Publié dans Editorial

En route …

Publié le mardi, 06 septembre 2022

On est en droit de dire que le sport malagasy, du moins le basketball et le football, retrouve le chemin de la réussite. Le parcours qui reste à faire afin de ravir le graal est encore loin et plein d’embûches mais on peut escompter d’ores et déjà y arriver.

En effet, pour pouvoir compter participer aux grandes compétitions mondiales, il faut essentiellement qu’un pays comme le nôtre brille sinon passe le cap des principales joutes africaines. Des barrages que les coaches mettront impérativement en évidence leur savoir-faire pour au final accoucher des stratégies et des techniques de nature à relever les défis. Que le pays tout entier se mobilise !

En route pour la Hongrie, les Ankoay garçons U 18 et pour Algérie les Barea CHAN ont chacun de leur côté du pain sur la planche. Les vice-champions d’AfroBasket, les poulains de Mémé, au pied du podium lors des matches comptant pour le championnat d’Afrique catégorie U 18 à Antananarivo le mois d’août dernier, auront le temps d’affûter leurs armes et cela pour défendre les couleurs nationales au mondial des U-19 en 2023 en Hongrie. En route vers l’Algérie pour participer aux phases finales des équipes championnes d’Afrique 2023, les Barea poulains de Rôrô n’ont droit à aucune erreur. Ils vont affronter les grosses pointures du continent qui, d’ailleurs ne leur offriront aucune chance de réussite. Il n’est pas question qu’on sous-estime ces rencontres de haut niveau.

Ceci étant, il va falloir batailler dur. Rien n’est gagné d’avance ! Tous, sans exception, se trouvent au même point sur le starting-block. Evidemment, il y aura des favoris à l’image des grandes équipes mondialistes munies d’expériences aux matches internationaux. D’autres, des outsiders mais chaque pays dispose devant lui toutes les chances de gagner. Le « ballon est rond » (ny baolina boribory) dit-on dans le milieu footballistique valable au basketball ! Donc, la surprise de pouvoir renverser la vapeur tient toujours. Elle s’inscrit dans le domaine du possible.

La Coupe d’Afrique des nations (CAN) et la Championnat d’Afrique des nations (CHAN) s’érigent en figures de proue du sport roi en Afrique et que la Confédération africaine de football (CAF) a à gérer. Ils ont chacun leur spécificité à vendre, leur ambition à défendre et leurs défis à relever. Chacun prêche dans leur paroisse respective et ce pour l’honneur du football en Afrique.

La Confédération africaine de basket-ball (CAB), quant à elle, dirige en son sein les clubs et les équipes nationales selon les tranches d’âge. Les récentes compétitions AfroBasket mettant aux prises les hommes et les dames U 18 au niveau continental en vue du mondial de Hongrie U 19 en 2023 font partie des jeux au ballon orange organisés par la Confédération africaine de basket-ball.

Le fait que la Grande île participe à la phase continentale et mondiale illustre l’évolution positive du sport malagasy. A noter que les Makis Ladies, soutenues par la Première Dame Rajoelina Mialy, comptent également aux prochains matches en Afrique du Sud faire montre de leur savoir-faire. D’autres disciplines, échaudées par les récentes prouesses du ballon rond et celui d’orange, ne lésinent par leurs efforts.

Pour revenir au football et au basket-ball, en route pour un avenir meilleur, il importe aux deux coaches respectifs de lancer sur orbite leurs poulains. 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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