Publié dans Editorial

Transparence oblige !

Publié le lundi, 13 mars 2023

Limpide. On redoute formellement la dangerosité de l’eau qui manque de limpidité pour la santé de l’homme . Elle doit être impérativement potable dans le sens que l’eau en question ne nuise pas à la santé. Ainsi, une eau est potable dans la mesure où elle répond obligatoirement aux critères de la propreté utile pour l’hygiène de la communauté.

Dans la gestion des affaires nationales, la limpidité autrement dit la transparence oblige ! Le souci encore mieux l’obligation de la transparence s’impose comme la voie incontournable vers le développement et l’épanouissement du pays. La transparence est l’un des points d’ancrage de la démocratie. Considérée comme une lumière éclatante sinon un puissant projecteur, la limpidité ou la transparence chasse les démons des malversations dans tous ses états qui en fait agissent dans le noir, dans les ténèbres et dans le non-respect des lois. 

Dans la réalité des faits, les contribuables ont le droit absolu d’être au courant de la manière avec laquelle on gère et on traite les affaires du pays. L’occultisme, l’opacité et les zones d’ombre sont les ennemis jurés de la limpidité sinon de la transparence. Bref, à l’antipode de la démocratie !

Dans les pays dits développés pas forcément « riches » uniquement mais respectant les principes fondamentaux de la démocratie dont la transparence, les dirigeants se soucient constamment à l’obligation de la clarté dans toutes ses actions dans le cadre de la gestion des affaires de l’Etat. Chaque Français, Allemand, Britannique ou Norvégien, Suédois ou autres a le droit de savoir ce qu’on fait « là-haut » à même jusque dans la vie … privée des personnalités publiques. Il n’y a à titre  d’exemple aucun secret pour le peuple dans la gestion des finances publiques, le nerf de la guerre et surtout le point focal et névralgique des affaires nationales.

L’obligation de la transparence s’avère plus strict dans la vie, même privée, des dirigeants politiques. Concernant leur patrimoine avant, pendant et après leur mandat, rien ne doit être caché au public. Toute acquisition de richesses quelle qu’en soit sa forme doit être soumise à la loi de la transparence. De ce fait, la déclaration de patrimoine entre formellement dans la ligne droite du respect de la transparence. C’est une obligation à laquelle tout haut dirigeant est appelé à se soumettre. Par défaut de quoi, tout contrevenant a à répondre devant la Justice !

Certains dirigeants sinon tous, sauf exception de quelque cas rares, rechignent à se plier de leur propre gré devant l’obligation de la transparence. On a tendance à se voiler derrière le concept de la « vie privée » ou à plus forte raison du « secret d’Etat ». Ailleurs, aux Etats-Unis, par exemple, tous les citoyens américains ont parfaitement le droit d’être informés de tout ce qui concerne autour la vie publique et privée (santé, les richesses, les relations privées, etc.) de leurs dirigeants notamment le Président. Et c’est de cette manière qu’on avance.

Le penchant à agir dans l’opacité favorise la tentation à la corruption, à l’impunité, au vol et aux détournements des biens publics. Une République opaque est un terrain de prédilection à tous les vices.

Les efforts de prioriser la transparence revêt une importance non négligeable pour le développement du pays.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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