Publié dans Editorial

De bons auspices

Publié le mercredi, 17 juillet 2019

Le régime IEM part d’un bon pied ! Sous une bonne étoile, Rajoelina semble débuter son pouvoir à la magistrature suprême du pays dans un cadre encourageant. Les signaux affichés sur le tableau de commande sont au vert pour ne pas le dire « à l’orange ». Tout commença par une élection présidentielle sans anicroche ni la moindre escarmouche. Une élection crédible et reconnue par …tous. Les deux finalistes, Rajoelina et Ravalomanana, après la proclamation des résultats définitifs par la HCC, se sont donné la main. Avec un score honorable et sans appel de 55,66 %, Andry Rajoelina gagna, haut la main, le scrutin. Et donc, une alternance par la voie royale des urnes et où la démocratie jouit de son plein droit. « Zandry Kely » se débarrassa définitivement de l’étoffe de « putschiste » qu’on lui avait taxé injustement depuis la Révolution Orange de 2009.

 

Immédiatement et logiquement, la Communauté internationale reconnait la victoire de Rajoelina. Même les plus réfractaires, l’Allemagne et les Etats-Unis, finissent par admettre la légitimité de l’acte. Les pays de la SADC et les Etats voisins de l’Océan Indien se bousculent au portillon pour manifester leur reconnaissance. L’Ile Maurice invita le nouveau Numéro Un malagasy à assister en tant qu’invité d’honneur aux cérémonies de célébration de sa fête nationale. Idem pour le Sénégal. C’est la consécration d’un parcours atypique d’un jeune visionnaire ! 

De leur côté, les bailleurs de fonds traditionnels regroupés au sein des PTF (partenaires techniques et financiers) et les grands investisseurs privés s’apprêtent à assister Madagascar dans les efforts de redressement de l’économie. C’est fini l’époque de la vache maigre ! Les « robinets » se desserrent. L’argent arrive. Les grandes institutions financières telles le FMI, la Banque mondiale ou la Banque africaine de développement (BAD) se précipitent pour aider la Grande île à se relever le plus vite possible. Elles ont manifesté leur volonté à donner un coup d’accélérateur à l’IEM.

L’exploit inédit des Barea de Madagasikara qui a propulsé le pays au firmament des prestigieuses compétitions africaines et provoqué un élan de solidarité, d’unité et de fierté nationale contribuant efficacement à booster les efforts entrepris par le régime dans le cadre de l’IEM. Il s’agit là d’une précieuse opportunité de nature à déboucher vers le démarrage rapide du programme national de développement.

Les législatives du 27 mai offrent une aubaine pour le régime IEM. Une majorité confortable au profit de la plateforme soutenant l’homme fort du pays s’installe de façon stable. Une configuration indispensable pour la mise en œuvre de la politique générale de développement voulue par l’IEM. Quand près de la totalité qui avoisine les 100% des députés (147 sur 151) cautionnent la candidate au perchoir proposée par la majorité présidentielle c’est encourageant. En fait, plébiscitée par ses pairs, Christine Razanamahasoa réalisa une belle revanche. La Chambre basse est entre de bonnes mains.

L’opposition, si elle existe, se trouve réduite à une proportion incongrue. Un tel schéma ne traduirait nullement que le pouvoir en place irait user abusivement de sa … majorité. Tout se fera selon les exigences des intérêts supérieurs de la Nation et en fonction des priorités dictées par l’IEM.

En somme, Rajoelina Andry entame son mandat dans un cadre global propice et sous de bons auspices.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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