Publié dans Editorial

De classe exceptionnelle

Publié le mercredi, 05 juillet 2023

La République Malagasy a droit et le plaisir d’avoir une Première dame de Classe Exceptionnelle.

Mialy Rajoelina Razakandisa, la présente Première dame, malgré son âge assez jeune, assume et assure de façon excellente son titre. Issue d’une famille dont l’éducation représente une priorité, Mialy Razakandisa, de son nom d’état civil, digne fille du couple Razakandisa Rodolphe force l’admiration. A noter qu’elle sort d’une moule de l’éducation chrétienne protestante réformée (FJKM de la Cathédrale Analakely). A Paris, la Première dame a effectué un cursus académique consistant dans une des célèbres Grandes Ecoles de France, le Conservatoire des Arts et Métiers. Etude  couronnée par un diplôme en Master,  en 1994, Mention Finances et Management. Elle a dû compléter son parcours toujours à Paris jusqu’en 2000. Date à laquelle, Mialy revient au pays et se  marie, la même année, avec Andry Nirina Rajoelina qui est resté au pays pour commencer ses activités.

Une union qui leur a offert trois enfants. Ainsi, bien étoffée spirituellement, moralement et intellectuellement, Mialy Rajoelina assume gracieusement et pleinement sa mission en sa qualité de Première dame de la République Malagasy. Et  Rodrigue l’a bien dit que « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » dans le CID de Pierre Corneille. 

La Première dame malagasy descend au front et s’engage dans la bataille contre toutes formes de dérives et violences sociales basées sur le genre mettant en difficulté les filles et les mères de familles (VBG). Malheureusement, Madagasikara s’aligne dans les rangs des pays à fort taux de VBG. C’est une lutte acharnée que la Première dame se livre et fonce à fond. L’UNICEF reconnait en elle la volonté déterminante pour éradiquer tous ces fléaux. Raison pour laquelle, l’Organisme onusien l’octroie l’honorable titre d’« Ambassadrice de l’UNICEF dans la lutte contre le VBG en Afrique ». D’ailleurs, dès 2009, elle a créé l’Association FITIA pour se rendre utile auprès de la population en détresse. La Première dame fonce également dans le combat contre la sous-alimentation et la malnutrition qui affecte certaines Régions de la Grande île dont les principales victimes sont les femmes et leurs enfants spécialement le grand Sud. Dans la bataille pour stopper net les ravages dus à l’addiction des drogues dures (rôrô) ayant pour cible essentiellement la jeunesse, Mialy Rajoelina n’est point du tout en reste. Elle ne ménage pas non plus tous les efforts nécessaires. 

Force est de constater l’humilité et la modestie avec laquelle Mme Mialy Rajoelina assure ses lourdes tâches. Avare de grands discours, elle agit et travaille dans une simplicité étonnante. Ce qui explique en grande partie l’adhésion populaire dans tout ce qu’elle entreprend.

A toutes ses sorties grand public aux côtés de son époux de Président, la Première dame suscite toujours le vif intérêt d’admiration. Même des acteurs politiques au langage d’opposants virulent  manifestent envers elle un respect et un hommage grâce à sa personnalité de classe exceptionnelle.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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