAT, Mamy Ravatomanga, un opérateur économique chevronné respecté et parfois craint, dont le parcours à la tête du SODIAT remonte dans les années 90, sort avec fracas de son mutisme. Il n’éprouve aucun embarras à répondre aux questions fussent-elles piégées ou non.  En effet, quand un homme posé et discret de sa trempe arrive à briser le silence, il y a fort à prêter attention.

En fait, Mamy Ravatomanga ne peut plus garder le silence face aux attaques et tirs croisés répétés dont il est victime. Face aux rumeurs fantaisistes qui persistent, il n’a d’autres choix que de monter au créneau. Loin d’être un « poisson d’avril », le PDG du Groupe SODIAT a choisi la date du 1 er avril pour tout tirer au clair une bonne fois pour toute et tenir informé solennellement le public !

Ainsi, invité exclusif sur le plateau de trois chaines de télévision de pointe jumelées de la place, VIVA, TVPlus et Real TV, le PDG Mamy Ravatomanga tient rigoureusement à apporter certaines précisions, en réponse aux questions incisives et parfois sans fard des journalistes présents. Evidemment, l’ « évènement » fait l’effet d’une bombe ! Quand quelqu’un qui habituellement choisit de se taire mais à un moment précis se décide à se lever et crier au scandale, c’est un fait inédit. Il rejette d’un bloc, d’un revers de la main, toutes les accusations portées à son encontre et ceci avec des argumentaires en béton … armé, à même indiscutables.

Il n’est plus un secret pour tout le monde que Mamy Ravatomanga tisse une relation d’amitié forte et fidèle à l’égard du Chef de l’Etat Rajoelina Andry. Une amitié qui date plus d’une décennie au moins et continue de l’être qui irrite certains détracteurs. Le PDG ne s’en cache point. Au contraire, il compte entretenir vers l’avenir ce lien d’amitié qui n’a rien de si mal ni de répréhensible. 

Concernant la CNAPS et la JIRAMA, le PDG du Groupe SODIAT a expliqué qu’en sa qualité de patron d’entreprise, il est de fait en relation avec la Caisse nationale. A rappeler que le patronat contribue à hauteur de 13 % du salaire de chaque employé et le salarié à 1 %. Tandis que pour la JIRAMA, il n’a aucune intention de racheter celle-ci qui est, il faut le dire, engluée à d’éternels problèmes.

Du haut de ces 32 ans de vie d’entreprise, couronnée de succès, Mamy Ravatomanga peut très bien se permettre de donner une leçon à ses pairs, à savoir cessons nos petites querelles et soyons solidaires entre nous.  A l’Etat, il lance un vibrant appel à soutenir le secteur privé. 

A bon entendeur salut !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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