Publié dans Editorial

La colère d’un Président

Publié le lundi, 07 octobre 2019

On craint souvent la colère des dieux. La terre tremble. Le ciel gronde. Les océans s’agitent. Et le vent fort souffle en rafales. Mais, il faut se méfier aussi aux courroux d’un Chef d’Etat. Quand l’homme fort du pays se fâche, gare à ceux ou à celles qui furent à l’origine de la colère. Attention ! Le premier souci pour le maître du pays réside à défendre le bilan de ces neuf premiers mois de son avènement au pouvoir. En effet, à l’issue d’une élection libre et démocratique, Rajoelina Andry Nirina accède à la magistrature suprême de l’Etat. Il défait son adversaire de … toujours par un score confortable et sans appel de 55,64 % contre 44,36 % pour le perdant, Marc Ravalomanana. Une déroute que l’ancien Chef d’Etat ne parvient pas à digérer encore plus accepter. Il se caresse discrètement et toujours l’idée de revenir à la barre et prendre autant qu’il le faudrait sa revanche.

 

Durant ces trois trimestres, en exerçant la lourde tâche de Chef d’Etat, Rajoelina Andry Nirina n’a pas du tout chômé. Une volonté imperturbable de traduire en actes le Velirano l’anime à tout moment. Etant un homme de parole, le premier magistrat du pays travaille d’arrache- pied et parcourt le pays pour la mise en œuvre des grands projets prévus dans l’IEM et annoncés à travers le Plan Général de l’Etat (PGE). En gros, Rajoelina neutralise un par un les arguments clamés par les opposants sinon les détracteurs du régime. Apparemment, les plus zélés au service du gourou du Bel’Air n’ont pas assez de motifs pour étayer leur acharnement.

Par ailleurs, l’intervention à la chaîne nationale en « émission spéciale » de ce dimanche a permis au Président de la République de faire publiquement état de sa colère face aux agissements irresponsables de certains « mpiray tanindrazana ». Des actes totalement indignes et contraires aux intérêts majeurs de la Nation.

Andry Rajoelina ne baisse point les bras dans la lutte contre l’insécurité. Tous les moyens efficaces et sophistiqués ont été mis à la disposition des Forces de la défense et de la sécurité (FDS). Et la dotation en armes capables de dissuader les malfrats continuera. Il met en garde sévèrement les « profiteurs » ou les pêcheurs en eau trouble exploitant le malheur du peuple.

Il ne tolèrera pas la diffusion sur la place publique de fausses informations créant des troubles dans les esprits et déstabilisant le régime. Il n’a jamais était question d’interdire la libre circulation des hommes en particulier les femmes. C’est une aberration s’offusque le Chef de l’Etat. La Première Dame non plus n’a pas mâché son indignation devant une telle énormité.

Le scandale du Bacc 2019 (enseignement général) n’a pas manqué de provoquer la colère du Président. Une faute archi-lourde qu’il ne compte pas rester sans réagir fermement. Les responsables, qui que ce soit, paieront selon la loi en vigueur. Rajoelina rejette sur toute la ligne le fait de prendre en otages l’avenir de nos jeunes. D’ailleurs, il a pris des mesures courageuses, exceptionnelles et légitimes pour « réparer » le mal. L’organisation d’une 2ème session du Bacc à l’intention de tous les recalés est juste et équitable.

Avertissement aux apprentis sorciers de la politique, méfiez-vous de la colère d’un Président !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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