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L'estomac vide rend difficile la concentration en classe. Cependant, bon nombre d'élèves dans les écoles primaires publiques se trouvent dans cette situation. En effet, ils sont issus de familles défavorisées et leurs parents arrivent à peine à nourrir leurs progénitures. Afin de soutenir la scolarisation des enfants à Madagascar, le Conseil des ministres qui s'est tenu mercredi dernier, a approuvé le financement pour l'achat de nourritures destinées à approvisionner les cantines scolaires au niveau des Ecoles primaires publiques (EPP) à Madagascar.

Vrai ami et vrai ennemi !

Publié le jeudi, 09 septembre 2021

Il est grand temps que le locataire du Palais, le numéro un du pays, Rajoelina Andry Nirina fasse  la bonne distinction entre qui et qui au sein de son entourage immédiat et du cercle élargi du pouvoir. De tout temps, il existe toujours des courtisans, de vrais amis et d'autres, de vrais ennemis et tout cela dans la même enceinte du Palais. La plus pire des conspirations est celle qui se trame à l'intérieur de son camp. Une trahison fatale et cruelle !

 

Redressement à la hâte. Dans les trois prochains mois, selon les autorités en charge de l'industrie, du commerce, de la consommation (MICC) ainsi que de la pêche et de l'économie bleue, tous les employés de la Société d'études, de construction et de réparation navale (SECREN) verront leurs salaires en retard depuis des années régularisés.

Vol de crédits, mauvaise couverture du réseau de téléphonie mobile, une qualité de connexion internet déplorable... La liste des doléances des usagers concernant les services de télécommunications à l'heure actuelle est encore longue. Les consommateurs se plaignent à longueur du temps sur les différents réseaux sociaux mais aussi auprès des médias sur la mauvaise qualité des services de ce secteur d'activité.

Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo a décidé de déposer une plainte en diffamation contre le journal La Gazette de la Grande Ile et les journalistes à l’origine d’une série de 12 articles publiés dans ce quotidien en deux jours, concernant sa vie privée et sur un présumé détournement de fonds perpétré par la ministre au niveau du Centre de commandement opérationnel Covid-19.

LA UNE DU 10 SEPTEMBRE 2021

Publié le jeudi, 09 septembre 2021

Consommation - Le vary tsinjo à 1990 Ar le kilo

Publié le mercredi, 08 septembre 2021


A partir d’aujourd’hui, la State Procurment of Madagascar (SPM) en charge de l’importation et de la commercialisation du vary tsinjo, à travers un avis d’appel à manifestation d’intérêt pour la distribution en riz, fixera le prix maximum de cette denrée à 1990 ariary le kilo pour la province d’Antananarivo et 1910 ariary pour Toamasina. Pour ce faire, la SPM mettra à disposition des grossistes et Distributeurs partenaires en riz (DPR) 8300 tonnes de riz blanc long grain, avec 25% de brisure de la marque vary tsinjo importé de l’Inde. Selon les responsables de cette société d’Etat, il s’agit d’une consultation ouverte à tous les opérateurs économiques légalement enregistrés en tant qu’entreprises de droit malagasy ayant acquis une expérience reconnue en matière de commercialisation de produits de première nécessité (PPN). Par ce système de partenariat avec les distributeurs locaux, la SPM imposera une marge bénéficiaire maximale pour tous les acteurs de la chaîne, depuis les grossistes jusqu’aux détaillants qui pourront alors s’octroyer respectivement 2000 ariary et 3000 ariary de marge par sac de 50 kg. Le prix de vente SPM en départ de Toamasina pour un sac de 50 kg est fixé à 90250 ariary dans la Capitale ainsi que dans la ville du grand port. La SPM estime le coût du transport et de manutention à 4250 ariary en plus des marges respectives des grossistes et des détaillants. Ce qui donne un prix de vente aux consommateurs finaux de 99500 ariary le sac et 1990 ariary le kilo.
Engagements
Les distributeurs qui désirent mettre le vary tsinjo en vente sur leurs étals devront alors signer une lettre d’engagement pour respecter ces marges préconisées par la SPM. A rappeler que l’année dernière, cette société d’Etat a déjà importé 16.000 tonnes de riz pour approvisionner le marché local en fournissant les grossistes et distributeurs avec du riz importé à 75.000 ariary le sac de cinquante kilo, soit 1500 ariary le kilo, au départ de l’entrepôt de Toamasina. Un appel d’offres a été lancé par la société, proposant 5.312 tonnes de riz blanc avec 25% de brisure aux grossistes. Ces quelques milliers de tonnes de riz ont ensuite été distribués dans douze régions réparties sur six zones. Le prix du riz local est resté élevé malgré l’initiative, oscillant entre 2200 ariary et 2400 ariary le kilo, notamment dans les marchés de la Capitale, même avec la présence du riz importé à un prix moindre pour le kilo au niveau de plusieurs détaillants, le mois dernier. Par ailleurs, le prix annoncé par la SPM est en deçà des prix de référence imposés par les autorités en charge de la consommation. Raison pour laquelle, à partir du mois d’octobre prochain, un minimum de 8 000 tonnes de riz et autant d’huile de table et de farine seront importés mensuellement par cette société d’Etat dans l’objectif de la mise en place d’un système de balisage du prix de détail qui impacte, en ce moment, douloureusement le portefeuille du ménage à revenu moyen sur tout le territoire sans exception.
Hary Rakoto


« Ce n’est pas ma faute ». Le coach des Barea de Madagascar, Eric Rabesandratana, se dégage de ses responsabilités suite aux deux défaites consécutives sur autant de la sélection malagasy aux éliminatoires du mondial 2022. L’ancien joueur du PSG, nommé à titre intérim à la tête des Barea de Madagascar, a réagi à la suite de la seconde déconvenue de son équipe, celle survenue à Dar –es- Salam (Tanzanie) face à la sélection locale mardi dernier, 2-3.
A entendre ses déclarations, ce technicien français d’origine malagasy semble rejeter la faute pour ces deux défaites sur les éléments qu’il a lui-même choisi pour endosser le maillot national. Il déplore, selon ses dires, « des légèretés dans le comportement ainsi que de manque d’envie de certains joueurs ». A l’issue du match perdu en Tanzanie, Eric Rabesandratana est décidé à faire du changement en appelant des « joueurs frais dans l’esprit et qui ont envie de venir dans la sélection nationale et de lui donner ainsi qu’au pays le maximum ».
Au-delà des insuffisances des uns et des autres sur le terrain, c'est pourtant et surtout le management d’Eric Rabesandratana qui est remis en cause par beaucoup d’observateurs. Le sélectionneur n’est pas vierge de tout reproche. Il a lui aussi affiché des défaillances qui remettent beaucoup de choses en question. Même si l'échec fait partie du sport, la manière intrigue. L’ancien défenseur du PSG n’a pas vraiment mis tous les ingrédients dans le plat pour réussir.
Des choix étonnants
Le sélectionneur avait carte blanche pour choisir les éléments qui formeront l’ossature de son équipe. Il a affirmé vouloir effectuer des changements lors de son installation à la tête des Barea, indiquant aller ratisser large et effectuer des détections pour composer la sélection. Pourtant, c’est le même sélectionneur qui, deux mois après, semble rejeter la faute sur des éléments qu’il a lui-même sélectionné.
Le manque de remise en question du coach sur sa gestion de match et plus généralement sur son coaching pourrait également être questionné. Alors que l’équipe nationale était menée 1 à 0 sur son terrain à Mahamasina, le sélectionneur n’a pas exploité les remplacements à sa disposition. Il a attendu le temps additionnel pour procéder à la plupart de ses remplacements.
De même, les observateurs ont été nombreux à faire remarquer l’apport de Carolus Andriamahitsinoro lors du match contre les Ecureuils du Bénin lors de son entrée en jeu. Beaucoup estiment que dans la foulée de l’égalisation des Barea à deux partout, une entrée en jeu de l’attaquant d’Al-Qadisiya aurait donné du répondant au jeu de l’équipe nationale, au lieu d’attendre le dernier quart d’heure de la partie.
Le sélectionneur a également beau jeu d’indiquer qu’il y a eu un manque de temps pour tout mettre en place. Faut-il pourtant remarquer que le nouveau staff des Barea n’a pas jugé utile de mettre en place un planning de regroupement et de match amical avant ses rencontres face au Bénin et à la Tanzanie. Ce n’est pourtant pas par faute de temps. Un créneau était disponible, mais les responsables n’en ont pas profité. Finalement, le fait que le sélectionneur soit basé à 10 000 kilomètres de Madagascar est remis sur la table par beaucoup. Il est reproché au coach de ne pas accorder une importance plus grande aux joueurs non expatriés.  Au lieu de balayer devant les portes des autres, il est ainsi suggéré au sélectionneur de balayer d’abord devant la sienne.
La Rédaction

Drame haïtien, calvaire afghan !

Publié le mercredi, 08 septembre 2021

Au nom de la solidarité humaine, nous, peuple malagasy, nous ne pouvons pas ignorer la profondeur de la douleur et l’âpreté de la souffrance que les peuples haïtien et afghan endurent en ces temps-ci.
Un puissant séisme d’une magnitude de 7.2 de l’échelle de Richter a durement secoué Haïti le 15 août dernier faisant 1.300 morts et 5700 blessés sans parler des disparus. Un pays des Caraïbes, Haïti  ne se remet pas assez du même drame en 2010 que voilà le peuple haïtien replonge dans la détresse. Sans oublier le récent et brutal assassinat de son Président Jovenel Moise sauvagement abattu à son domicile. Haïti, pays parmi les plus pauvres du continent américain sinon du monde, encaisse les plus dures épreuves qu’un peuple puisse supporter. Normal si les Haïtiens sont tentés d’en déduire qu’ils seraient les « maudits de la Planète » voire les « damnés de la Terre » ! Le Premier ministre, en l’absence d’un Président élu, se démène à relever le défi. La Communauté internationale ne se fait pas prier pour dépêcher leurs précieuses et urgentes aides. 
L’Afghanistan, ce pays d’Asie, en éternel conflit sanglant, vit les moments les plus cruels de son histoire. Entièrement ravagé moralement et physiquement par des guerres à n’en plus finir, le peuple afghan se trouve confronté à des situations compliquées. Les Taliban, les nouveaux maîtres du pays, ont promis de ne pas mener la vie dure à son peuple. Ils se sont engagés à se comporter comme des gens « civilisés » ou d’être fréquentables. Les nouveaux maîtres de Kaboul n’hésitent pas à  solliciter le soutien matériel et financier des bailleurs traditionnels dans leurs efforts de redressement et de la reconstruction de l’Afghanistan. Mais, les femmes et les enfants (les filles), se rappelant des sévices corporels et du piétinement de leurs droits civiques d’il y a vingt ans de cela, se méfient toujours de leur sort et de l’avenir de leur pays. La Communauté internationale au premier desquels se trouvent les Etats-Unis préfèrent attendre et voir à quel point les Taliban vont-ils transformer en actes leurs paroles. Mais en attendant, les Afghans notamment les femmes et ceux qui sont « coincés » au pays ne peuvent pas ignorer les angoisses qui étreignent le cœur et l’esprit. En tout cas, c’est du calvaire au quotidien.
Et nous, peuple malagasy, apparemment le Créateur nous épargne de certaines douleurs et de certaines souffrances. Mis à part quelques soubresauts sismiques dont les magnitudes ne dépassent pas généralement de 5 selon l’échelle de Richter causant des dégâts relativement limités en comparaison à d’autres sous d’autres cieux. Le pays n’a jamais connu de guerre, tout genre confondu ni d’attaque terroriste, du moins jusqu’à présent, faisant d’énormes ravages en vies humaines et en dégâts matériels. On n’en veut pas non plus d’ailleurs ! Mais comment se fait-il que nous peuple malagasy, nous faisons partie des pays les plus pauvres de la Planète. Certes, le pays subit, presque tous les ans, les revers des caprices naturels d’ordre climatique dus souvent aux effets pervers d’El Nino. Mais, d’autres pays voisins, l’Ile Maurice, La Réunion, Mayotte, les Comores, en connaissent le même seulement ils s’en sortent tant bien que mal apparemment.
 Une matière à réflexion pour tout le monde !
Ndrianaivo


Jeannie Philiberthe Razafiarimanana, Hary Cara Andrianaivosoa, Henintsoa Maevaniaina Elodie Ramahatafandry, Faly Christian Andrianarison, Fanambinantsoa Andriamparantina, Safidy Mahefa Razanakolonirina, Harena Juan Rabarijaona et Tahiry Manantsiory Randrianjatovo. Ils sont les 8 jeunes qui composent l’équipe de Madagascar au « First global challenge » (FGC) de cette année. Âgés entre 15 et 18 ans, ils viennent majoritairement des lycées de Fianarantsoa, Antsirabe, Moramanga et Antananarivo. Leur passion commune, la science. Pour cette année, le thème de ce concours international de robotique est « Discover&Recover », portant sur la recherche de solutions face aux changements qui s’opèrent dans le monde, essentiellement dans l’environnement, l’éducation, la santé et l’économie. La Team Madagascar a choisi de mettre en œuvre un projet axé sur l’environnement. « La résolution du problème d'eau dans le Sud de Madagascar et dans tous les pays victimes de la sécheresse est plus que primordiale. C'est pourquoi le projet de l’équipe consiste à générer de l'eau à partir de l'air atmosphérique », informe Sahaza Marline, fondateur de l’association « STEM 4 GOOD ». Outre son ambition de promouvoir l’éducation des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM), ladite association sélectionne les jeunes scientifiques des 4 coins de l’île pour composer l’équipe nationale participant au FGC.
Soutien de l’OIT
Depuis le début de la compétition, le 27 juin dernier, 14 challenges ont déjà été achevés. Madagascar se trouve actuellement à la 4e place, en tenant compte des points accumulés depuis. Concrètement, le projet de l’équipe malagasy consiste à construire une machine pour séparer les particules de l’air afin d’avoir de l’eau potable. Ce prototype en construction pourrait servir d’inspiration aux scientifiques qui souhaitent l’exploiter, selon les informations recueillies. Pour réaliser leur projet, la Team Madagascar bénéficie d’un soutien matériel de l’OIT, en collaborant avec « STEM 4 GOOD ». « Il a été prouvé dans l’évolution économique dans le monde que la recherche, l’innovation et les progrès technologiques contribuent fortement à la création d’emplois et au développement des pays. Or, cet aspect n’est pas encore très développé à Madagascar qui se trouve encore au 51e rang suivant le classement mondial. Il convient alors de valoriser les produits de la recherche et les compétences des chercheurs et les mettre au service du secteur économique et de l’emploi. C’est dans cette optique que le Bureau de Pays de l’OIT à Antananarivo a appuyé les jeunes chercheurs dans le domaine », communique cet organisme onusien. Une telle collaboration entre dans le cadre de la mise en œuvre de la « Déclaration du centenaire de l’OIT pour l’avenir du Travail » qui s’appuie sur les changements démographiques, climatiques et technologiques pour proposer une approche centrée sur l’humain.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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