Publié dans Editorial

A tombeau ouvert !

Publié le mardi, 23 août 2022

En cette période de vacances scolaires, moment faste du tourisme, les déplacements sur les routes nationales et provinciales augmentent de façon vertigineuse. Mais malheureusement, les accidents trop souvent mortels se multiplient au même rythme. A tel point que nos grands axes routiers nationaux deviennent des tombeaux ouverts pour engloutir à … jamais des êtres proches.

En effet, au cours de ce repos annuel pour les potaches et après les proclamations des résultats des examens officiels,  période propice pour « respirer » un peu l’air marin ou bien l’air pur de la campagne, les statistiques des accidents de voitures, soit des véhicules privés, soit des taxi-brousse de transports en commun, grimpent de façon inquiétante.

La période post-Covid où le confinement est, espérons-le, révolu, tout le monde, du moins ce qui en a les moyens, profite ne serait-ce que le temps d’un week-end ou à la rigueur pour une ou deux semaines afin de respirer autrement. Des observateurs constatent que le tourisme local ou national prend de l’ampleur. On voit des nationaux côtoyer les touristes fortunés étrangers dans les célèbres sites touristiques du genre Isalo, Anakao ou Ifaty sinon à Foulpointe ou encore à Ranomafana, à Antsanitia, etc. Bref, les sites d’attractions touristiques sont pris d’assaut ! Avec un peu d’organisation sérieuse, le tourisme national et international aura de beaux jours devant lui. 

En plus, les comités d’organisation des assises nationales jettent leurs dévolus sur ces destinations fortement prisées. D’Antsiranana à Toliary en passant par Mahajanga et Antsirabe, des regroupements réunissant des dizaines de milliers de participants occupent le terrain. Des jeunes éclaireuses, des laïcs luthériens, des responsables pastoraux anglicans, des fonctionnaires sportifs, des jeunes catholiques, etc.  Et tout cela, au plaisir des centres d’accueil locaux et des activités commerciales sur place. Les marchés de Mahabibo, de Sabotsy ou d’autres se voient envahis. Les bords de la mer suffisamment animés. Que demande le peuple !

Seulement voilà, des accidents de route tristement mortels viennent gâcher la fête ! De juillet, date de début des vacances, jusque- là, on compte des morts et des morts sur les routes nationales. Alors, comment faire pour stopper l’hécatombe ?

Des mesures en amont et en aval s’imposent. Tous les départements ministériels concernés de près ou de loin ainsi que des secteurs d’activité ayant des liens avec le transport se doivent de se mobiliser. A ne pas oublier qu’il s’agit ici de vies humaines à sauvegarder sinon à sécuriser ! Du ministère des Transports à celui des Travaux publics aux hauts commandements de la FDS sans oublier les services rattachés, il faut agir. 

En amont, à la formation au niveau des auto-écoles et à l’octroi des permis de conduire dans les centres immatriculateurs, des consignes strictes doivent être données. Les histoires de « Permis-mborontsiloza » sont à bannir à jamais. En aval, des instructions précises à passer aux propriétaires de véhicules dans le recrutement et le choix des chauffeurs (âge, ancienneté du permis, attestation en sus des permis, etc.). Des contrôles sévères des Forces de l’ordre sur les routes et aussi des contrôles de vitesse. En outre, les réparations d’urgence des routes qui font le malheur des usagers ne doivent point souffrir de négligence. La collaboration surtout la synergie des actions est de rigueur.

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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