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 Une bonne nouvelle pour les fans du chanteur Mirado et du groupe Reko. Pour clore en apothéose le 75e anniversaire de l’Alliance Française d’ Antananarivo (Aft), les responsables ont fait appel à des chanteurs de renom pour animer l’ambiance. Pour ce faire, Mirado et le groupe Reko seront en concert gratuit à l’Aft ce samedi 7 janvier à partir de 14 h. C’est la première fois que ces chanteurs se retrouvent sur la même scène surtout en cette  nouvelle année. D’ailleurs, c’est le premier concert de musique que l’Aft Andavamamba va accueillir dans ses locaux.

C’est officiel ! Le gouverneur de la Banque centrale de Madagascar, Henri Rabarijohn, a démissionné de son poste. Sa démission a été approuvée à l’issue de la réunion du Conseil d’administration de cette institution financière, qui s’est tenue hier. D’après les informations communiquées en Conseil des ministres dans la soirée d’hier, le départ du gouverneur relève de « raisons sanitaires qui le contraignent d’arrêter ses fonctions ».

Les faits sont survenus vers 5h du matin, mardi dernier, où le conducteur d’une Peugeot 205 ayant fait un plongeon dans la rivière Haingonala, au PK 203+100 de la localité d’Antanimenakely, à Ilaka-centre (RN7), un homme de 48 ans est porté disparu. Hier en fin d’après-midi, les recherches en vue de retrouver la trace de la victime demeuraient encore vaines, du moins selon une source de la Gendarmerie d’Ilaka-centre. Les explorations du fond de cette rivière sont rendues difficiles, du fait qu’elle est en pleine crue actuellement.


Risques pour les économies tous azimuts. C’est en ce sens que le Fonds monétaire international, à travers sa directrice générale, Kristalina Georgieva, tire la sonnette d’alarme sur le fait que l’économie mondiale sera encore plus mise à mal pour cette année par rapport à la précédente. Dans son rôle de gendarme financier international, le FMI reconnaît ainsi les risques d’inflation que peut représenter la conjoncture actuelle. Notamment la hausse de la monnaie américaine pour les économies émergentes et celles en développement. Mais les solutions que propose l'institution sont difficiles à mettre en œuvre par les pays victimes de la situation. « Les pays doivent préserver leurs réserves de change, vitales pour faire face à des sorties de fonds et à des turbulences potentiellement plus graves à l'avenir. Les pays dont les politiques économiques sont saines et qui doivent remédier à des vulnérabilités modérées devraient recourir de manière proactive aux précautions du FMI pour répondre à leurs futurs besoins de liquidités », ont fait savoir les experts de l’institution financière. En appuyant cette annonce, la directrice générale du FMI, à l’occasion d’une intervention dans un média européen prédit « une année 2023 plus difficile que l’année précédente, les Etats-Unis, l’Union européenne et la Chine voyant leur économie ralentir ». Ainsi, pour cette responsable, la moitié de l’Union européenne sera en récession en 2023.  Le poids persistant de la guerre en Ukraine, les pressions inflationnistes et la hausse des taux d’intérêt des principales banques centrales.
Les endettés
Par contre, pour les pays jugés lourdement endettés en devises étrangères, ceux d'Afrique subsaharienne y compris la Grande île, il est recommandé de « réduire les asymétries de change en recourant à la gestion des flux de capitaux en plus des opérations de gestion de la dette pour lisser les profils de remboursement ». Des solutions difficiles à comprendre et complexes à gérer. En effet, cette approche des enjeux macroéconomiques en Afrique permet d'aborder sous un autre angle les défis économiques qui prévalent dans les pays africains. En vue de contenir l'inflation, les banques centrales africaines ont majoritairement augmenté leurs taux directeurs, dans l’optique de ralentir les encours de crédit à l'économie, de réduire la masse monétaire et de faire retomber les prix. La vision strictement monétaire de l'inflation ne semble pas être l'hypothèse de base adéquate pour gérer la cherté de vie et les risques que cela pose pour la qualité des créances dans les pays africains. Etre assujetti au dollar américain pour les importations des biens et notamment des services qui dominent la consommation africaine est un défi qu'il faudrait surmonter avec des politiques monétaires et de crédits axés sur les secteurs de l'agriculture et de l'informel, qui soutiennent l'essentiel des emplois dans la région. Mais cette menace que représente aujourd'hui le coût du dollar américain n'est pourtant pas prête de reculer. « Il faudra beaucoup plus de preuves pour avoir la certitude que l'inflation est sur une trajectoire de baisse durable ».
Hary Rakoto




Eligible !

Publié le mardi, 03 janvier 2023

Madagasikara éligible au MCC. Pour une bonne et encourageante nouvelle, en ce début d’année, c’en est vraiment une !
Apparemment, le nouvel an 2023 commence bien par une nouvelle qui embaume le cœur. Etre admissible au programme du Millenium Change Corporation (MCC) ne s’acquiert pas de fait. Il faut le mériter en franchissantde façon conséquente certaines étapes. En réalité, si tout se passe bien, il s’agit pour la Grande île d’un… retour au bercail. Le pays a déjà pu bénéficier des fonds octroyés dans le cadre du MCC mais suite aux évènements de 2009, le Gouvernement américain a dû rompre certain programme et fermer le robinet pour certains financements alloués au Gouvernement malagasy. Ce n’est qu’après une décennie et même plus d’observation et de constat sur terrain que les Etats-Unis et bien d’autres aient pu envisager la possibilité d’une éventuelle éligibilité (de nouveau) de Madagasikara.
A la sortie de la Transition avec une feuille de route à la clé, en 2014, la Grande île a su négocier le retour d’un régime démocratiquement élu. Ravalomanana Marc et Rajoelina Andry Nirina durent se plier aux exigences de la Communauté internationale, notamment les partenaires techniques et financiers dont font partie l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis.Les deux principaux protagonistes ont dû se soumettre et obéir à l’implacable « ni… ni » imposé. Cinq après, en 2019, le pays a vécu une alternance démocratique. Une  grande première dans un pays où des crises cycliques balayent tous les régimes et ce depuis 1972. Rajoelina Andry remporta le scrutin face à une pléiade de candidats dont entre autres Ravalomanana Marc et Rajaonarimampianina Hery. Evidemment, les partenaires (PTF) observent et enregistrent les progrès réalisés par les Malagasy.
La participation de Madagasikara en tant qu’invité d’honneur au Sommet Etats-Unis – Afrique, en décembre dernier, marque le retour effectif de la Grande île dans le concert des Nations par une délégation conduite par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry. Ce fut une occasion en or pour le numéro un du pays d’effectuer, en marge du Sommet, des contacts plus qu’indispensables avec des dirigeants américains. L’entretien avec la présidente du MCC, Mme Alice Patterson et son équipe, retient hautement l’attention. Rajoelina a mis à profit l’opportunité pour relancer la réintégration de Madagasikara au programme du MCC. La présidente du MCC a bien voulu accepter de revoir la possibilité d’une éligibilité de nouveau de Madagasikara. Certes, il va falloir réussir à franchir au moins les trois étapes fondamentales à savoir l’Etat de droit, la liberté économique et la bonne gouvernance. Il existe d’autres critères tout aussi importants comme la transparence, la lutte sans merci contre la corruption, l’impunité, etc. auxquels les dirigeants du pays doivent faire preuve de bonne volonté politique et d’engagement effectif.
Les tests globalement concluants, l’administration du MCC adopte que Madagasikara soit de nouveau éligible au programme de financements du Millenium. Seulement attention entre « éligible » et « élu », il y a un ultime passage obligatoire. En effet, il va falloir que le Conseil d’administration du MCC entérine officiellement la décision.
En tout cas, on est déjà en droit d’espérer qu’à partir de cette année nouvelle 2023, le pays va bénéficier des financements fort utiles pour relever le pays.
Eligible c’est bien, élu c’est mieux.
Ndrianaivo



Une forme de dépression liée au travail. Le « burn out » ou épuisement professionnel, connu de tous par le terme « surmenage », gagne de l’ampleur. Bon nombre de travailleurs que nous avons interrogés à ce sujet ont confirmé, sans le savoir, l’existence des signes de cet « état d’impuissance ». « J’étais stressée en permanence à l’idée de me rendre au bureau. Mes collègues et moi subissions les mêmes pressions mais j’en ai souffert le plus, au point de perdre le sommeil et l’appétit. Je m’angoissais à longueur de journée. J’avais du mal à sortir de mon lit le matin et j’étais moins enthousiaste à mon travail. Pourtant, écrire reste ma passion et mon métier tournait autour de cela », nous confie Nantenaina R., déjà victime de « burn out ». « Je tombais tout le temps malade, avec les mêmes symptômes liés à la fatigue. On dirait que mon corps m’a lâché, je n’avais plus envie de rien, surtout d’aller travailler. J’avais une perte de mémoire inexplicable, c’est ce qui m’a le plus alarmée. En consultant un médecin, il m’a prescrit des médicaments et des jours de repos. Je me sentais bien seulement pendant quelques jours, avant que la maladie ait de nouveau pris le dessus », témoigne Noro A., jeune cadre au sein d’une agence de communication. Comme eux, des travailleurs endurent quotidiennement ces signes, sans connaître le fond des problèmes.
Divers facteurs à l’origine
Une lourde charge de travail, un délai insoutenable. Tels sont les principaux facteurs du « burn out », à en croire le Dr Lolona Ramanantsoa, coach en développement personnel et gérante du centre holistique 11H11. « 70 % des facteurs de cet épuisement professionnel sont liés aux employeurs. L’obligation de résultats et le manque de reconnaissance envers le salarié constituent une part de responsabilité des "patrons" », reconnait notre source. Pour sa part, un employé en manque de confiance en soi, qui ne sait pas dire « non » devient facilement l’objet de cet état de mal-être. « A force d’être une "machine à boulot", au bureau et à la maison, le corps dit "stop" et lâche. Les maladies, la fatigue et la dépression font leur effet », avance le coach.
Outre les symptômes émotionnels, psychologiques et physiques, une personne en épuisement professionnel se pose plusieurs questions. « Pourquoi je continue à faire ce travail qui me fatigue ? ». « Que pourrai-je faire en quittant ce métier ? ». « Comment suis-je arrivé à ce stade ? », et d’autres questions la tourmentent jour et nuit, mais souvent elle n’obtient pas les réponses. C’est là que les professionnels devraient entrer en scène, avec une prise en charge multidisciplinaire…
Patricia Ramavonirina



"Je vous assure que j'ai changé. J'ai tiré les leçons de tout ce qui s'est passé. Je sais ce que je dois faire". Les propos sont ceux de Marc Ravalomanana, lors de la cérémonie de présentation de vœux à son endroit de la part de ses partisans, lundi à Faravohitra. L'hôte des lieux a essayé de nouveau faire croire qu'il a changé. L'allocution prononcée lundi suffit à démontrer qu'il n'en est rien. L'homme montre qu'il est resté celui que la population a connu du temps où il était encore le numéro Un du pays. Il n'a rien perdu de son côté arrogant et son penchant autoritaire. Des traits de caractère qui ont mis à mal sa popularité auprès d'une population malagsy qui méprise au plus haut point les abus. Lundi, il s'est permis d'ordonner aux membres des Forces de l'ordre à retourner dans les casernes, en sa qualité "d'ancien chef suprême des armées". Pince sans rire. Il a proféré des menaces à peine voilées à l'encontre du commandement au sein de l'Armée et est aussi allé jusqu'à défier les Forces de l'ordre... A 70 ans passés, il s'est dit prêt à conduire la population dans la rue à Analakely si besoin est. 
Cette manière de parler dégradante est un comportement bien connu de Ravalomanana. A l'époque, il ne se privait pas de tutoyer ses collaborateurs.
Ministres, officiers supérieurs de l'Armée, tous y passaient. Pour des observateurs, cette irrévérence envers les Forces de l'ordre lui a valu la perte du soutien d'une partie de celle-ci durant son régime. Faut-il rappeler que par exemple, Marc Ravalomanana avait confié la garde de vaches laitières de Tiko à des militaires. Les propos de l'ancien exilé d'Afrique du Sud rappellent encore d'autres qui font dire qu'il n'a aucunement tiré les leçons comme il l'affirme. L'on se rappelle encore du "Tsapao aloha ny herinareo vao mitsapa ny aty " traduit littéralement « qu’ils mesurent leurs forces avant de se tourner vers lui ", lancé à l'époque. Tout le monde connaît la suite de l'histoire. Comme le dit l'adage, « Chassez le naturel, il revient au galop ». Avec d'autant plus d'impétuosité (« au galop ») qu'il l'aura fortement réprimée, la vraie nature de Ravalomanana refera surface à la première occasion de moindre contrôle.

 
La rédaction 


Du jamais vu ! Au cours d’une interview accordée au quotidien français « Le Monde » sur plusieurs sujets concernant les relations entre Madagascar et la France, la directrice de l’ONG Transparency International (Initiative Madagascar), Ketakandriana Rafitoson abat ses cartes. C’est la première fois qu’un ressortissant malagasy, et de surcroît une présumée activiste de la société civile, s’exprime au sujet de la revendication en vue de la restitution des îles Eparses avec un parti pris flagrant pour la France.
« Je m’interroge sur le lien qui nous unit à ces îles. Ce sont des terres inconnues pour nous, auxquelles nous ne nous identifions pas. La plupart des Malagasy ignorent où elles se trouvent », affirme Ketakandriana Rafitoson. Des propos aberrants qui résonnent comme une insulte aux fervents nationalistes. Mais qui est – elle au nom des Malagasy ? Même l’amiral Didier Ratsiraka, initiateur des revendications pour la restitution de ces îles depuis la 2eme République se retournerait dans sa tombe en entendant de telles absurdités. Dès les premières revendications pour la restitution de ces îles, il n’a jamais été question de cogestion.
Tout sauf une nationaliste
Ketakandriana Rafitoson ne s’est pas arrêtée là. En répondant aux questions très orientées du journal français, elle est même allée jusqu’à remettre en question les revendications malagasy. « Mais pour quelle raison veut – on aujourd’hui se les réapproprier ? », s’interroge – t – elle avant d’avancer qu’elle n’est pas opposée à une cogestion.  Des arguments qui mettent, sans aucun doute, beaucoup d’eau au moulin de la partie française. Elle semble vouloir ignorer que les revendications sur les îles Eparses ne sont pas une exclusivité du régime Rajoelina mais constituent un combat de longue haleine engagé depuis le temps de l’amiral Didier Ratsiraka.  Force est de constater que le nationalisme ne fait pas partie du vocabulaire de cette dame. Avec une  visible aversion contre le Président Andry Rajoelina, elle appelle la France à ne pas financer les projets de téléphérique à Madagascar.
Toujours dans le même interview, l’activiste  accule les dirigeants malagasy et ce depuis la première République, sous le régime du Président Philibert Tsiranana. « Si les Malagasy sont misérables aujourd’hui, ce n’est de la faute de la France », soutient – elle. La directrice de TI – IM se vante d’avoir mis en place le mouvement « Wake up Madagascar » qui est pourtant loin de générer l’adhésion de citoyens car rassemble des individus à la démarche purement élitiste. En se livrant à une campagne de dénigrement contre son propre pays et ses dirigeants, Ketakandriana Rafitoson a rejoint son camp. En tout cas, le constat est sans appel, elle est tout sauf nationaliste !
La Rédaction


 


Place aux sketchs amusants et aux plaisanteries sérieuses en ce début d’année. Une soirée de fou rire, c’est ce que réservera la salle mythique du No Comment Bar (NCB) Isoraka aux noctambules de la Capitale pour commencer l’année 2023. Il s’agit d’un rendez-vous avec le « one man show » Sombiniaina. Il est l’un des jeunes comédiens les plus en vue en ce moment. L’humoriste émerveillera le public avec ses sketchs et blagues un peu salés. Le public devra s’attendre à une soirée cocasse et qui promet d’être conviviale. Le spectacle qui durera quelques tours d’horloge aura lieu le jeudi 19 janvier à partir de 20h 30.  Il se déroulera autour d’un verre et des plats concoctés par le chef cuisinier des lieux.
De plus, le local situé au sous-sol du No Comment Bar convient parfaitement au genre de spectacle que va offrir Sombiniaina. La disposition de la scène et l’éclairage permettent à chaque spectateur de voir parfaitement l’humoriste. Ce dernier pourra également scruter le public avec soin pour trouver ses prochaines victimes. Effectivement, comme à  l’accoutumée, Sombiniaina ramènera sur scène des sujets du quotidien, mais traduits et controversés dans l’humour et la courtoisie. Ces sujets concernent notamment les grands défis de notre époque tels que la politique, la vie familiale, les relations humaines. Le comique puisera ses inspirations dans les anecdotes racontées par le public. Ensuite, il va décrire à sa façon des situations rocambolesques au point de faire rire aux éclats toute l’audience.
Des retrouvailles avec ce comédien dans un spectacle vivant représentent une belle occasion de se divertir en se changeant les idées et de bien accueillir cette nouvelle année. Rappelons que ce jeune humoriste représentera Madagascar sur la scène internationale. En effet, Sombiniaina est parmi les qualifiés pour la huitième édition du  Prix « RFI Talents du rire ». Il portera les couleurs du pays à Abidjan (Côte d’Ivoire) lors de la finale du « Festival Abidjan Capitale du rire » qui se déroulera du 10 au 12 février 2023. A cette occasion, Sombiniaina sera en compétition avec les deux Camerounais Stephan Dipita et Daniel Ndato, les Ivoiriens Yodah Lebon, Prissk et Stoni, les Gabonais Bregeand et Jaquou le Bantu, ainsi que les Congolais Christophe Mbanz et Juste Parfait.
Sitraka Rakotobe



Les conditions de travail dans le secteur privé seront désormais mises à la loupe afin de garantir un emploi décent pour tous employés malagasy, surtout ceux œuvrant dans le secteur textile. En effet, les critères à respecter pour les entreprises ayant souscrit au programme « Better Work » seront publiés d’ici peu par l’Union européenne (UE).
L’application du « devoir de vigilance » est ainsi en marche. Il s’agit de mesures qui seront déterminantes si telles ou telles entreprises méritent leur part de marché sur le continent européen. Ces mesures figurent également dans les objectifs à atteindre dans le cadre du retour effectif dans le programme « African Growth and Opportunity Act » (AGOA). Le respect de la dignité humaine est l’un des points clés pour bénéficier de la confiance des partenaires. Ainsi, une entreprise ayant obtenu une mauvaise note pourrait être rayée de la liste des bénéficiaires de la commande de son produit.
D’après le coordinateur national du projet, Arielle Zafera, « l’UE va d’ici peu faire connaître les grandes lignes du devoir de vigilance. Ce n’est pas une loi en soi, mais il revêt quand même un aspect obligatoire pour les entreprises concernées. Toutes les entreprises et les fournisseurs collaborateurs doivent respecter le droit de leurs employés. Si des failles sont constatées, des sanctions pourraient être appliquées à leur encontre ».
Il est à rappeler que le secteur textile malagasy bénéficie d’un soutien financier de l’UE, à hauteur d’un million d’euros, afin de réaliser les avancés en matière de droit de l’Homme et de droit des travailleurs. Cela concerne notamment les conditions de travail, la sécurité des employés, le respect des heures de travail et le paiement des heures supplémentaires.
Avoir un accès aux soins et bénéficier des droits et acquis sont inscrits dans le Code du travail malagasy.  Par ailleurs, la déclaration d’un employé et le paiement des cotisations à la CNaPS sont aussi des critères requis dans le programme « Better Works ». Pour l’Union européenne, comme l’a annoncé Mme l’ambassadrice de l’UE, Isabelle Delattre, « il est important d’impliquer les entreprises dans le recensement, la prévention, l’arrêt ou l’atténuation des incidences négatives de leurs activités sur les droits de l’Homme […] et sur l’environnement ».
Le projet pilote d’une durée de 22 mois sera mis en place dans les deux Régions où il existe le plus grand nombre d’entreprises de textile et d’habillement, à savoir Vakinankaratra et Analamanga. 28 usines implantées dans la Grande île sont impliquées dans ce programme. Plus de 600 travailleurs et employeurs inclus vont ainsi bénéficier de formation et de recommandations qui sont dans le planning du programme « Better Work Madagascar ».
Nikki Razaf






















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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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