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Lourde peine. Un ressortissant malgache s'est vu infliger une peine de 11 ans de prison pour importation d'héroïne à l'île Maurice. L'information a été  rapportée par la presse de l'île voisine hier. L'homme a été interpellé par les membres de l'Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) affectés à l'Aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam le 19 décembre 2017, lors d'un contrôle. Deux colis contenant des sachets en plastique remplis d'héroïne avaient été saisis sur l'individu.

Des parents ont perdu de vue leurs gosses lors des festivités liées à l’accueil triomphal des onze de Barea-CHAN, dimanche dernier au stade du même nom que l’équipe nationale à Mahamasina. Même la mère d’un nourrisson figurait dans la liste des adultes ayant perdu les leurs durant cet évènement. Toute une énigme plane du moins pour tenter de savoir comment le bébé a pu être arraché des bras de l’adulte. 

La une du 6 février 2022

Publié le dimanche, 05 février 2023



Un violent affrontement a endeuillé le District d’Amboasary-Sud, samedi soir dernier. Là, deux groupes d'individus opposés, issus du fokontany d'Emitray et d'Esira Besakoakely, armés de lances et de machettes, ont fait un brutal face-à-face. Ce sanglant bras-de-fer aurait duré plus d'une heure, et ses conséquences furent très lourdes : six protagonistes des deux camps ont perdu la vie tandis qu'une dizaine d'autres ont été blessés. Ce sont les combattants originaires d'Esira qui ont essuyé les pertes les plus sévères en termes de vie humaine. Les belligérants en étaient venus jusqu'à mettre le feu sur les habitations des deux quartiers opposés. Bilan : 11 maisons furent réduites en flammes.
Pour l'heure, une question de règlement de compte a été évoquée comme ayant été à l'origine du conflit. Il s’agit d’un règlement de compte en lien avec un meurtre, selon une source locale. Et les habitants d'Esira auraient accusé ceux d'Emitray d'avoir perpétré l'assassinat. De leur côté, les Forces de défense et de sécurité ont dû se déployer rapidement sur place pour s'interposer. Leur intervention a permis de faire baisser d’un cran l'accrochage sans qu'elle n'ait pour autant permis de dissiper totalement les vives tensions qui font s'entredéchirer les deux groupes en hostilité. Certes, des pourparlers ont été entamés. Mais cela n'a pas permis de réconcilier les belligérants. Même constat d'impuissance chez d'autres entités qui se sont proposé comme médiateurs tels que les chefs fokontany, les « kalony » et autres « Jado ». Même fiasco dans les efforts menés par les maires des localités concernées pour un apaisement. A preuve, les deux parties rivales auraient juré de déclencher encore les hostilités.
De guerre lasse, les élus locaux, à savoir le gouverneur, les conseillers municipaux, les députés de la Région, et enfin le chef de l’Organe mixte de conception ou OMC local, ont convoqué une réunion d'urgence pour étudier une résolution, et cela afin de tenter de mettre un terme à ce conflit meurtrier.
Franck R.


Une grande perte pour le milieu culturel malagasy. L’historien et talentueux conteur, salué pour son érudition et son enthousiasme dans l’art de transmettre sa passion, a rendu l’âme samedi dernier. Jaoravoana Paul dit « Paul Congo », le passeur d’histoire le plus célèbre de la partie nord de l’île, s’en est allé  à l’âge de 71 ans. « C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons la disparition de l’historien et militant Jaoravoana Paul dit « Paul Congo. Il vient de nous quitter dans sa Province natale à Antsiranana  pour rejoindre les ancêtres dans la matinée du samedi 4 février », annonce l’association « Fikambanan’ny Mpikabary Malagasy » (FIMPIMA) et la Direction régionale de la communication et de la culture - Diana dans leurs pages Facebook.
Cette annonce ravivera à coup sûr les souvenirs émus de plusieurs générations d’enfants bercés par sa voix. Paul Congo, né vers 1952 à Takoamanondro du District Ambanja, c'est d'abord une voix, celle d'un passionné d'histoire qui captivait la partie nord de Madagascar dans les années 1990 et 2000, en faisant l’animation à la station « Radio Varatraza ». Il a été élevé au grade de  Commandeur de l'Ordre national, hormis de nombreuses distinctions honorifiques qu’il a obtenues. Ce grand historien possède une immense culture et une étonnante curiosité aux rapports existant entre mythe et histoire. Il est également un spécialiste et fin connaisseur des contes sakalava-antakarana. Doté d’une exceptionnelle capacité, il enseignait, à sa manière, la sagesse ancestrale à travers ses contes.
Un homme accompli
Mais l’homme n’était pas seulement un conteur de talent. Paul Congo a également beaucoup accompli dans le domaine de la communication et de la culture. De nombreux auditeurs ont savouré les histoires qu’il a réalisées et diffusées à la radio régionale « Radio Varatraza » dans les années 1990 et 2000. Il est aussi l'un des fondateurs de l’association « Fikambanan’ny Mpikabary Malagasy » de la Province d'Antsiranana et président de ladite association depuis 2007. Il a également été pendant longtemps à la tête du service culturel de la Région de Diana. Selon le communiqué du ministère de la Communication et de la Culture et d’après ceux qui l’ont connu, Paul Congo était un homme de paix et de dialogue. Il a passé sa vie entière à faire aimer l’histoire au grand public. Cet homme était toujours accessible. Il n’était pas avare de conseils et n’hésitait pas à transmettre sa connaissance et ses expériences aux jeunes. L’historien n’a eu de cesse de familiariser le grand public avec l’histoire. Le défunt a laissé derrière lui une épouse et 10 orphelins.
Sitraka Rakotobe

Aux anges !

Publié le dimanche, 05 février 2023

L’équipe nationale Barea’ se hisse au troisième rang, du niveau continental, en battant par un but à zéro les « Mena », l’équipe nationale du Niger. Un but signé in extremis par Jean Yves Razafindrakoto à la 89ème minute, du temps réglementaire. Pour la première fois de l’histoire du football malagasy, version CHAN, que Madagasikara accède en demi- finale et gagne le match pour la troisième place en décrochant ainsi la médaille de bronze et sacrée « troisième meilleure équipe du continent ». Un niveau jamais atteint durant les cinquante dernières années.
Deux compétions phares incarnent le football africain : la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) et le CHAN (Championnat d’Afrique des Nations). Un modèle de compétitions valable dans tous les continents sous les auspices de la FIFA. CAN et CHAN ont chacun son aura particulière et géré par la même instance à savoir la CAF (Confédération africaine du football). Si la première donne l’accès à tous les joueurs évoluant à l’extérieur, les expatriés, le second est  réservé uniquement aux joueurs locaux. Des deux versions de compétition, il y a tout de même une tacite classification qui ne dit pas son nom, Barea et Barea’ (ainé et cadet). La CAN jouit d’un rayonnement beaucoup plus large que le CHAN. Un fait incontestable !
Les cinquante dernières années, Madagasikara brillait par son absence à toutes les phases finales des compétitions de foot, CAN et CHAN confondus. Les équipes nationales n’ont pas pu franchir au-delà du Canal de Mozambique. Toutes les tentatives  échouèrent. Le Club M de Schnitger a bien failli briser le cercle vicieux mais quand Dame politique et Monsieur régionalisme s’invitent au jeu, c’est la déroute ! Il fallait attendre le tout début du troisième millénaire, à partir de 2000 pour que les choses bougent et changent progressivement si bien qu’en 2019, le pays a fait un bond en avant. Espérons que la tendance se confirmera.
Jean-Claude de l’Estrac avait entièrement raison quand il affirmait tout récemment lors d’une interview que « Madagascar était l’eldorado de l’océan Indien ». Un constat partagé par des observateurs confirmés. En effet, la Grande île des années 60 brillait presque dans tous les domaines d’activités allant du socio-culturel à l’économie en passant surtout par le sport. Les produits d’exportation agricoles prospéraient et caracolaient au top dix du continent. La vanille, le girofle, le letchi malagasy, à titre d’exemple, excellèrent sur le marché mondial (européen, américain …). Les consommateurs européens raffolaient du riz de luxe blanc malagasy le « Madrigal »,  les Américains du « riz rouge », etc. L’université de Madagascar Charles de Gaule, de par son rayonnement, attirait des étudiants africains, mauriciens, etc. Le domaine du sport n’était point en reste. Madagascar se mesurait sans complexe face aux grandes équipes africaines du Sénégal, de la Côte-d’Ivoire, du Cameroun, etc. et ce, en basketball, volleyball ou football ou en rugby. Mais les évènements de 72 ont tout chamboulé. Depuis, le pays recule et rétrograde.
Seulement, avec l’exploit des Barea’, on ose espérer que le pays puisse enfin accéder à l’étage supérieur. En tout cas, ce n’est pas impossible dixit Roro, notre brillant entraineur.
A la lumière avec laquelle ils ont été royalement reçus hier, avec quelle effervescence populaire, nos jeunes héros étaient aux anges.
Ndrianaivo


Célébration populaire. Des centaines de milliers de personnes de la Capitale malagasy ont réservé un accueil triomphal, digne de champions, à leur équipe nationale après l’exploit de celle-ci au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), une compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats locaux africains. Un exploit historique car les Barea A’ ont remporté la première médaille continentale au football malagasy.
Madagascar a écrit une nouvelle page de l’histoire de son football après le parcours des Barea au CHAN.  Après avoir battu le Ghana (2-1), le Soudan (3-0) en match de groupe puis le Mozambique (3-1) en quarts de finale, la Grande-île, pourtant novice de la compétition, décrochait son ticket pour les demi-finales où le pays a fait face au Sénégal contre lequel il s’est incliné seulement sur le petit score de un but à zéro. Ils ont terminé sur une bonne note après un parcours héroïque, face au Niger en remportant le match pour la troisième place en gagnant cette petite finale (1-0) sur un but salvateur de Jean Yves à la 89eme de jeu.
Madagascar devient ainsi le seul pays d’Afrique à parvenir à la troisième place de la compétition depuis sa création pour  une première participation.
Un exploit qui ne vient pas du hasard, contrairement à ce qu’affirme un consultant français lors d’une émission française. Sur les cinq matchs disputés, Madagascar a remporté le titre de meilleur joueur quatre fois,  à commencer par Tsiry contre le Ghana puis par Koloina dit Racool contre le Mozambique et Dax l'a gagné deux fois, en demi-finale contre le Sénégal et lors du match pour la troisième place contre le Niger. Le football malagasy a gagné encore une fois de plus le respect du continent et du monde entier.
Un exploit salué comme il se doit par la population malagasy. Depuis l’aéroport d’Ivato, toutes les routes de la capitale étaient bondées de gens, brandissant de drapeau tricolore malagasy, vêtus de tee-shirt floqué «  Misaotra Barea », et de vêtements de couleurs blanc-rouge-vert.
Les rues reliant l’aéroport et le stade Barea Mahamasina, sur lesquelles passait l’équipe nationale, depuis le hall de l’aéroport, de Tsarasaotra- Ankorondrano- Analakely jusqu’à l’entrée du stade Mahamasina sans compter ceux qui ont déjà rempli le stade, étaient remplies par une foule en liesse venue acclamer leur héros national. Des images de liesse qui rappellent de bons souvenirs. Les Barea ont encore une fois de plus réuni tout un peuple après 2019 après la CAN d’Egypte.
Le Président de la République Andry Rajoelina, dans une prise de parole hier au stade Barea Mahamasina, a annoncé qu’il allait remettre des distinctions honorifiques aux membres de l’équipe nationale pour avoir « porté haut les valeurs du pays ».
Elias Fanomezantsoa

Tentative de vol. Tel est le motif de la convocation envoyée par la Division de la Police des Mœurs et de la Protection des mineurs à l’endroit d’une professeure d’éducation physique et sportive (EPS) auprès d’un lycée public de la Capitale. Trois lycéennes sont également convoquées cette matinée pour le même motif, selon les informations émanant d’un enseignant dudit établissement. En fait, une élève en classe de terminale aurait perdu son I-Phone 11 Pro lors d’une séance d’éducation physique et sportive (EPS), le 31 janvier dernier. Elle n’a pourtant pas fait de signalement quant à cette perte, ni auprès des enseignants ni auprès des responsables du lycée. « Nous étions choqués par la convocation, d’autant plus que le règlement intérieur de notre lycée stipule clairement l’interdiction de port d’objets de valeur en classe, y compris les Smartphones. Les parents ont signé cela durant l’inscription de leurs enfants », regrette R.R., un enseignant dans ledit établissement. Comme lui, les enseignants et profs d’EPS condamnent ce dénigrement envers leur collègue. Ils ont également lancé un appel de solidarité pour la professeure suspectée.
 
La ministre de l’Education condamne

« Vous, les parents, êtes les premiers fautifs en acceptant que votre enfant emmène un I-Phone 11 Pro en classe. Quant à l’élève, elle est également coupable d’avoir enfreint au règlement intérieur, interdisant le port des objets de valeur. Si l’élève devait avoir un téléphone avec lui pour sa protection, cela devrait être un portable basique. Que chacun soit responsable de ses actes ! La faute ne devrait pas être jetée à l’établissement ni à l’enseignant ». Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Education nationale (MEN), s’est exprimée ainsi quant à cette affaire inculpant une enseignante. « Tous les élèves sans exception sont soumis à la discipline en intégrant un établissement, avec l’aval des parents. Quant aux enseignants, leur mission est avant tout d’assurer l’enseignement et non de garder les affaires des élèves durant leurs cours. De plus, l’élève n’aurait pris conscience de la perte qu’à l’extérieur de l’enceinte où s’est déroulée la séance d’EPS », ajoute Lalaina Ramananantony, chef de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo-ville.  
Le numéro un du MEN n’a pas manqué d’exprimer son soutien à la professeure d’EPS. Elle a également rappelé aux enseignants et collaborateurs de l’existence de la Direction des affaires juridiques auprès du MEN pour ce genre de situation. Cette structure vise à assurer la protection des enseignants face à des affaires juridiques ou pénales…
Recueillis par Patricia Ramavonirina


« Izay mamboly hazo, mamelona aina, izay mamboly hazo, mamelona an’i Madagasikara ». Ce qui signifie littéralement : « Celui qui plante des arbres, génère la vie ; celui qui plante des arbres, fait vivre Madagascar ». Tel est le thème de la saison du reboisement de cette année choisi par l’Exécutif dirigé par le Président de la République, Andry Rajoelina. C’est dans cette même ligne d’idée que la grande famille du Sénat dirigée par son président, Herimanana Razafimahefa a débuté sa campagne de reboisement pour reverdir la Grande-ile vendredi et samedi dans la Commune de Manerinerina- Tsaramasoandro, District d’Ankazobe. 40 000 jeunes pousses ont été mises en terre sur 30 hectares de terrain l’an dernier à la même époque. Cette année, 70 000 jeunes pousses ont été plantées sur une superficie de 50 hectares pendant deux jours. 20 000 à Kiangara et 50 000 à Manerinerina, selon les précisions. L’objectif est d’augmenter chaque année la superficie et le nombre de plants mis en terre, mais également de maintenir le taux de réussite du reboisement de 95% de l’an dernier. Des eucalyptus, des frênes, des acacias, des jacarandas, des ravintsara, ont été plantés. Cette année, des baobabs ont aussi été plantés. La première journée de reboisement a été consacrée à la grande famille du Sénat, du service technique décentralisé d’Ankazobe, d’écoles primaires locales, du service des eaux et forêts ainsi que de la population locale. L’ouverture officielle de la campagne de reboisement a eu lieu le samedi. Outre les dirigeants du Sénat, la ministre de l’Environnement ou encore des ambassadeurs et représentants diplomatiques dans le pays. Dans son allocution, la ministre de l’Environnement et du Développement durable a indiqué que le mouvement du Sénat mérite de servir d’exemple et appelé les autres institutions à emboîter le pas des sénateurs.
Lalaina A.



Les hommes de Romuald Félix Rakotondrabe s'offre une fantastique médaille de bronze au championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Le héros de la rencontre est Jean Yves. Une victoire acquise à la 90ème minute de jeu. Une troisième place bien méritée après le parcours des Barea qui ont brillé tout au long de la compétition.
C'est historique et un grand bond en avant pour le football malgache ce que les Barea A’ ont montré au championnat d’Afrique des Nations de football réservé aux joueurs locaux. La sélection nationale de football sous la houlette de Romuald Félix Rakotondrabe vient ainsi de remporter sa première médaille continentale.
Complètement stéréotypés, Tsiry et ses camarades ont tout de même joué sans complexe. Malgré la domination malagasy, une certaine fébrilité est constatée dans la finition. La fatigue se dessinait sur le visage des deux équipes. Il a fallu attendre le temps additionnel pour voir la première action dangereuse sur une occasion en or manquée par Tsiry qui envoie la balle au-dessus de la cage du gardien des Mena.
Le Mena national du Niger a souffert mais tient jusqu’au bout.

Un accueil triomphal réservé aux Barea

Les Barea attendus en héros. La sélection nationale malagasy de football devrait arriver au pays dimanche à 13h40.  Un accueil triomphal sera réservé aux représentants de Madagascar au Championnat d’Afrique des Nations. En effet, un carnaval sera organisé depuis l'aéroport pour clamer les  Barea jusqu’à une grande fête au stade Barea Mahamasina. Diverses animations artistiques seront au programme de ce dimanche.
 Un accueil triomphal digne de ce nom. Pour la première fois, l’équipe nationale malagasy a atteint le stade de la demi-finale pour une première participation à une compétition majeure en Afrique. Depuis leur entrée en lice, les Barea n’ont essuyé qu’une défaite en demi-finale de la compétition celle face au Sénégal (1-0).
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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