Publié dans Editorial

Retour maléfique !

Publié le mercredi, 15 juin 2022

La Covid-19 revisite la Grande île. Un « come back » dangereux ! Un retour tant redouté mais surtout maléfique. En réalité, le virus du Stras-Cov2 n’était chassé ou anéanti définitivement. Tel un fauve malin et rusé, il s’accrochait, tapissait et rôdait quelque part pour être prêt à « sauter » à la moindre occasion.
L’hiver frappe à nos portes. Apparemment, il offre une occasion inespérée au virus pour reprendre force. Mais d’après l’avis médical en la matière, c’est plutôt la capacité organique de l’homme à supporter le froid qui fait défaut en cette période hivernale. En tout cas, les deux années successives, 2020 et 2021, l’arrivée de l’hiver coïncide avec l’envolée de la contamination.
 Antananarivo reste toujours l’épicentre du mal. Le dernier bilan publié par le ministère de la Santé publique montre des chiffres effarants.  En une semaine, de 4 juin à 10 Juin, on enregistre 207 nouveaux cas et ce sur 4.400 tests effectués. Soit 100% par rapport aux 7 sept jours auparavant. La grande majorité des nouveaux cas enregistrés sont localisés dans la Région Analamanga avec 161 cas.  Et suivent les 7 autres Régions dont Antsiranana (24 cas), Vakinankaratra (16 cas ), Boeny (2) et les Régions Atsimo-Atsinanana, Bongolava, Itasy et Haute Matsiatra 1 cas chacun. A l’état actuel des choses, 283 patients suivent un traitement, 3 formes graves et zéro décès.
Quoiqu’on dise, soit pour attiser la panique, soit l’inverse pour minimiser, Madagasikara entre de nouveau dans la spirale de la recrudescence des contaminations. La pandémie menace sérieusement tous les efforts de relance économiques du pays. Le Tourisme voyant ses activités qui démarrent en … trombe risque d’en pâtir. Tandis que toutes les entités de production qui, également, connaissent un entrain de décollage quoique limité vont subir la raclée de la pandémie. Les organisateurs d’évènements culturels et artistiques aussi bien les artistes eux-mêmes broieraient du noir en cas de discipline collective.
Que faire ? Quelles dispositions à considérer ? Au rythme où va l’envolée de la contamination, de l’ordre de 100% ces derniers temps, il faudrait prévoir le pire au cas où des mesures strictes pour l’endiguer ne seraient pas prises dans l’immédiat.
On comprend aisément le pourtour de la problématique dans la prise de décisions. Tous les paramètres entrent dans les considérations des consignes à mettre en œuvre. De l’autre, la population en a assez des mesures sévères du genre confinement total ou partiel. Déjà, pour se soumettre au respect strict des mesures barrières, le commun des mortels rechigne ouvertement à s’y mettre.
Mais les responsables étatiques n’ont pas, en principe, de large choix quand il s’agit de défendre des intérêts de tout le monde. Et souvent, on devra être capable de survoler les débats en cas de besoin supérieur impérativement. D’aucuns n’oublient pas les contraintes subies par tous les concitoyens et tous les opérateurs économiques afin de combattre efficacement l’offensive de la pandémie. Les opérateurs évoluant dans le tourisme ont dû faire des pieds et des mains afin de supplier les autorités étatiques à alléger les consignes de manière à ce qu’ils puissent réactiver leurs activités.
Dans tous les cas de figure, on doit veiller à limiter les dégâts dans le cadre de ce retour maléfique de la Covid-19.


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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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