Publié dans Editorial

Test de vérité

Publié le lundi, 01 mai 2023

L’heure de vérité sonne ! La session ordinaire pour le compte de l’année 2023 ouvre ses portes ce jour. Selon les  textes de la Constitution, les deux Chambres du Parlement tiennent deux sessions ordinaires chaque année de la législature. Une session ordinaire qui débute le premier mardi de mai et une autre le troisième mardi d’octobre. Entre les deux, il peut y avoir une ou des sessions extraordinaires. La première est principalement consacrée au compte rendu d’activités du Gouvernement devant les représentants du peuple. La seconde est focalisée sur l’étude et le vote du budget de l’Etat à travers la Loi de finances initiale (LFI).

La première session ordinaire, notamment, celle des députés de Tsimbazaza, attire toujours l’attention de l’opinion, dans la mesure où la séance de questions-réponses entre membres du Gouvernement et députés fera apparaître d’une part comment les ministres ont géré les affaires nationales selon leur domaine respectif et de l’autre, comment  les députés ont fait valoir les intérêts du peuple et de leur circonscription respective, devant les dirigeants de l’Exécutif.

La session ordinaire, l’avant-dernière de la législature, qui s’ouvre ce jour, sera une session de vérité, aussi bien pour les membres du Gouvernement que pour les élus. 

Ce compte rendu est une pratique républicaine valable dans tous les pays jaloux des fondements de la démocratie en ce sens que le gouvernement est responsable de ses actes devant le Parlement, qui a le droit de le démettre en cas de besoin ou s’il le juge nécessaire. D’autant que les citoyens suivent de très près le déroulement de la session, retransmise en direct sur les antennes nationales, surtout quand elle touche les sujets brûlants de l’heure, entre autres l’insécurité, l’inflation, les délestages intempestifs, etc. 

C’est une heure de vérité pour chaque membre du gouvernement dans le sens  qu’il est hors de question pour chacun de se dérober ou de se faufiler à travers des réponses vagues ou sans fondement. En tout cas, étant soumis à une obligation de résultats, ils n’ont aucune excuse.

Les députés, pour leur part, jouent l’avant-dernière partie de leur mandat. Ils mettent en jeu leur avenir politique, l’avenir de la majorité, pour les proches du pouvoir, l’avenir des « dissidents ». Bref, la session ordinaire qui débute ses travaux va être un test de vérité grandeur nature. Qui est avec qui ? Qui s’oppose à qui ? L’échéance cruciale qui aura lieu dans quelques mois n’offre plus l’occasion de faire le malin.

Les citoyens attendent de cette session ordinaire des résultats à la hauteur des ambitions du régime Orange. Il faudra un Gouvernement crédible et digne de confiance, et un Parlement où siègent des élus vrais représentants du peuple, capables de défendre les intérêts majeurs de la Nation. 

Test de vérité ou heure de vérité, qu’à cela ne tienne, l’important consiste à avoir des dirigeants méritant la confiance de tous.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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