Publié dans Editorial

Vivement aux urnes

Publié le lundi, 19 août 2019

La date du scrutin des Communales et des Municipales est enfin publiée ! Sur proposition de la CENI, en début de semaine, le Gouvernement décida de convoquer les électeurs aux élections des maires et les conseillers municipaux ou communaux pour le 27 novembre 2019. Ainsi, le Conseil du Gouvernement mit fin à une attente qui n’a que trop duré.  Le décret portant convocation des électeurs fait état aussi du calendrier du processus électoral. La date d’ouverture du dépôt de candidature auprès de l’Organe de vérification et d’enregistrement de candidatures (OVEC) débute le jeudi 29 août prochain, et cela, jusqu’au 12 septembre. La CENI et ses démembrements auront jusqu’au 28 septembre, soit 60 jours avant le scrutin, pour fixer la liste définitive des « concurrents » ainsi que la fixation des bureaux de vote. Après quoi la campagne électorale pourra démarrer, et cela, à partir du 5 novembre à 6 h du matin jusqu’au lundi 25 novembre à minuit, 48 heures avant la date fatidique du scrutin. Le même décret précisa aussi le montant de la caution à payer à tout candidat désirant de se présenter. Désormais, il appartient aux états-majors politiques d’affûter leurs armes. Sur le plan global, les dirigeants politiques auront à confronter  deux épineux écueils, véritables casse-tête pour chacun sinon pour certains, à savoir dénicher la « perle rare » ou l’ «  oiseau rare » à présenter et s’assurer d’une assise solide sur le plan financier. Les candidatures pour les grands centres urbains comme la Capitale et les anciens chefs-lieux de province (six au total) nécessitent la disponibilité d’avoir dans son escarcelle des personnalités ayant la stature d’hommes ou des femmes crédibles, riches en parcours politique et professionnel, capables de maîtriser les soubresauts des aléas liés à la gestion des grandes cités.  Le cas précis de la Capitale de Madagascar mérite une attention spéciale. C’est un enjeu national et capital! D’abord, le pouvoir central ne laissera pas facilement la gestion de la Ville des Mille à la merci des aventuriers ou aventurières. Etant la vitrine du pays, la collaboration étroite entre les tenants du régime et ceux de la Commune (CUA) s’impose de fait. Et ensuite, c’est un probable tremplin pour l’assaut du pouvoir central. D’aucuns constatent la nécessité et l’urgence pour Antananarivo de lui offrir une opportunité nouvelle pour un souffle nouveau à la gestion de la Ville. La gabegie et l’anarchie doivent cesser … incessamment. La cité d’Andrianjaka, la Ville des Mille, ne mérite point de ce bordel. Il s’agit d’un énorme défi à relever qui attend la prestation de tout parti politique digne d’être. Le MAPAR et ses acolytes de lutte ne manqueront pas d’aligner un « soavaly » de marque, un « pur-sang ». Dans les autres Faritany, les états-majors auront également du pain sur la planche. La plate-forme présidentielle s’attelle aux courses depuis belle lurette. Elle est prête à ravir la victoire. Vivement aux scrutins ! Etant une élection de proximité, le scrutin des Communales et Municipales du 27 novembre revêt un caractère vital surtout pour le régime qui doit forcément confirmer et conforter son ancrage auprès du peuple. Elle incarne aussi la volonté directe de la population dans le choix de ses dirigeants sur terrain et cela pour savourer enfin le meilleur.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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