Publié dans Editorial

A bon port

Publié le vendredi, 22 septembre 2023


Ntsay Louis Christian, Premier ministre, chef du Gouvernement collégial, assume ! De la fermeté assurée et de la détermination assumée, il imprime ses marques. Ntsay fait savoir à tous ceux ou celles qui veulent l’entendre qu’il entend achever, en « beauté », la mission que lui-même et le Gouvernement collégial qu’il dirige, selon la Constitution, sont tenus d’exécuter à terme, à savoir la tenue de l’élection présidentielle le 9 novembre et le 20 décembre, le cas échéant, pour le second tour. Et qu’au final, Madagasikara aura un nouveau Président de la République élu en janvier 2024.
Rappelons que ce n’est pas la première que cet homme de poigne de 62 ans, âge révolu, tient les rênes du pouvoir pour conduire le pays vers l’élection présidentielle. En juin 2018, Ntsay Louis Christian a été nommé Premier ministre, chef d’un Gouvernement dit de « consensus » dont la mission principale consiste à organiser l’élection pour désigner le nouveau Président de la République. Ntsay et le Gouvernement de consensus qu’il a dirigé ont exécuté avec brio la tâche. En janvier 2019, le pays avait un nouveau Président élu selon la règle de l’art respectant les normes et les fondamentaux de la démocratie. En tout cas, c’est la première fois dans les annales de la République Malagasy qu’une alternance démocratique a pu avoir lieu.
Ceci étant, l’homme, cet économiste de formation et ancien fonctionnaire international, à qui revient la tâche aussi complexe que délicate de diriger le pays vers le crucial scrutin de novembre n’est pas un novice en la matière. Ntsay Christian est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, « the right man in the right place » ! Il est aguerri dans ce genre de mission difficile sinon spéciale.
A l’approche de novembre, la classe politique s’excite. De la fièvre voire de l’effervescence agitent le pays. Au fur et à mesure où la date de 9 novembre se précise, la température monte ! Les états-majors des treize candidats admis officiellement à parcourir sont déjà à pied d’œuvre. Les uns pour préparer sérieusement l’atteinte de l’objectif déclaré c’est-à-dire gagner la bataille : être élu ! On finalise l’élaboration du programme de société à présenter au moment  de la campagne. On peaufine les stratégies dont l’objectif final sera de convaincre les Malagasy sur le bien-fondé du programme économique et social soumis de telle sorte que les citoyens électeurs créditent leur choix.
D’autres s’amusent au jeu dangereux. Les dix prétendants regroupés au sein du Collectif des candidats jouent autrement. Ils remettent tout en cause et dénoncent ce qu’ils considèrent d’irrecevable à la candidature de Rajoelina Andry Nirina, de par sa nationalité française en se basant, à tort ou à raison, sur l’Art 46 de la Constitution. Et ils ne veulent rien savoir ! Les Ravalo et Rajao et compagnie contestent, avec virulence et même avec animosité, la décision de la HCC d’avoir remis la clef du pouvoir à un Gouvernement collégial après que le président du Sénat renonce. Les « dix » dénoncent ce qu’ils appellent d’un micmac au sommet de l’Etat. Tout compte fait, soutenu par les caciques de l’Opposition le Collectif mise sur le report du vote de novembre.
Déterminé, le Premier ministre mènera le bateau à bon port.

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

A bout portant

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