Publié dans Editorial

ODOF avance !

Publié le mercredi, 10 mai 2023

Le « One district, one factory » est en marche ! Le « Velirano », en particulier le Point VII, du Président de la République Rajoelina Andry bouge et bouscule les choses !

En effet, le « Velirano » Point VII porte sur l’industrialisation de Madagasikara. Le régime Orange s’engage entre autres à soutenir l’entreprenariat malagasy, à favoriser l’investissement dans le secteur industriel et à promouvoir le « Made in Madagasikara ».

Pour ce faire, le Gouvernement mise sur la création au moins une installation industrielle du genre PMI voire micro-industrie dans chaque District selon le slogan du régime « One District, one factory » (ODOF) « Un District, une usine ». En fait, aucun District ne devra être oublié ! Un objectif que le leader de la Révolution Rajoelina Andry compte mener à terme.

Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC), le département responsable au niveau du Gouvernement de la concrétisation du « Velirano » Point VII à savoir l’industrialisation, est à pied d’œuvre. Depuis sa nomination pour diriger ce ministère-clé en 2021 Edgard Razafindravahy sillonne monts et vallées à travers le pays pour installer de petites unités de production répondant aux besoins quotidiens de la population.

A Tsiroanomandidy, à Ambositra ou à Farafangana, tout récemment, des usines de production de miel, des mielleries, qui soulignons-le arrivent à point nommé, ont été mises sur pied. Les régions susmentionnées, à fortes production de miel, vont pouvoir améliorer en qualité et en quantité leurs productions et qui se traduit par la suite par l’amélioration des conditions de vie des paysans producteurs. Cette année, le ministère prévoit installer 75 unités de miellerie.

A Vohipeno, le MICC procède à l’installation d’une unité de torréfaction de café et cela au grand plaisir des producteurs. Il a fallu attendre des années pour qu’on juge utile la création d’une telle usine si petite soit elle qui sert énormément aux intérêts des paysans dont la tradition et la maîtrise de la culture de café remonte à des temps anciens. Evidemment, que ce soit l’installation de la miellerie ou bien la mise en place de la torréfaction du café, la concrétisation du Velirano du Président crée toujours un sentiment de satisfaction. Une liesse populaire qui dénote l’expression de reconnaissance à l’endroit de celui qui a eu la noble initiative pour l’émergence de Madagasikara à travers le « Velirano ».

Toutefois, des questions fusent. Les observateurs affûtés se posent la question « de quel statut les dirigeants du régime comptent-ils attribuer à ces nouvelles unités créées ? Société d’Etat financée par l’argent public et gérée par l’Etat ? Ou Société à caractère public dotée d’un budget autonome ? Ou Société privée ? Ou autre ! En tout cas, les observateurs redoutent la résurgence sinon la résurrection des Sociétés d’Etat dont on connait les résultats. On craint le réveil du démon du dirigisme économique voire le système socialiste !

Les responsables étatiques ont grand intérêt à jouer la carte de la transparence dans cette initiative quoique louable à travers l’ODOF. L’esprit et la lettre du « Velirano » point VII priorise le soutien de l’entreprenariat malagasy, accorde une faveur à l’investissement privé et met un point d’honneur à la promotion du label « Vita malagasy ».

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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