Publié dans Editorial

Le pacte gagnant

Publié le jeudi, 14 novembre 2019

L’union fait la force ! Cet adage populaire universel n’a jamais déçu. Il est valable à toute situation, à toute culture et à tout pays.  La force bat tous les obstacles et fait gagner à toute bataille ! Grâce aux efforts concertés des Alliés durant la Grande guerre (39-45) que les abominables forces nazies avaient pu être repoussées et écrasées. Les soutiens au candidat n° 4, Naina Andriantsitohaina, affluent. Des mouvements associatifs de toutes les sensibilités ou des régions différentes de l’île, des formations politiques de toutes tendances, des personnalités diverses, des élus (parlementaires ou autres) et de simples citoyens se décident à prêter main forte à Naina. Et d’autres vont encore venir.

 

A la gare de Soarano, ce haut lieu historique de la Ville des Mille, a eu lieu hier la signature d’un pacte social (« Vonan-tady mampiray ») entre le candidat de l’IRK à Antananarivo et une pléiade de partenaires … stratégiques. Des personnalités et des formations politiques ou associatives dont le seul but consiste à assurer la victoire et faire réussir Naina dans cette lourde tâche qui l’attend à l’Hôtel de ville d’Analakely.

Larousse définit le mot « pacte » en ces termes « Convention solennelle entre Etats ou particuliers ». L’histoire nous  rappelle l’existence auparavant de célèbres pactes, entre autres, le pacte de Varsovie et ce pour faire face à l’Alliance Nord-Atlantique (OTAN), un autre pacte sinon un traité mais d’une philosophie différente. Dans un passé récent, la HCC proposa en 2015 aux parties « belligérantes », le Chef de l’Etat Hery Rajaonarimampianina et les députés frondeurs, de conclure un pacte basé sur la stabilité ou de responsabilité. On connait à quel aboutissement fut réservée l’initiative de la Haute Cour !

Ainsi donc, au Café de la Gare (Soarano), une convention solennelle pour le salut d’Antananarivo la Capitale entre des personnes de bonne volonté a été signée. Grâce à ce pacte gagnant, la victoire du candidat n° 4 se profile à l’horizon. Les adversaires en lice (les quatre autres candidats), sans l’avouer publiquement, tremblent et ne peuvent pas s’empêcher de prévoir la déroute. Jamais dans l’histoire de l’élection du maire d’Antananarivo, il y avait eu une mobilisation d’une telle envergure dont la dimension atteint le contour national.

Quelles que soient les controverses émises sournoisement autour de cette convention, il est certain que ce pacte permettra à Naina de marquer pour le compte de sa campagne des points ou des pas de plus vers la conquête d’Analakely.

Evidemment, Naina Andriantsitohaina aura fort à faire, en tant que chef d’orchestre, d’accorder les violons. Tellement, le pacte social réunit des partis politiques et des mouvements associatifs disparates qu’il convient de faire preuve de …magie pour les mettre sur une même longueur d’onde.

Le programme du candidat Naina , lu et présenté à l’assistance, hier au Café de la Gare, ne se prête guère d’avoir de grandes ambitions irréalisables. Il s’agit d’un ensemble structurant et solide d’un plan détaillé et pratique réalisable à court terme contenu dans le « Veliranon’Iarivo ». Tous les critères contribuant à l’amélioration de la qualité de la vie des habitants de la Capitale ont été tous ciblés entre autres l’éducation, la santé de base, la propreté, la sécurité, la fluidité de la circulation, les marchés, etc.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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