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Du déjà entendu !

Publié le vendredi, 27 janvier 2023

Redite. Ibidem. Récidive. La communauté internationale revient à la charge avec quelques nuances près. Une subtile note qui sonne après tout en litanie ou refrain du déjà entendu et qui, passez-nous les termes, frise à certains égards l’arnaque !
SEM Arnaud Guillois, l’ambassadeur de France, en résidence à Antananarivo, au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 23 janvier à la Résidence de France, devait s’étaler au moins sur deux sujets essentiels relatifs aux défis et enjeux de l’année en cours. En fait, sur les deux thèmes majeurs évoqués à savoir l’élection (présidentielle) et les îles Eparses, Arnaud Guillois annonçait la couleur concernant la position officielle affichée par le Quai d’Orsay.
De l’élection, notamment présidentielle, qui se tiendra normalement au cours du dernier trimestre de l’année 2023, l’ambassadeur Arnaud Guillois a bien voulu émettre son avis qui devait, soulignons-le encore une fois, légitimement refléter la position officielle de la France dont on peut résumer en ces termes « ni ingérence, ni indifférence ».
Effectivement, cette approche qui se voulait être nouvelle n’a pas laissé … indifférent certains observateurs avertis. Dans les faits, la France n’a rien changé et ne ... changera pas. Elle joue sur les subtilités des mots qui, au final, font redire sinon récidiver les positions anciennes.
Etant l’ancienne puissance coloniale, la France croit « avoir le devoir » de donner des consignes aux anciennes colonies. Un vieux réflexe sinon une vieille habitude ancrée chez une « mère-poule » qui ne lâche jamais son fils. Elle veut toujours l’accompagner ou le diriger à même jusqu’à son âge largement adulte, à plus de 60 ans. 
Durant la 1ère République, la France tenait les rênes. A partir de 1975, le régime socialiste de Ratsiraka l’écarta. Après quelque temps de retrait, elle parvenait à revenir à la barre. Et selon des avis des gens bien informés, rien ne se fait ici-bas, dans le pays, sans le consentement exprès de l’ancienne mère-patrie. Il n’y a que des mots et des mots.
SEM l’ambassadeur fit savoir que dans le cadre de la gestion des affaires nationales, en général, et du processus électoral, en particulier, à Madagasikara, la France compte désormais jouer la carte de « ni ingérence, ni indifférence ». Quelque part, c’est du déjà entendu avec quelque subtilité des mots.
En 2018, lors de l’élection présidentielle, la communauté internationale avec en tête la France brandit l’implacable ordre « ni Ravalomanana Marc, ni Rajoelina Andry ». Une consigne indiscutable voire impérative à laquelle les deux supposés protagonistes durent se plier. Maintenant en 2023, on reprend l’usage de la double négation mais d’une résonnance bien calculée. On aimerait entendre uniquement « zéro ingérence » point ! Les limites entre « non-ingérence » et « pas d’indifférence » sont trop invisibles et risquent de se confondre.  Au final, bonnet blanc, blanc bonnet ! Evidemment, la France met en avant l’éventualité de financement de l’élection. Politique du bâton et de la carotte !
Arnaud Guillois, par la même occasion, annonçait la tenue de la seconde phase de la négociation sur les îles Eparses cette année, sans aucune précision ni date bien définie. Là encore, c’est une déclaration déjà entendue, sans suite ! De qui se moque-t-on !
Que le jeu soit clair s’il vous plaît !




Fianarantsoa est l’une des villes les plus commerçantes du pays. Le commerce est d’ailleurs son activité principale. Par ailleurs, l’agriculture joue un rôle important dans l’économie de cette ville. Raison pour laquelle, une unité de transformation de miel y sera implantée. Celle-ci vient d’être acheminée sur les lieux par le ministère de l’Industrie et agrémenté d’un appel d’offres pour l’exploitation des infrastructures. Cette initiative entre dans le processus de développement industriel pour optimiser les potentiels de la capitale de Haute-Matsiatra. En effet, Fianarantsoa possède des industries agroalimentaires qui gèrent le traitement du riz ou le conditionnement de la viande de bœuf. On y trouve également des usines spécialisées dans la fabrication de savon, d’huile ou de vin. La ville dispose aussi d’une industrie pharmaceutique située à la sortie nord de la ville. On y trouve également une entreprise de montage automobile, la seule à Madagascar. « Les petites unités industrielles qui seront mises en place ne seront pas des unités gouvernementales ou sous la gestion de l’Etat, mais destinées à la population locale. Ces petites industries ne seront pas conçues au profit de quelques individus seulement mais feront partie du développement inclusif au niveau de la population locale. C’est d’ailleurs cette refondation et cet état d’esprit qui font l’existence même des Zones pépinières industrielles », explique Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation.
Potentiels
La promotion de l’industrialisation est importante sur le continent africain et particulièrement à Madagascar, compte tenu le retard de la Grande île dans ce domaine.  En effet, le pays ne produit pas assez et importe trop, a-t-on constaté. Ainsi, l’objectif est contribuer l’industrie au produit intérieur brut (PIB) à raison de 15 à 25 % en 5 ans, ce qui représente 1,5 milliard de dollars de richesse à créer. « 75 unités de transformation sont bien arrivées à Antananarivo et seront déployées au niveau de toutes les régions. Fianarantsoa est réputée pour ses potentiels agricoles et notamment pour la qualité de son miel avec près de 16.000 tonnes de production enregistrée à chaque saison de récolte, d’où la mise en place de cette unité sur les lieux. Des unités identiques de transformation de miel seront instaurées au niveau de 16 autres Districts. En outre, parmi les unités industrielles à mettre en place, figurent encore d’autres filières, à savoir l’huilerie, la transformation de tomates, de cannes à sucre, de grains secs et d’autres produits encore », rajoute le ministre. L’achat des matériels destinés pour ces 75 unités industrielles relève de la trésorerie propre à l’Etat malagasy. Ainsi, la gestion et la mise en place de ces industries devront se faire dans le professionnalisme absolu. Raison pour laquelle un appel à projet a été lancé à destination de ceux qui seront prêts à apporter un développement durable pour l’économie de notre pays.
Hary Rakoto



Le quart de finale opposant Madagascar et le Mozambique est programmé à 19 h (heure locale) ce jour au stade Mohamed Hamlaoui d'Oran, en Algérie. Les équipes de Mozambique et Madagascar ont accédé à l’étape des quarts de finale pour la première fois depuis la création de la compétition. L’une des deux équipes aura la chance d’entrer davantage dans l’histoire, puisqu’elle croisera au prochain tour le vainqueur entre le Sénégal et la Mauritanie.
Ce derby entre voisins s’annonce passionnant. « Ce ne sera pas facile. », reconnaît Rakotondrabe.
« Le Mozambique a terminé deuxième derrière l’Algérie. C’est un groupe très difficile avec la Libye et l’Ethiopie. Nous sommes préparés et avons l’avantage de rester ici à Constantine. Ce ne sera pas facile. Tout est possible. Ce sera du 50-50 », renchérit l’entraîneur des Barea. Mais celui-ci veut bien compter sur le soutien des supporters pour s’en sortir.
Pour la première fois, les deux pays s’affronteront dans une phase finale du CHAN. Par contre, les deux équipes nationales se sont déjà rencontrées huit fois toutes compétitions confondues avec quatre victoires malagasy, deux victoires mozambicains et deux matchs nuls.
Lors des matches de qualification pour le CHAN, Madagascar a déjà fait face au Mozambique (en aller et retour) quatre fois, (2017 et 2019), gagnant deux fois et une défaite et un nul. Mais également deux fois en Cosafa Cup (2017 et 2018) avec une victoire et un match nul.  Deux fois en qualification de la Coupe du monde (2008) pour une victoire et un nul.
E.F.



« Aucune baisse du salaire n’est permise ». Les responsables au sein du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales (MTEFPLS) l’ont souligné hier, lors d’une rencontre avec la presse au 67 Ha. « Le salaire minimum d’embauche (SME) est fixé à 250.000 ariary depuis le 1er mai 2022, suite à un dialogue tripartite entre l’Etat, représenté par le Président de la République, les représentants du patronat ainsi que ceux des employés. Cette hausse a été officialisée par un décret d’application promulgué au mois de juillet de l’année dernière. Toutefois, les consultations se poursuivent actuellement entre les 3 parties pour maintenir le salaire minimum », a avancé Jerson Razafimanantsoa, secrétaire général du MTEFPLS. « Le groupement du patronat a exprimé sa volonté de se concerter avec les syndicats des travailleurs, ce qui est encourageant et fait bon signe pour le maintien du salaire. Dans tous les cas, un nouveau décret ministériel devrait sortir cette année pour confirmer cela », a ajouté Hanitra Razakaboana, directeur général du Travail (DGT) et des Lois sociales auprès du ministère de tutelle. « Pour le secteur informel, il nous est difficile d’imposer le salaire à appliquer, d’où la poursuite des sensibilisations afin d’intégrer le formel », a-t-elle précisé.
Avec la cherté de la vie actuelle, comprenant l’augmentation des prix des produits de première nécessité, la hausse du salaire est une nécessité pour les travailleurs. Ceci d’autant plus qu’aucune révision n’a été adoptée durant les deux années de crise sanitaire liée à la Covid-19. Les employeurs ont exprimé leur difficulté à appliquer la hausse, avec les crises au niveau mondial, d’où le soutien proposé par l’Etat. Le MTEFPLS s’engage en tant que médiateur, quoi que le ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation entre également en scène en tant que département ministériel de tutelle du secteur privé. Quoi qu’il en soit, les consultations bipartites et tripartites s’enchaînent, en tenant compte des droits des travailleurs et ceux des employeurs.
Patricia R.



Le fait fâche. Les agissements de l’exécutif à la Mairie de Moramanga agacent. Des actes à l’encontre de la loi sont commis au vu et au su de tous. Les dernières occurrences qui interpellent la vigilance concernent les patrimoines de la Commune urbaine. Des travaux pour le compte de particuliers sont en cours sur des espaces urbains sous l’autorité de l’administration municipale.
C’est le cas à juste titre des constructions sur des parcelles sur l’aire du stade municipal. Les autorités municipales et le service de l’aménagement du territoire y ont donné leur aval à lire les mentions portées à la connaissance du public. Les propriétaires des maisons en construction semblent bénéficier d’une « assurance », à voir les réalités sur le terrain.
Curieusement, les donneurs de permis et les constructeurs semblent s’être mis d’accord au préalable. Ils ont choisi de démarrer leurs projets ensemble comme s’il s’agissait de stratégie pour eux de faire valoir l’adage « l’union fait la force » en cette veille de période électorale. L’on serait en face d’un jeu de combine planifié en catimini si tel était réellement le cas.
L’on s’interroge sur le bien-fondé juridique des permis de construire délivrés sachant que les parcelles en question sont classées propriétés privées de l’Etat comme c’est aussi la situation des espaces aux alentours des locaux de la Mairie qui sont envahis par des constructions a priori illicites.
Les observateurs suspectent des faits d’abus de fonction et de corruption derrière les décisions municipales. D’aucuns en sont donc venus à l’idée de saisir les organes de lutte contre la corruption afin qu’ils ouvrent une enquête. En effet, l’anarchie et le laisser-aller règnent dans la capitale bezanozano.
La deuxième plus grande ville de la Région Alaotra-Mangoro n’a pas de maire élu. Le vote en faveur d’un candidat TIM à l’issue des municipales du 29 octobre 2019 était annulé. Une nouvelle élection aurait dû être organisée en 2020. Mais la pandémie en a décidé autrement. De ce fait, l’ancien maire qui n’était pas candidat a été maintenu à sa fonction.
M.R.

LA UNE DU 27 JANVIER 2023

Publié le jeudi, 26 janvier 2023

L’heure était aux réjouissances, hier au Golf du Rova Andakana. Le président directeur général, Maminiaina Ravatomanga ainsi que quelques fidèles partenaires du golf ont récompensé les 135 caddies du Golf du Rova dans le cadre de la nouvelle année.

Les caddies, véritables moteurs du golf

Sans caddies, pas de golf, tous les golfeurs seront unanimes sur ce point. Ou du moins, le plaisir ne serait pas le même. D’ailleurs, au Golf du Rova Andakana, ces caddies tiennent une place particulière. Pour le staff et les joueurs, ils sont pratiquement de la famille.

Notons qu’un caddie n’a pas comme unique fonction de porter les sacs de golf. C’est également un conseiller technique qui apporte au golfeur sa connaissance du parcours et toute son expérience du terrain.

Au vu de tous ces éléments, il est donc logique que ces caddies soient récompensés par leur zèle et leur fidélité, mais aussi par leur fine connaissance du parcours du Golf du Rova.

Récompenser et partager 

Cette distribution de lots a été honorée par la présence du CEO de Telma, monsieur Patrick Pisal-Hamida, du CEO de Bet 261, monsieur Jacques Vellutini, ainsi que de la présidente de l’association Bet 261, madame Soa Noella Rova.

Dans son allocution, le président directeur général Mamy Ravatomanga a fait savoir que cette action du mois de janvier 2023 était une reconnaissance du travail fourni par ces caddies, et de les récompenser en conséquence.

Jean Baptiste Ramarozatovo, ancien caddie et double champion de Madagascar dans la catégorie professionnelle a pris la parole pour représenter les caddies. Il a salué les efforts du Golf du Rova pour l’amélioration des conditions du métier de caddie, tant sur le plan professionnel que sur le plan sportif.

Une action tripartite, visant à promouvoir le golf à Madagascar

Les 135 caddies du Golf du Rova ont donc été dotés d’un sac de riz chacun, ainsi que d’un téléphone connecté Wi-Fi et avec forfait 4G. Rappelons que cette initiative est née d’une collaboration de longue date entre le Golf du Rova, Telma et Bet 261, trois grands promoteurs du golf à Madagascar.

 

Cette action mutuelle pour les caddies du Golf du Rova en ce début d’année laisse présager une forte implication de ces mécènes en faveur de la discipline pour le futur. Quand on sait que le golf a un impact important sur l’économie locale, le tourisme et bien d’autres secteurs, cela ne peut être que prometteur.

L'approvisionnement en nourriture décente pour les détenus est un problème récurrent dans les centres de détention à Madagascar. En effet, le repas n'est pas très qualitatif. Il est essentiellement à base de manioc. En plus, certains centres ne parviennent pas à nourrir suffisamment leurs locataires.

L’affaire remonte le 20 janvier dernier à l’aéroport d’Ivato. Mais ce n’est seulement que cinq jours après que la douane malagasy a révélé l’information. Il s’agit de son coup de filet sur un passager de nationalité indienne du vol ET852 d’Ethiopian Airlines. Avec une méthode ingénieuse pour les dissimuler, le passager en cause a tenté de faire sortir clandestinement 1,5 kg d’or du pays. 

Des améliorations constatées entre 2016 et 2021. Les résultats de la deuxième enquête sur les indicateurs de prestation de services en Tsiafahy, Antsahadinta, Bongatsara, Antanetikely, Ambohijoky, Alatsinainy Ambazaha, Ampahitrosy, Soalandy, Ampanefy, Soavina, Anosizato-Est, Ampitatatika, Ambahavahaditokana, Fenoarivo, Itaosy, Ambohitrimanjaka, Fiadanana, Ampangabe.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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