Publié dans Editorial

Fidèle et intacte

Publié le dimanche, 19 mars 2023

Entière et totale. Des termes que l’on peut qualifier sans leurre, ni tromperie ni trucage, la relation qui existe entre le jeune dirigeant Rajoelina Andry Nirina et son peuple.

Une révélation surprise en 2007, prouvée en 2009, trempée en 2014, retrouvée en 2018 ( 8 mars Ambilobe), confirmée en 2018 (novembre/décembre) et sortie indemne, consolidée et authentifiée à ce jour, la popularité du Chef de l’Etat Rajoelina auprès de la population reste fidèle et intacte.

Sorti de nulle part en 2007, un jeune candidat, un illustre inconnu, un novice dans l’arène politique nargue et tutoie le grand maitre du terrain. Quelle audace pour ce jeune téméraire qui ose s’aventurer et postuler le fauteuil du maire de la Capitale ! Rajoelina Andry Nirina d’apparence physique malingre, à l’époque des faits,  se présente à la course à la Mairie en 2007. C’est une insulte ! Ravalomanana n’en revenait pas. Résultat : le jeune Andry TGV gagne haut la main le « match ». Grosse surprise. Il terrasse le géant ! Panique chez les autres états-majors ! Fin de parcours pour les dinosaures !

Deux ans plus tard, Rajoelina consolide son exploit. Il monte au créneau et défie le maitre incontesté  du Palais. Crime de lèse-majesté pour les uns. Légitime geste pour défendre les intérêts supérieurs du peuple pour d’autres. De par une popularité solidifiée, le jeune maire de la Ville des mille, Rajoelina Andry, parvint à secouer, à ébranler et à même déchoir de son piédestal le grand manitou Ravalomanana Marc.  

Les épreuves du feu de la Transition n’ont rien écorné à la totalité de la popularité. En 2014 à Toamasina, au moment où le président de la Transition fait son adieu, la population du Grand port de l’Est lui a manifesté son attachement indéfectible. Une foule compacte et en délire regrette profondément le fait qu’on a opposé par « une fin de non- recevoir » à la candidature du jeune leader de la Révolution à travers le fameux et implacable « ni … ni ». Finalement, ce ne fut qu’un « au revoir » ! Il a donné rendez-vous pour 2018.

Chose promise, chose due ! Cinq ans après, « Zorro est de retour ». Rajoelina  est arrivé ! Un séisme d’une magnitude 10 à l’échelle de Richter ébranla mortellement le régime HVM de Rajaonarimampianina. Une popularité restée fidèle et intacte à l’endroit de Rajoelina essuya d’un seul revers la vague bleue.

A la cinquième et dernière année du premier mandat, Rajoelina garde toujours intacte la popularité. Celle qui l’avait conduit à la tête de la Mairie d’Antananarivo en 2007 et qui l’accompagne jusqu’à maintenant au Palais d’Etat d’Iavoloha et certainement jusqu’à la victoire en novembre/décembre de cette année. Gageons !

En dépit de la dislocation de l’ARMADA, du moins à certains égards, la popularité fidèle et intacte, dont le numéro un du pays jouit, lui permettra de réaliser un second exploit. Une prouesse qui irrite et qui fait mal, très mal, à ses détracteurs en dehors ou même à l’intérieur de la plateforme censée le soutenir. Certains candidats, en ce moment-là, auront de leur grade la gifle qu’ils mériteront.

Toujours est-il que l’union fait la force. Nécessairement, il va falloir resserrer les rangs de la grande famille politique Orange.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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