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L’unité face à l’adversité. Afin de renforcer l’équipe qui lutte contre l’incendie dans la réserve spéciale d’Ambohitantely-Ankazobe, 600 personnes ont répondu à l’appel d’entraide dans le cadre du « Tagnamaro famonoana afo », hier. « Il faut se lever contre les ennemis de la nation. On doit se serrer les coudes et prôner l’unité face à l’adversité. Cette action que nous menons aujourd’hui sera également un exemple à suivre pour les autres régions touchées par les incendies de forêt. Notre action doit mettre en exergue le concept de Tagnamaro », a évoqué la ministre de l’Environnement et du Développement durable(MEDD), Marie-Orléa Vina avant le départ à Anosy.

 

La une du 14 octobre 2022

Publié le jeudi, 13 octobre 2022

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 13 octobre 2022

Vendredi 14 octobre
Dadju - Jour J
Le chanteur tant attendu est dans nos murs depuis mercredi. Et oui, Dadju est à Madagascar pour égayer encore une fois les mélomanes de la Capitale. Il montera sur la scène mythique du stade des Barea à Mahamasina ce soir vers 20 heures. Cependant, le spectacle débutera à partir de 18 heures avec des artistes locaux qui se chargeront de chauffer la scène en première partie. Tence Mena et Basta Lion, d’après les organisateurs, auront le privilège de partager la scène avec le chanteur.
Les tickets VVIP, VIP, Gold et Fan Zone épuisés
Ça commence à se remplir à une vitesse grand V. Pour ceux qui envisagent pour ce jour J d’aller acheter des tickets VVIP, VIP, Gold ou encore le sésame Fan Zone pour le grand concert de Dadju, il est inutile d’aller les chercher puisque ces quatre catégories de billets sont déjà tous vendus. Selon les informations recueillis ainsi que la publication des responsables de la billetterie sur les réseaux sociaux, seuls les tickets de la catégorie « Silver » et de la Tribune supérieure sont encore disponibles pour les retardataires. Et pour satisfaire ces derniers, ce jour il y aura encore des ventes de billets sur place. Cependant, les responsables recommandent aux fans de venir au plus vite récupérer le sésame qui permettra d’assister à ce concert inédit de cette superstar car depuis son arrivée dans nos murs, les billets se vendent comme des petits pains. Aujourd’hui, les responsables de la billetterie estiment que les ventes vont encore augmenter en vitesse. Et afin d’éviter de se les procurer sur le marché noir en courant le risque d’avoir de mauvaises surprises, il serait plus préférable d’acheter le ticket dès la matinée sur les emplacements recommandés par les responsables. Et pour la première fois, les spectateurs n’auront aucun souci à se faire concernant les moyens de transport pour leur retour après le concert, puisque les bus seront autorisés à circuler jusqu’à 22h 30 pour que tout le monde arrive à bon port (chez eux). Alors, direction ce soir au stade Barea à Mahamasina.

Luk, Rija et Mahery
Les trois mousquetaires ne sont pas prêts d’arrêter le show. Ils remettent à nouveau le couvert. Effectivement, l’harmonie entre ces trois chanteurs continue d’émerveiller ses fans. D’ailleurs, on ne change pas une formule qui gagne, selon l’adage. Voilà pourquoi Luk, Mahery et Rija Ramanantoanina renouent à nouveau le chemin du cabaret. Pour ce vendredi qui s’annonce très joli, c’est dans le vieux carré de Behoririka que le trio retrouvera les noctambules. De la bonne musique aux rythmes des variétés malagasy ainsi que des prouesses vocales sont à prévoir. Le rendez-vous est donné au Piment Café à partir de 20h 30.
Kiady & Elsie
Elsie et Kiady sur la même scène, tous deux accompagnés par de grands musiciens. Rien de moins que ce duo de voix pour assurer l’ambiance nocturne au G & Vinn, Ouest Ambohijanahary à l’occasion d’un vendredi magnifique axé surtout sur le thème des chansons d’amour. Ce soir, ces deux chanteurs très appréciés du public, surtout la gente féminine, partageront la scène pour une soirée romantique à partir de 20 heures. A cette occasion, les deux chanteurs vont interpréter ensemble leurs tubes pour le plus grand plaisir des fans. Toutefois, chacun d’eux aura quand même l’occasion de chanter seul certains de ses titres. Ce sera une belle soirée qui aura lieu dans un cadre assez intimiste du centre-ville. A ne pas rater sous aucun prétexte pour tous les mélomanes qui se respectent !
Reko Band
Fy Rasolofoniaina et ses musiciens partent à la conquête de leurs fans. Ce soir, ils seront en concert à l’hôtel-restaurant Pietra, Analakely et en cabaret au Piment Café de Behoririka à partir de 20 heures. Certes, Fy et sa bande ont boudé la scène depuis quelques semaines. Mais désormais, ils sont enfin prêts à séduire de nouveau leurs admirateurs. Avec Fy au chant et à la guitare, Zazah à la batterie, Diary à la basse et Princia à la guitare solo, ces deux concerts promettent un émerveillement musical pour l’occasion. Pour les amateurs de musique acoustique et de sons limpides, c’est l’un des rares moments de découvrir Fy Rasolofoniaina et sa bande.
« Manou Radonason Band »
La chanteuse et à la fois musicienne Manou était toujours présente durant les éditions précédents de l’évènement « Madajazzcar ». Ce soir, elle sera de nouveau en live, accompagnée par cinq jeunes musiciens aguerris, en formant la « Manou Radonason Band ». Le rendez-vous est donné au Far West Faravohitra à partir de 20 heures. Pour cette soirée, le groupe réservera des surprises pour les mélomanes. Son atout : la bande peut passer de la musique traditionnelle revisitée aux standards de jazz,  comme il peut tout aussi bien passer de l’acoustique à l’électrique.

Dimanche 16 octobre
Samoëla
Dans le cadre de son troisième anniversaire, l’école l’Ile des Enfants Madagascar invite Samoëla à animer la fête en musique. Aussi, l’occasion se présente à nouveau pour les fans de cet artiste. Ils seront bien encore gâtés en venant soutenir leur idole, surtout pour ceux qui habitent du côté d’Ambohimangakely et ses alentours. Un autre rendez-vous à ne pas rater. En matière d’animation, Samoëla et sa bande ne sont plus à présenter. Habituée à se produire ensemble et toujours capable d’offrir et de partager une superbe prestation, la formation parvient à divertir au maximum l’assistance à travers ses magnifiques mélodies. A vos agendas, dimanche à partir de 14 heures, Samoëla et ses musiciens investiront la salle de l’école Ile des Enfants, sise à Ikianja Ambohimangakely. Francis Turbo sera également de la partie pour donner plus d’ambiance.
« Analajazzkely »
La 33ème édition du festival « Madajazzcar » arrive à son terme. De nombreux concerts se sont défilés durant les douze jours de festivité. Pour clôturer en beauté cette saison, mais également pour le grand plaisir du public, les organisateurs présentent « Analajazzkely ». Il s’agit d’un grand concert gratuit et en plein air qui se tiendra à l’allée des Palmiers, Antsahavola, ce dimanche à partir de 14 heures. Plusieurs musiciens et chanteurs se relayeront sur scène pour chauffer l’ambiance. Il y aura entre autres Young Square, Paco Sery, Monika Njava, Silo,…
Sitraka Rakotobe



Revirement ? Madagascar crée la surprise lors de l’Assemblée générale extraordinaire des Nations unies visant à faire voter la résolution qui condamne « l’annexion illégale » des régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, et Kherson par la Russie.  La Grande île a ainsi décidé de voter en faveur de cette résolution, au même titre que d’autres pays africains comme le Sénégal et l’Angola au cours du vote qui s’est tenu mercredi. Ladite résolution a ainsi été adoptée par une majorité favorable, soit 143 voix pour, 5 voix contre et 35 abstentions. 
Force est de se demander si les dirigeants ont changé de position par rapport à ce conflit russo – ukrainien. Faut – il rappeler que depuis le début de cette guerre en Ukraine, les tenants du régime n’ont cessé de marteler la position neutre de Madagascar. Le pays qui s’est abstenu de voter lors de l’Assemblée générale extraordinaire sur le même conflit au mois de mars dernier.
Une position logique
Cette prise de position de Madagascar semble logique par rapport au combat actuel lié à la revendication sur les îles éparses. D’ailleurs, le pays a émis la même opposition par rapport au référendum organisé par la France sur l’annexion des territoires comoriens. Pour rappel, la France a soumis l’archipel des Comores à un référendum, en 1974, à l’issue duquel trois îles sur les quatre de l’archipel ont choisi massivement l’indépendance. En 1976, l’ancienne puissance coloniale organise une nouvelle consultation à Mayotte pour faire de cette île un territoire français. Cette initiative française qualifiée d’ « annexion illégale » est condamnée par les Nations unies pour motif de non-respect de l’unité et de l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores.
Pour en revenir au contexte malagasy, aucune déclaration officielle n’a été émise, pour le moment, aussi bien du côté du ministère des Affaires étrangères que du côté de l’Exécutif par rapport à cette nouvelle prise de position sur le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine.
S.R.


L'homme d'affaires Ylias Akbaraly, propriétaire de Redland, (Holding du groupe Sipromad et de Thomson Broadcast), s'est entretenu avec le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken. Cette rencontre a eu lieu lors d'un événement organisé par le projet Aladdin sur les priorités du développement économique de l'Afrique, y compris la transformation numérique. Durant cette rencontre entre les deux hommes, « le secrétaire d’Etat Antony Blinken a souligné l'importance que l'administration Biden attache au soutien d'économies résilientes et dynamiques en Afrique », selon un communiqué du groupe Sipromad. Surnommé « Monk of business », Ylias Akbaraly a repris l’entreprise familiale malagasy il y a une vingtaine d’années de cela. A l’époque, la société en question ne comptait qu’une dizaine de personnes, avec pas plus de 30 millions d’ariary de chiffres d’affaires. Encore spécialisé il y a trente ans dans la production et la commercialisation de produits de grande consommation, le groupe s’est diversifié dans les services et les technologies, sous l’impulsion d’Ylias Akbaraly. En parallèle, ce dernier a initié dès les années 2000 le développement de l’entreprise à l’international, qui représente aujourd’hui le principal levier de sa puissance financière. Grâce à une série d’acquisitions et de fusions stratégiques réalisées ces dernières années, le groupe Sipromad dispose d’une base d’actifs solides qui lui permettent de nourrir de nouvelles ambitions d’expansion géographique.
Multisectoriel
Devenu aujourd’hui un conglomérat d’envergure internationale, Redland est basé à l'île Maurice avec des bureaux à Antananarivo, Brescia, Cincinnati, Dubaï̈, Paris, Rabat... et comprend trois entités majeures : Groupe Sipromad, marque historique née à Madagascar et réussissant un large réseau de filiale multisectoriel.  A savoir Phenixya Thomson Broadcast, largement reconnu pour son expertise dans le secteur.  La dernière en date qui vient compléter notre marque française,  GatesAir, marque centenaire américaine, nous met au rang de leader et numéro un  mondial dans le secteur du broadcast. Présent dans plusieurs secteurs tels que l’industrie, la finance, l’énergie, les technologies, le tourisme, l’aviation, l’immobilier et le broadcast, Redland doit cette réalité à l’engagement de ses 3 000 collaborateurs, tous professionnels de haut niveau et de leur fierté de contribuer à une aventure collective.  Actuellement présent en France, aux Etats-Unis, aux Emirats, en Afrique et dans l’océan Indien, le groupe opère dans plusieurs secteurs, à savoir l’industrie, la finance, l’énergie, les technologies, le tourisme, l’aviation, l’immobilier et le broadcast. Le conglomérat partage son succès avec ceux qui en ont le plus besoin à travers la Fondation Akbaraly. Une organisation humanitaire dont l’objectif est de réduire la pauvreté à travers le développement durable de projets sociaux dans différents domaines : la santé, la nutrition, l’éducation et la culture.
Elias Fanomezantsoa




Bataille nationale

Publié le jeudi, 13 octobre 2022

La guerre est déclarée ! Contre qui ? Contre un ennemi commun, le feu !
 A la sortie de l’hiver pour entrer en été, la chaleur pointe. C’est le moment par  excellence propice au feu. Madagasikara, en tant qu’île boisée, n’échappe pas au risque d’incendie notamment de brousse.
Le phénomène se constate partout ailleurs. Aux Etats-Unis, en pareille circonstance, le feu fait des ravages. L’Etat de Californie brûle tous les ans, durant la saison sèche et chaude, en Europe, tout récemment, des feux ont été déclarés en France ou en Espagne. Bref, le cas de la Grande île semble ne pas être un cas isolé. Loin de là ! Seulement voilà, sous d’autres cieux, dans les pays susmentionnés, ils réussissent après tout à endiguer le feu. Raison majeure. Dès que les incendies se sont déclarés, ils mirent immédiatement en branle les gros moyens, l’artillerie lourde, dont ils disposent pour stopper évidemment la propagation du feu.
Comme dans toute guerre déclarée, il y a toujours au moins deux protagonistes, deux forces en présence, le « bien » et le « mal ». En fait, il s’agit de la bataille mettant aux prises le bien contre le mal. Et le bien  doit nécessairement anéantir le mal ou l’ennemi. Dans le cas de l’espèce qui nous concerne, il y a d’une part, le Fanjakana, les forces vives de la Nation et la communauté de base (Fokonolona), qui représentent la force du bien. En face, il y a le feu qui symbolise la force du mal.
A Madagasikara, le feu, la force du mal résiste et rend la bataille compliquée. En fait, depuis des décennies, les feux de brousse reviennent toujours et sèment la pagaille. En réalité, ils disposent des forces de frappe plus puissantes, de loin, que celles d’en face. Le manque de moyens plus percutants au niveau du département (MEDD) handicape sérieusement la lutte contre les feux de brousse.
Au fait, il n’y a pas de fumée sans feu ! Pas d’incendie sans main humaine ! Le feu ne peut pas s’allumer de lui-même ! Jusqu’à l’heure, on n’a pas réussi ni à identifier ni à interpeller les cerveaux des pyromanes. Souvent, on arrête les menus fretins.
La bataille contre les feux de brousse datait depuis toujours. Les feux compromettent dangereusement l’avenir de la forêt primaire qui constitue la plus grande partie de l’espace vert de la Grande île. Jadis appelée « Ile verte », elle devient « Ile rouge ». Dégarni de ces forêts vierges, Madagasikara court des risques très graves. Mais le danger qui préoccupe le plus et qui plane sur l’avenir proche et à long terme du pays réside sur la destruction des milieux naturels des espèces endémiques de la Grande île jusqu’à leur extermination. Les incendies aveugles n’épargnent donc pas les espaces protégés.
La difficulté de la bataille réside dans la méthode culturale traditionnelle des paysans agriculteurs, la pratique sur brûlis ou le Tavy qui décime nos bois. Une grande mobilisation et de sensibilisation afin d’endiguer les effets nuisibles de ce système archaïque s’impose.
L’approche des  échéances électorales coïncide souvent avec la recrudescence des incendies.  Certains acteurs politiques y trouvent des intérêts particuliers.
Toutes les forces vives de la Nation sont concernées par la bataille contre les feux.
Ndrianaivo


Plusieurs cas de violence, de crime ou d’affaires impliquant des militaires de l'armée malagasy ont été recensés par la société civile, cette année 2022. Les chiffres recueillis sont préoccupants. Au total, 14 faits pour lesquels des plaintes ou des rapports ont été reçus, par la Commission nationale indépendante des droits de l’homme. 6 d'entre ces cas se sont déroulés rien que le mois de septembre dernier.
La liste de ces violences imputées à des militaires débute dès le mois de février. Des informations font en effet état du décès d’un élève- officier admis à l'Académie militaire décédé suite à un bizutage. En mars 2022, un soldat de deuxième classe aurait tué un proche à coups de crosse à Ambondromamy. Quelques semaines plus tard, des accusations de violence visent plusieurs militaires, accusés d'avoir battu un jeune homme à Ankazobe. En juin 2022, un militaire est accusé d'avoir tiré accidentellement sur un de ses amis au 1er Bataillon d'infanterie d’Antananarivo, à Fiadanana. Le 3 août, une information autour de la mort d’une jeune recrue, présumée avoir été victime de torture et décédée au centre d'entrainement Tsaralamaka Iavoloha, défrayait la chronique. Le même mois, un militaire a été accusé d'avoir poignardé un gendarme à Ambohitrantenaina- Imerintsiatosika.
Le 6 septembre 2022, de nouveaux officiers de l'ACMIL sont accusés d'être impliqués dans la mort d'un serveur civil accusé de vol. Le 9 septembre 2022, des militaires sont accusés d'avoir participé à une rafle de zébus à Betroka et tiré sur deux personnes pointées du doigt comme étant des dahalo. Toujours le mois dernier, un militaire, mis à l'index, accusé de complicité dans une affaire de kidnapping à Anjozorobe, dont l'audition est restée bloquée. Dans ce même District d'Anjozorobe, un militaire est accusé d'avoir tué une femme accusée d'avoir volé une poule.
Ce même mois, plusieurs militaires sont accusés d'avoir tué des personnes et d'avoir poussé des personnes dans une latrine à Ambatoboeny. Une affaire qui a fait l’objet d’un démenti par le ministère de la Défense nationale. Le 23 septembre 2022, la presse avait rapporté le cas d'un militaire qui a ouvert le feu sur un civil du côté d'Ankadindratombo. Ce mois d'octobre 2022, accusé d'avoir tiré sur un jeune homme de 19 ans à Ambohimitsinjorano, dans le District d'Ambohidratrimo, un militaire a échappé de peu à un lynchage public. En début de semaine, un militaire du RFI Ivato participant à des exercices militaires du côté du Toby Langaina Avaradrano, accusé d'avoir créé des troubles, terrorisait et menaçait avec une arme des personnes assistants à une messe du côté d'Ankotrokotroka Talata Volonondry.
La rédaction


Initié par le Secrétariat d’Etat auprès de la Présidence en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat (SENVH), le concours autour des meilleures recherches sur les matériaux de construction a livré son verdict. Le premier prix revient à l’Ecole supérieure polytechnique d’Antananarivo (ESPA). Porté par Tsiory Andrianirina, le projet porte sur la « formulation et l’amélioration de la technique de fabrication du "tambohon’ny Ntaolo" pour sa valorisation locale en brique de terre crue ». Un projet dont l’objectif est d’abord « de promouvoir l’originalité du "Tamboho gasy" », affirme la jeune femme.
Mais si le « Tamboho gasy » a été proposé dans le cadre de ce concours, c’est surtout à cause de ses qualités. Il est en effet résistant, peu cher mais également respectueux de l’environnement. « Ils sont debout depuis plus de 200 ans, sont fait avec des produits locaux ainsi que des produits naturels et recyclables », commente la porteuse du projet, qui fait remarquer une certaine méconnaissance par les Malagasy en particulier de la composition de ces bauges en argiles. Des qualités indéniables qui font de ces « Tamboho gasy » un matériau de substitution idéal aux matériaux existants pour les constructions modernes.
Selon Tsiory Andrianirina, les étapes en laboratoires ont été bouclées. Avant l’étape éventuelle d’une commercialisation, les porteurs du projet entendent franchir le passage entre le laboratoire et la conception en industrie. Ils bénéficient dans ce processus de l’appui du SENVH et de NextA qui leur ont offert un accompagnement, parmi les prix obtenus durant le concours.
Notons que l’ESPA a également remporté le second prix avec un projet autour de la valorisation des déchets cellulosiques en matériaux de construction. Le podium est complété par l’Institut supérieur polytechnique de Madagascar avec un projet sur la formulation des matériaux préfabriqués à base de déchets de papiers. Ces lauréats ont été sélectionnés sur une vingtaine de projets candidats du concours, tous pionniers dans l’utilisation de matériaux de construction d’infrastructures durables.
Ces projets ont été présentés devant la Commission technique d’évaluation, composée entre autres de chercheurs et d’experts en la matière, vers la fin du mois de septembre. Les 3 meilleurs résultats de recherche retenus par la Commission technique ont été présentés durant le Salon de l’habitat il y a une dizaine de jours. Les produits des trois chercheurs lauréats doivent être exposés sur les maisons témoins à Imerintsiatosika. Le SENVH doit faciliter l’obtention de leurs brevets ou encore leur orientation vers les partenaires potentiels et participer à la régularisation de tout ce qui se rapporte à l’aspect juridique.
Recueillis par L.A.


Le cancer du col de l’utérus et celui du sein touchent de nombreuses femmes. La prévention est la première arme contre le cancer. Ainsi, à l’occasion de l’évènement baptisé « October Rose », plus de 600 femmes de la maison carcérale d’Antanimora ont bénéficié d’un dépistage de ces deux types de cancer.
Le ministre de la Santé publique, le Professeur Zely Arivelo Randriamanantany en personne s’est rendu sur les lieux afin d’initier le dépistage. Les femmes en prison ne peuvent pas avoir accès aux centres de soins. Les traitements prodigués sont limités et restes basiques. C’est pourquoi le ministère, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, a décidé de choisir la prison d’Antanimora pour cette opération.
« En ce qui concerne le cancer, son traitement est très coûteux. Environ 300.000 ariary sont nécessaires pour une cure et il faut multiplier cette somme par six (6) pour terminer une séance de chimiothérapie complète. Or, celle-ci n’est pas à la portée de tout le monde, d’où l’importance de la prévention par le dépistage. Des contrôles au préalable permettraient d’éviter d’arriver dans les stades compliqués de la maladie », a expliqué le ministre.
Les maladies transmissibles et respiratoires sont aussi fréquentes au sein des prisons à cause de la surpopulation. Sur la question de proximité, le directeur de l’humanisation de la détention et de la préparation à la réinsertion sociale (DHDPRS) Aina Tantely Rakotomalala a indiqué que le ministère de la Justice est en train d’établir un plan pour désengorger la prison d’Antanimora et des transferts des femmes détenues vers d’autres prisons moins encombrées sont à l’étude.
L’accès à la santé est un droit fondamental. En plus du dépistage, les prisonnières ont aussi bénéficié des soins habituels comme les soins dentaires et oculaires. Des dépistages du VIH/Sida, du diabète, ont été aussi faits en plus des offres de planning familial, suivi du test de la grossesse. Pour celles qui ont souhaité le faire, une vaccination contre la Covid-19 a été également disponible. Une séance de soutien psychologique a été aussi réalisée pour les prisonnières qui en ont grandement besoin.
Il faut noter que tous les centres de santé de base effectuent un dépistage du cancer. Le ministère incite ainsi toutes les femmes à venir consulter et connaître leur état de santé.
De son côté, la Direction des affaires sociales et politiques au sein de la Présidence a aussi apporté son lot d’aide en distribuant des produits de première nécessité et en participant aux opérations de dépistage du cancer.
Nikki Razaf

Rugby - Les ligues poussent le bouchon plus loin

Publié le jeudi, 13 octobre 2022


Normalement, le mandat de l’équipe dirigeante de l’instance nationale de rugby a  pris fin depuis le mois de janvier 2021. Une élection était prévue après les Jeux olympiques de Tokyo mais à cause de la pandémie de Covid-19, qui suscitait des confinements partiels dans plusieurs régions, tout cela a contraint de repousser les élections.
Un amendement des lois électorales, notamment sur les conditions d’éligibilité au-delà de ce délai s'avère donc illégal, selon un communiqué des ligues. Ces dernières réclament donc la démission du président Marcel Rakotomalala.  Cela permettra aux ligues nouvellement élues de tenir une assemblée générale extraordinaire pour mettre en place un comité ad hoc qui sera chargé d’organiser une élection. « La démission de Marcel Rakotomalala, le seul élu des membres du comité exécutif entraîne la dissolution des membres de la fédération.  En tant qu’organe suprême de la fédération,  il revient aux présidents des ligues nouvellement élues de mettre en place un comité ad hoc pour organiser une élection dans le plus bref délai », lit -on dans un communiqué.
Ces nouvelles ligues souhaitent aussi que les élections qui n’ont pas encore été tenues au niveau des différentes instances : ligues, sections et clubs soient faites au plus vite tout en respectant le statut initial.
Rappelons que les ligues, sections et clubs qui n’ont pas encore procédé à une élection devraient le finir durant le mois de novembre et au plus tard au début du  mois de décembre. Effectivement, le successeur de Marcel Rakotomalala devrait être connu avant le début de l’année 2023.
Notons que parmi les ligues votantes, la ligue de Menabe, la dernière-née en 2021, n’est pas concernée par cette élection.
Recueillis par E.F.

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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