Publié dans Editorial

Aux portes du sacre !

Publié le lundi, 01 juillet 2019

Et la fête continue ! Les Barea écrasèrent les Super Eagles par deux buts à zéro au Stade d'Alexandrie en Egypte, dans le cadre des compétitions de la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nation (CAN) 2019. Un exploit inédit que les 25 millions de malagasy n'osaient même pas rêver. Pour une toute première participation à des joutes footballistiques de ce niveau, Madagasikara réalisait … l'impossible. Ayant réussi à déjouer les pronostics, les novices sinon les outsiders poulains de Dupuis n'en finissent pas de nous émerveiller.

Les coups de pied arrêtés de Ilaimahiratra ou de Carolus dit Bolida du genre Messi surprennent les « goals- keepers » les plus calés et envoient des ondes de choc aux milliers de spectateurs sur les gradins. Pour une fois depuis les 59 ans de souveraineté nationale, la Grande île réussit à se hisser au firmament de la CAN. Les sociétaires du Barea accèdent aux huitièmes de finale de cette prestigieuse Coupe continentale.

A peine le rideau sur la célébration de la Fête nationale du 26 juin est tombé que voilà les Barea ( zébus) firent revivre l'euphorie. Dès le coup de sifflet final de l'arbitre au Stade d'Alexandrie, la Nation toute entière se leva et vibra d'enthousiasme pour fêter cette victoire historique. Le Chef de l'Etat Rajoelina Andry, sur son compte sur les réseaux sociaux, n'a pas manqué dès l'instant même de féliciter nos « héros ». Des cris de joie, des feux d'artifice de fortune, des descentes inopinées dans la rue jusqu'à des heures tardives ont été vus partout dans les grandes villes du pays. A Antananarivo, des supporters scandaient le drapeau national et parcouraient les grands axes tard dans la nuit. Un évènement rare qui rappelle, curieusement, les exultations spontanées des concitoyens le jour d'un certain 26 juin 1960. Votre humble serviteur garde encore dans les mémoires les « délires de joie » ce jour où le pays recouvra son indépendance et sa souveraineté. Un sentiment indescriptible de joie et surtout de fierté remplit les cœurs et les esprits. Force est de constater que cet exploit de notre onze national fait jaser sinon trembler certaines équipes en Egypte. Désormais, Madagascar entre fièrement dans la cour des grands parmi les maîtres continentaux de ce sport-roi.

Nicolas Dupuis a tenu ses engagements en ce sens que Madagascar sortira la tête haute de ce Groupe auquel les Barea appartenaient. De même, le « cadeau » de la fête nationale que Lalaina avait promis aux Malagasy fut au rendez-vous.

Le Comité de normalisation dirigé par Mme Attalah Béatrice n'a pas chômé non plus. Les membres dudit Comité montrait qu'ils se trouvent à la hauteur de leur mission. La brève friction d'avec les membres du Comité de soutien des Barea donnait place à une franche collaboration et une solidarité positive pour mettre à la disposition de l'entraîneur et aux joueurs le maximum de chance à la réussite.   

Pour sa part, le pouvoir IEM affiche toujours sa disposition à épauler notre équipe nationale. Résultats, les Barea franchissent le cap et se trouvent aux portes du sacre !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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